Les postes clés au sein du gouvernement ont été confiés à des personnalités liées à l’ancien régime ou proches d’Ennahdha, sans être pour autant encartées.
Le large rejet par les députés du nouveau gouvernement intervient au terme d’âpres négociations. Habib Jemli s’est attiré les foudres des modernistes, au point d’être accusé de n’être que l’homme de paille d’Ennahdha.
Sous la coupole du Bardo, les députés ont refusé d’accorder leur confiance au gouvernement Jemli proposé par Ennahdha vendredi 10 janvier. Un revers majeur, potentiellement annonciateur d’un changement d’équilibre dans l’échiquier politique.
La Tunisie se prépare à subir les conséquences d’une détérioration de la situation chez son voisin libyen. Le gouvernement a mis en place, conjointement avec des organisations nationales et internationales, un plan d’urgence en cas d’afflux à ses frontières de personnes fuyant les combats. Le point sur les scénarios prévus.
Sous la coupole du Bardo, Habib Jemli tiendra son grand oral, ce vendredi 10 janvier, pour obtenir le vote de confiance de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et valider son gouvernement. Mais pour la première fois depuis la révolution, l’issue d’une plénière est incertaine.
L’Assemblée des représentants du peuple vote vendredi 10 janvier sa confiance au gouvernement du Premier ministre Habib Jemli. Les portefeuilles économiques ont été confiés à des hommes d’expérience, révélant une volonté de stabilité quitte à manquer d’audace.
Bien que la présidence assure vouloir maintenir le principe de neutralité dans le conflit libyen, certains députés craignent que, sous la pression du président turc Recep Tayyip Erdogan, Tunis ne finisse par se ranger derrière le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj.
L’Espérance sportive de Tunis, qui fait partie des meilleurs clubs africains, s’appuie sur différentes sources de revenus pour atteindre ses objectifs. Les Sang et Or peuvent compter sur leurs succès sportifs, mais aussi sur tout le système économique s’est mis en place tout autour.
Le chef de l’exécutif Habib Jemli a annoncé la composition de son gouvernement après plusieurs semaines de négociations agitées. Un cafouillage perçu comme une mascarade par les Tunisiens, impactant directement la crédibilité de l’État.
Le chef du gouvernement Habib Jemli a annoncé le 2 janvier la composition de son équipe, mettant fin à un suspense de plusieurs semaines. Contrairement à ce qu’il avait annoncé fin décembre, les membres de son exécutif ne sont pas tous des technocrates indépendants.
La volonté du président turc d’impliquer la Tunisie dans le chaos libyen a suscité l’hostilité et l’indignation de l’opinion publique. Le pays n’a aucun intérêt à déroger à la neutralité qui caractérise sa diplomatie et n’a pas les moyens de gérer un conflit de plus, a fortiori quand il est exogène.
Mystérieux, il s’exprime peu et prend son temps pour s’imprégner de la fonction. Même s’il jouit encore d’un préjugé favorable, le chef de l’État sait qu’il doit rendre espoir au pays. Et vite.
Recep Tayyip Erdogan et son homologue tunisien Kaïs Saïed se sont entretenus sur la question libyenne mercredi, lors d’une visite surprise du dirigeant turc à Tunis.
Le président tunisien a lancé une initiative de dialogue entre tribus libyennes en vue d’œuvrer à la réconciliation chez son voisin, toujours en proie à de violents affrontements. Kaïs Saïed promet de rester à égale distance de ses interlocuteurs et de s’appuyer sur la légitimité populaire, mais en a-t-il les moyens ?
Désigné le 15 novembre 2019 pour composer le gouvernement, Habib Jemli butte sur les exigences des partis et décide de former un exécutif apolitique, constitué de technocrates. La manœuvre vise-t-elle réellement à dépasser le blocage à l’assemblée, ou à mettre la pression sur les partenaires récalcitrants d’Ennahdha ?
Demander sa carte de séjour en ligne, trouver un terrain en Tunisie pour y investir… L’administration tunisienne tente de faciliter les démarches pour attirer les investisseurs étrangers. Mais les efforts restent timides face à l’ampleur de la tâche.
Ex-avocat de terroristes présumés, Seifeddine Makhlouf est aujourd’hui à la tête de la coalition Al Karama, quatrième force à l’Assemblée avec 21 députés. Rencontre avec cet élu au discours affirmé, qui dénonce notamment l’influence de la France et une « fausse guerre contre le terrorisme ».
Chaque année, l’établissement tunisien truste les premières places du secteur bancaire. Une hégémonie qui devrait perdurer, même si ses concurrents progressent…
Les élections législatives d’octobre ont abouti à un grand morcellement de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), où tous les partis sont très loin de la majorité. Face à ce constat, les formations se regroupent en blocs pour essayer de faire entendre leur voix.
Investi le 23 octobre, le nouveau président Kaïs Saïed a effectué son premier déplacement officiel le 17 décembre à Sidi Bouzid, à l’occasion du neuvième anniversaire du déclenchement de la révolution dans cette région marginalisée du centre de la Tunisie. Une sortie aux accents populistes et très commentée.
Le président tunisien a rendu hommage mardi 17 décembre, jour du neuvième anniversaire du déclenchement du soulèvement populaire ayant mis fin au régime de Zine El Abidine Ben Ali, aux revendications de la révolution, lors d’une visite inopinée dans le centre du pays.
Minoritaire à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et absente des ministères, la coalition Al Karama veut penser « hors du cadre » tout en respectant les institutions.
Participer au pouvoir ou incarner l’opposition aux islamistes ? Tel est le dilemme auquel est confronté le parti de Nabil Karoui, qui peine encore à définir sa ligne politique.
Une affaire portant sur un contrat de lobbying international passé avec le patron israélien de l’agence canadienne Dickens & Madson menace l’ancien patron de Nessma TV.
La compagnie britannique easyJet, annonce l’ouverture de deux nouvelles liaisons hebdomadaires entre Gatwick et Enfidha. L’emblématique compagnie de vols low-cost s’était retirée du ciel tunisien après les attentats de Sousse en 2015.
Bien que l’argent de la diaspora versé en Tunisie représente 5 % du PIB, les potentiels investisseurs tunisiens de l’étranger se sentent peu considérés. Exemple avec un financier de la City reconverti dans l’huile d’olive.
En Tunisie, la politique obéit à une succession de cycles. Au silence glacial des années sans élections succède le bouillonnement fiévreux des mois précédant les scrutins. La sensation que cela procure ? Celle d’un choc thermique.
En l’absence de majorité absolue pour le parti islamiste Ennahdha, arrivé en tête lors des élections législatives d’octobre dernier, les tractations vont bon train pour essayer de peser dans les futurs équilibres de l’Assemblée.