Je suis triplement tunisienne. Femme, avocate et citoyenne, je parle à cœur ouvert. Le second tour de la présidentielle en Tunisie met le pays face à un risque aussi grave qu’inédit.
Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, décédé jeudi, a été enterré samedi dans la ville sainte musulmane de Médine dans l’ouest de l’Arabie saoudite, ont rapporté des témoins.
L’ancien président tunisien, vient de s’éteindre à l’âge de 83 ans alors qu’il se trouvait en exil forcé après avoir été chassé du pouvoir par le mouvement populaire de 2011. Retour sur le parcours de cet ancien protégé de Bourguiba, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un « coup d’État médical » pour ne plus le lâcher pendant 23 ans.
Les réactions au décès en Arabie saoudite de Zine El Abidine Ben Ali, l’ex-chef de l’État tunisien chassé du pouvoir par la révolution de 2011, sont contrastées, entre les regrets des anciens opposants que les poursuites engagées contre l’ancien président n’aient pas été menées à leur terme, et les nostalgiques de son régime qui saluent la disparition d’un homme d’État.
En 1997, près la mise à niveau de l’économie, le président Ben Ali, qui fêtait alors le dixième anniversaire de son accession au pouvoir, affirmait vouloir favoriser l’affermissement de la démocratie.
En août 1994, Jeune Afrique avait publié une l’intégralité d’un entretien qu’avait accordé Zine el-Abidine Ben Ali, décédé ce jeudi 19 septembre, au quotidien britannique Financial Times.
Pour son premier voyage officiel en Occident, du 12 au 15 septembre 1988, le président tunisien a voulu imposer son image de marque : celle d’un homme tranquille, réaliste et sans complkexes. Examen de passage difficile. Mais, semble-t-il, réussi. Relisez ici l’article publié à l’époque par Jeune Afrique.
Le représentant légal de Nidaa Tounes, fils du défunt président Béji Caïd Essebsi, se trouve depuis quelques semaines entre l’Allemagne et la France et refuse de rentrer en Tunisie, où il craint d’être arrêté.
Arrivé troisième avec 12,9 % des suffrages, Abdelfattah Mourou a reconnu mardi sa défaite au premier tour de l’élection présidentielle, et salué les vainqueurs Kaïs Saïed et Nabil Karoui. Pour les cadres de son parti, Ennahdha, c’est désormais l’heure du bilan.
Diabolisés par les partis et les leaders d’opinion, les instituts de sondage n’en ont pas moins annoncé, deux jours avant la proclamation officielle des résultats par l’Instance électorale, le bon ordre d’arrivée des candidats lors du premier tour de l’élection présidentielle.
Alors que la Confédération africaine de football (CAF) vient d’attribuer la Ligue des Champions 2018-2019 à l’Espérance Tunis, le WAC Casablanca a décidé de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Énième rebondissement d’un feuilleton qui semble ne pas avoir de fin.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a proclamé mardi les résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle, confirmant les sondages qui donnaient les candidats Kaïs Saïed et Nabil Karoui qualifiés pour la seconde manche.
Si les résultats définitifs ne sont pas encore connus, le second tour du scrutin présidentiel devrait opposer Kaïs Saïed à Nabil Karoui. Un véritable coup de théâtre sur la scène politique tunisienne, tant il marque l’échec de la gouvernance menée par l’exécutif sortant.
Quelque sept millions d’électeurs tunisiens étaient appelés aux urnes ce dimanche 15 septembre, pour désigner les deux candidats – parmi les 26 en lice – qualifiés pour le second tour du scrutin présidentiel. Si plusieurs instituts de sondage ont avancé les noms de Kaïs Saïed et de Nabil Karoui, l’Instance électorale n’a pas encore proclamé de résultats officiels.
Chadlia Caïd Essebsi, veuve de l’ex-président tunisien Béji Caïd Essebsi – décédé le 25 juillet dernier – , s’est éteinte à l’âge de 83 ans, alors que sept millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche pour élire le successeur de son défunt mari.
Alors que la dette publique tunisienne est passée de 40 % à 80 %, les organismes financiers internationaux attendent du nouveau gouvernement des propositions précises et le lancement de réformes, explique Hakim El Karoui, fondateur du cabinet de conseil stratégique Volentia.
La présidentielle représente un enjeu majeur pour le pays mais aussi pour ses partenaires et amis. De Washington à Abou Dhabi en passant par Paris, Bruxelles, Alger et Rabat, tous les regards sont rivés, ce 15 septembre, sur le déroulement de l’élection à la magistrature suprême dans l’unique vraie démocratie issue du Printemps arabe.
Dimanche 15 septembre, plus de sept millions d’électrices et d’électeurs tunisiens sont appelés aux urnes pour désigner leur futur président, sur fond de suspicion et d’incertitude. La mort du président de la république Béji Caïd Essebsi, le 25 juillet dernier, a chamboulé le calendrier électoral, faisant passer la présidentielle avant les législatives fixées le 6 octobre prochain.
À la veille du silence électoral précédant le jour du scrutin présidentiel, Baccar Gherib, professeur d’économie politique à Jendouba et militant de gauche, revient sur la redistribution des cartes après le décès du président Caïd Essebsi, et exprime ses inquiétudes sur la nouvelle configuration du paysage politique tunisien.
Arrêté le 23 août, Nabil Karoui est le grand absent du débat présidentiel. Depuis sa cellule de la prison de la Mornaguia, près de Tunis, le favori du premier tour a confié à Jeune Afrique sa frustration de ne pas pouvoir s’impliquer directement dans la campagne, mais aussi sa colère contre le complot qu’il estime ourdi contre lui. Entretien.
L’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a été hospitalisé en Arabie saoudite, où il vit en exil depuis sa chute en 2011. Pour la première fois, son entourage reconnaît qu’il est « malade ».
Majoritairement originaires du Sahel après l’indépendance, les dirigeants tunisiens, depuis la révolution de 2011, proviennent de plus en plus de la capitale Tunis. Les candidats à l’élection présidentielle de dimanche ne dérogent pas à cette nouvelle tendance. Avec quelle conséquence sur le vote ? Analyse.
La détention du candidat à la présidence Nabil Karoui a renforcé les craintes de règlements de comptes, voire de retour des violences politiques en Tunisie. Si des partis appellent à moraliser la vie politique, une initiative gouvernementale en ce sens n’a pas encore abouti.
Jamais la politique n’a occupé un tel espace médiatique et jamais la communication n’a occupé un tel espace politique. Dans les médias de masse ou à travers le web, les politiques s’expriment partout, tout le temps, alors même que la défiance à leur égard a atteint des sommets.
Le constitutionnaliste, chargé de cours à l’université à la retraite, est candidat à l’élection du 15 septembre. En quelques mois, cet indépendant s’est hissé dans le peloton de tête des sondages, sans même avoir de parti ni de réelle équipe de campagne. Il détaille à Jeune Afrique ses objectifs et priorités.
L’entourage du fils de l’ex-président tunisien Béji Caïd Essebsi estime que celui-ci est victime d’une instrumentalisation de la justice orchestrée par l’ex-Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Youssef Chahed.
Au lendemain du troisième et dernier des débats télévisés, qui ont vu la trentaine de prétendants de la course à Carthage égrener leurs propositions pour le pays, Jeune Afrique revient sur les mesures emblématiques de chacun des candidats phares.