Le PDG de Tunisair Elyès Mnakbi est favorable à une ouverture du capital de la compagnie aérienne, mais sans vouloir braquer les syndicats. Le soutien de l’État pour le leasing de nouveaux appareils aide le transporteur, mais sans lui donner les moyens de faire face à la concurrence européenne prévue avec la mise en place de l’Open Sky en Tunisie.
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait inscrit à son programme de la semaine du 2 décembre l’examen de la loi de finances complémentaire 2019 et de la loi de finances 2020. L’hémicycle a cependant dû traiter une urgence toute autre : apaiser les tensions entre des députés du Parti destourien libre (PDL) et ceux d’Ennahdha.
À la question « Où va la Tunisie ? », personne n’est capable de répondre, et il faudrait être devin pour apporter une ébauche de réponse. Quant à « Comment va le pays ? », tous les Tunisiens sont unanimes, il va de plus en plus en plus mal, par la faute de ses enfants.
Encore chef du gouvernement, Youssef Chahed doit essuyer les critiques et attaques du patron des patrons, Samir Majoul, qui ne lui pardonne pas ses choix fiscaux et les impayés de l’État.
Membre du conseil de la Choura d’Ennahdha et ex-conseiller politique de Rached Ghannouchi, Lotfi Zitoun admet que des « désaccords » existent au sein du parti islamiste, mais que ce dernier n’en est pas pour autant « au stade des dissensions ». Entretien.
Asile des opposants au temps de la dictature, l’ex-puissance coloniale reste un partenaire stratégique mais a cessé de faire rêver. Pour des raisons pas toujours rationnelles.
Chargé de former le nouveau gouvernement tunisien, sur proposition du parti Ennahdha, Habib Jemli multiplie les entretiens avec l’ensemble de la classe politique. Et se pose en rassembleur.
Cadre de vie agréable, suivi individualisé rassurant, prix abordables… Les centres gériatriques en Tunisie attirent les retraités venus de l’autre côté de la Méditerranée.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle de septembre 2019, Lotfi Mraihi explique pourquoi il refuse de participer au futur exécutif et revient sur les chantiers qu’il estime prioritaires pour la Tunisie.
Depuis le mois d’avril, la parution de sondages électoraux annonçant une recomposition totale du paysage politique a relégué au second plan les autres urgences, notamment économiques.
Onze personnes ont été arrêtées à Jelma, dans la région de Sidi Bouzid (centre-ouest), où des affrontements nocturnes opposent depuis plusieurs jours des jeunes à des policiers, a rapporté mardi le ministère de l’Intérieur.
Au moins 24 jeunes adultes ont été tués dimanche dans un accident de bus qui a également fait 18 blessés, dans une région du nord-ouest de la Tunisie prisée pour ses montagnes mais où les infrastructures sont jugées déficientes.
Le parti de Mohamed Abbou, fondateur et Secrétaire général du Courant démocratique, est en position confortable pour participer au prochain exécutif. En cas d’échec, ce bloc démocrate pourrait devenir le leader de l’opposition avec un objectif : la lutte contre la corruption. Interview.
Après avoir essuyé plusieurs revers lors des dernières échéances électorales, l’ancien président de la République Moncef Marzouki a annoncé qu’il quittait la vie politique. Une décision qui sonne le glas de la troïka, la coalition gouvernementale de 2011 à 2014, mais pas des logiques d’alliances afférentes. Analyse.
Un an et demi après les premières municipales libres, la gouvernance locale en est encore à ses balbutiements. En première ligne, des élus jettent même l’éponge.
La filiale britannique d’Alstom devra verser une amende de 15 millions de livres (17,5 millions d’euros) pour des faits de corruption en Tunisie remontant à la dictature de Ben Ali.
La chancelière allemande Angela Merkel entend mener à bien son projet de centre de rétention de migrants implanté en Tunisie, en dépit des réticences rencontrées sur la rive sud de la Méditerranée.
D’après nos informations, Youssef Chahed, l’ex-chef du gouvernement sortant, aurait déjà trouvé un poste de haut fonctionnaire international, qu’il occuperait dès la fin officielle de son mandat.
Interférences politiques, infrastructures vieillissantes, effectifs insuffisants, réformes gelées… Le malaise grandissant au sein de l’appareil judiciaire menace de paralysie l’institution tout entière.
Le mercredi 13 novembre 2019 restera comme une date fatidique pour la Tunisie. Ce jour-là, dans ce pays africain et méditerranéen de 11,5 millions d’habitants, a été élu à la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Rached Ghannouchi, chef des islamistes du pays.
Pour sa septième édition, Dream City a animé, au début d’octobre, la médina de Tunis. Tremplin pour de jeunes artistes, ce festival propose aussi des spectacles accessibles à tous les publics.
Considéré comme proche d’Ennahdha, Habib Jemli, 60 ans, a été chargé par le président Kaïs Saïed de former le prochain gouvernement. Une tâche qui s’annonce difficile tant le parti d’inspiration islamiste peine à créer une alliance avec d’autres partis.
Azur City va ouvrir le 21 novembre au sud de Tunis. Avec ce site, le groupe veut montrer que ce type de centres commerciaux peut conquérir une nouvelle clientèle dans le pays.
L’analyse de la place et du poids de l’industrie en Tunisie révèle une décélération de sa croissance – elle est inférieure à la moyenne de celles des autres secteurs – et, donc, de sa contribution au PIB.
Situé au large de Monastir, cet archipel dont la biodiversité est aussi riche que vulnérable reste relativement préservé : seule la plus petite des deux îles est accessible aux touristes.
Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha a annoncé ce vendredi la nomination de Habib Jemli, ancien secrétaire d’État à l’Agriculture (2011-2014), au poste de chef du gouvernement. Il dispose d’un mois, renouvelable une fois, pour former le futur gouvernement.
Au lendemain des élections législatives et présidentielle d’octobre, la politologue tunisienne Khadija Mohsen-Finan explique pourquoi ces scrutins vont profondément bouleverser le paysage politique.
Après trois ans d’activité et deux levées de fonds réussies, la maison Skila, créatrice d’étoles et d’écharpes, s’internationalise et compte développer de nouvelles gammes.
Le pays affiche de bonnes performances dans l’agricole et le numérique, son enseignement supérieur est attractif. Le tourisme et l’industrie textile renouent avec la croissance, en revanche le secteur bancaire semble pour l’instant tenir l’équilibre d’un château de carte.