Fort d’un bilan positif, René Trabelsi est devenu, en à peine un an et demi, un ministre du Tourisme particulièrement respecté, au point d’être le seul membre du gouvernement dont le nom circule encore à la veille du remaniement ministériel.
L’invocation d’une « faute diplomatique grave » de la part de Carthage pour justifier le limogeage de l’ambassadeur tunisien à l’ONU suscite la polémique au sein de la sphère diplomatique et de l’opinion publique.
Le chef du gouvernement Elyes Fakhfakh a jusqu’au 20 février pour réunir une équipe et solliciter la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Abderraouf Betbaïeb, jusque-là ministre conseiller auprès de la présidence de la République, est la troisième personnalité du clan ayant conduit Kaïs Saïed à la victoire électorale à quitter le palais de Carthage.
Dans un premier long-métrage enlevé, « Un divan à Tunis », la réalisatrice Manele Labidi réussit à se pencher avec humour sur les névroses que la révolution a réveillées au Pays du jasmin.
Sept ans jour pour jour après l’assassinat du leader de gauche, le collectif d’avocats Belaïd-Brahmi a obtenu l’ouverture d’une nouvelle enquête sur « l’appareil secret d’Ennahdha », impliquant 16 prévenus dans l’affaire Belaïd. Retour sur une affaire complexe considérée par certains comme crime d’État.
Lors de la visite du président tunisien Kaïs Saïed, en Algérie, la Banque centrale a promis un dépôt de 150 millions de dollars à son homologue de Tunisie. Une aide d’une portée aussi bien politique qu’économique.
Désapprouvant la décision d’Elyes Fakhfakh de ne pas intégrer Qalb Tounes à son futur gouvernement, le parti islamiste déploie une stratégie en plusieurs étapes pour lui barrer la route.
Comme dans de nombreux pays à travers le monde, les démagogues antisystème ont fait irruption sur le devant de la scène, ne reculant devant aucune outrance pour servir leurs desseins. Jusqu’où peuvent-ils aller ?
Qu’ils siègent dans les grands ou petits partis, à gauche, à droite ou dans les rangs islamistes, les députés à la fibre populiste s’illustrent par des sorties remarquées. Florilège des sept parlementaires les plus démagogues.
L’entretien télévisé du président tunisien Kaïs Saïed, le 30 janvier, cent jours après son investiture, n’a pas laissé entrevoir les signes d’un président solidement assis dans ses fonctions.
Le PDG d’Al Karama Holding, qui gère les sociétés au clan de l’ancien président Ben Ali, n’a pas réussi à boucler la totalité des cessions prévues à son programme.
Lors du voyage officiel du président tunisien Kaïs Saïed à Alger, le chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune a fait état d’une « totale convergence » de vues entre les deux pays, y compris sur les questions régionales et internationales.
Révélation de l’Open d’Australie, la joueuse de tennis tunisienne est, à 25 ans, la première Arabe à se hisser jusqu’aux quarts de finale d’un tournoi du grand Chelem et à figurer dans le top 50 du classement WTA.
Le président tunisien Kaïs Saïed est arrivé dimanche matin à Alger, son premier voyage officiel à l’étranger après trois mois au pouvoir. Il s’entretiendra notamment du conflit en Libye avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.
En acquérant Tunisie Valeurs, la première société de gestion et d’intermédiation du pays, le leader du secteur bancaire se positionne en champion national de la finance.
Stratégie peu lisible, communication opaque, caractère indépendant… Cent jours après son investiture, le président Saïed n’est parvenu ni à clarifier sa feuille de route, ni à rompre son isolement politique.
Le président tunisien Kaïs Saïed doit faire en sorte que l’enthousiasme généré par sa victoire reste vivace, estime Ridha Chiheb el-Mekki, proche soutien de Kaïs Saïed, surnommé « Ridha Lenine » pour son engagement à gauche au sein du syndicat étudiant Uget puis d’El Watad.
Désigné pour composer un exécutif, Elyes Fakhfakh a dévoilé les principaux axes de son programme, dans un document publié le 29 janvier. Comme son prédécesseur Habib Jemli, il souhaite, pendant un temps, être autorisé à gouverner par ordonnance, ce qui pourrait lui permettre de contourner l’Assemblée.
Natif du Sahel, où il se plaisait à revenir régulièrement, l’ancien Premier ministre Hédi Baccouche, décédé le 21 janvier, repose désormais dans son fief de Hammam Sousse. Le 15 janvier, il avait fêté ses 90 ans. C’est l’un des derniers acteurs et témoins de la lutte nationale, de l’avènement de la République et de l’édification de la Tunisie moderne qui a tiré sa révérence.
L’activiste et blogueuse tunisienne Lina Ben Mhenni est décédée à l’âge de 36 ans. Les hommages pleuvent pour honorer celle qui incarnait le combat d’une génération issue de la révolution de 2011. Elle doit faire l’objet d’obsèques nationales.
Nommé chef du gouvernement tunisien le 20 janvier, cet ancien ministre social-démocrate a jusqu’au 20 février pour convaincre les députés de lui accorder leur confiance.
La levée des sanctions européennes ciblant Marouane Mabrouk, principal actionnaire d’Orange Tunisie pourrait accélérer la prise de contrôle par l’opérateur français sur sa filiale tunisienne. Mais Tunis est-il prêt à l’accepter ?
Ce 23 janvier 2020, la Tunisie est le premier pays du Maghreb et le deuxième pays du continent africain à célébrer l’abolition de l’esclavage. En attendant une loi déclarant crime contre l’humanité cette exploitation de l’homme par l’homme.
L’ancien Premier ministre de Ben Ali et artisan du coup d’État médical du 7 novembre, Hédi Baccouche, est décédé dans sa 90e année, dans son Sahel natal.
Le président tunisien Kaïs Saïed a désigné, le 20 janvier, l’ancien ministre des Finances et candidat malheureux à la présidentielle de 2019 (0,34 % des voix) Elyes Fakhfakh pour composer le futur gouvernement. Un choix aussi surprenant qu’inattendu dans un contexte de fragilité politique.
La Tunisie n’a pas été conviée à la conférence de Berlin du 19 janvier visant à relancer le processus de paix en Libye, qui a réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, y compris l’Algérie.
Si une révision de la Constitution s’impose, envisager une refonte totale pourrait être une entreprise éprouvante dans un pays en quête de repères et où les crises politiques, économiques et sociales se succèdent.
Après le rejet de la confiance au gouvernement de Habib Jemli, l’ancien député Mondher Belhaj Ali, détracteur d’Ennahdha, estime qu’« une phase historique de l’islam politique s’achève ». Interview.