Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a été reçu jeudi à Alger par le président par intérim Abdelkader Bensalah, à qui il a remis une lettre du chef de l’État tunisien Kaïs Saïed en vue d’une prochaine visite de celui-ci en Algérie.
Le pôle judiciaire financier a annoncé mercredi la détention préventive de l’animateur populaire et patron de la chaîne de télévision privée Elhiwar Ettounsi, Sami Fehri, pour soupçon de blanchiment d’argent.
Pour le politologue et expert en plaidoyer Karim Bouzouita, le nouveau président tunisien Kaïs Saïed doit tourner la page de l’ère de l’impunité tout en répondant aux revendications de l’ensemble des Tunisiens.
Le programme Investia Entreprise lancé jeudi 31 octobre et piloté par la Bourse de Tunis aidera, sur 3 ans, au moins 120 PME tunisiennes – sur plus de 80 000 – à se financer en dehors des banques via le capital investissement, l’introduction en bourse (IPO) ou l’emprunt obligataire (IBO). La formule a vocation à s’exporter sur le continent.
Rached Ghannouchi ne pouvant pas se présenter pour un troisième mandat à la tête d’Ennahda, qui sera le prochain président du parti à référentiel islamiste, qui se présente comme « musulman démocrate » ? Cinq noms circulent pour l’heure.
Une semaine après son investiture, mercredi 23 octobre, le président Kaïs Saïed a désigné les premiers membres de son cabinet, avec un fort accent mis sur la diplomatie.
Dissensions internes, guerre de succession, congrès en souffrance, érosion de l’électorat… Malgré sa victoire aux législatives, le parti d’obédience islamiste apparaît de plus en plus fragilisé.
La présidence du gouvernement tunisien a annoncé mardi le limogeage d’Abdelkrim Zbidi et de Khemaies Jhinaoui, respectivement ministre de la Défense et des Affaires étrangères, au moment où des négociations ont démarré pour la formation d’un nouveau cabinet dans le sillage des élections législatives et présidentielle.
Le nouveau président Kaïs Saïed a prêté serment, mercredi 23 octobre, devant l’Assemblée. Son discours d’investiture a été certes rassurant, mais n’a pas permis d’en savoir plus sur ses orientations, ni de dissiper les inquiétudes engendrées par les thèmes développés au cours de sa campagne.
L’étude récemment publiée par l’Institut Montaigne selon laquelle près du quart des musulmans de France considèrent que la charia est plus importante que les lois de la République ne m’a pas étonnée, moi qui viens de vivre les législatives tunisiennes à Paris avec une majorité de bulletins en faveur du parti islamiste Ennahdha.
Ma position est d’accorder un préjugé favorable au nouveau président Kaïs Saïed, qui reste encore largement une « énigme », et, d’ici à six mois, de le juger sur ses actes. L’on connaît en revanche l’état de la Tunisie et la nature de la Constitution dont il hérite. Et là, l’analyse la plus optimiste conduit à un pronostic très réservé.
Après avoir prêté serment, le nouveau président tunisien Kaïs Saïed a prononcé mercredi 23 octobre son premier discours devant le Parlement. Une allocution aux accents tantôt solennels et fermes, tantôt rassembleurs.
Investi d’une incontestable autorité morale après son élection à la présidence de la République avec plus de 70 % des voix, Kaïs Saïed, sans parti, aura fort à faire pour peser dans le jeu politique. Et imprimer un véritable changement. Analyse.
Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, vainqueur des élections législatives en Tunisie, a annoncé dimanche au terme d’une réunion de son conseil consultatif qu’il choisirait une personnalité issue de ses rangs pour présider le futur gouvernement.
Karim Elloumi, président de la Fédération tunisienne des pilotes de ligne (FTPL), déplore la fin des équivalences pour la certification des diplômes chez les pilotes, et l’émigration de ces derniers chez les compagnies aériennes du Moyen-Orient.
Un fait divers de harcèlement sexuel impliquant une personnalité, un relais viral et voilà qu’est né le hashtag #EnaZeda, équivalent tunisien de #MeToo…
Bientôt le premier satellite tunisien dans l’espace ? La société Telnet, dirigée par Mohamed Frikha, noue des partenariats avec des entreprises russes, américaines et japonaises pour voir le projet devenir réalité en 2020.
L’instance électorale a confirmé lundi 14 octobre la large victoire du constitutionnaliste Kaïs Saïed lors du second tour du scrutin présidentiel, avec 72,71 % des voix, contre 27,29 % pour son concurrent Nabil Karoui.
Pendant plus de six mois, il a été donné favori de l’élection présidentielle. Dimanche 13 octobre, Nabil Karoui s’est finalement incliné au second tour face au juriste Kaïs Saïed, en remportant à peine un quart des suffrages exprimés. Retour sur les raisons d’une défaite.
Kaïs Saïed devance largement Nabil Karoui au second tour de l’élection présidentielle, selon les premières estimations des instituts de sondage, qui lui accordent entre 72 % et 77 % des voix. Les résultats officiels doivent être proclamés lundi 14 octobre par l’Instance électorale.
La prochaine Assemblée devrait commencer ses travaux le 30 novembre. Encore faut-il que les résultats des législatives ne soient pas contestés, c’est-à-dire que les recours introduits soient tous épuisés.
Dispersion des voix, fractures territoriales, vote antisystème, offre politique illisible… La nouvelle carte électorale issue des législatives présage de fortes turbulences pour les cinq prochaines années. Décryptage des résultats.
Les candidats au second tour de la présidentielle, Kaïs Saïed et Nabil Karoui, se sont affrontés vendredi soir lors d’un débat télévisé. Un exercice nouveau pour la démocratie tunisienne. La force de persuasion des deux hommes pourrait bien faire la différence dimanche.
Plusieurs partis ont annoncé leur soutien à Kaïs Saïed pour le second tour de dimanche. D’autres n’ont pas donné de consignes officielles, mais la famille destourienne pourrait « naturellement » se tourner vers Nabil Karoui, son rival. Analyse des reports de voix potentiels.
Le gouvernement a annoncé le lancement d’un emprunt de 800 millions d’euros sur le marché international. Les obligations devraient trouver facilement preneur, mais à un taux élevé du fait de l’absence de majorité parlementaire. Les bailleurs institutionnels pourraient quant à eux réexaminer leurs aides à la Tunisie.
Le candidat arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle n’en finit pas de susciter fantasmes et questions. Sa fulgurante ascension, sans parti politique, éveille parfois la suspicion. Comment les soutiens de Kaïs Saïed se sont-ils structurés ? Enquête.