Prises en étau entre les deux tours de la présidentielle anticipée, éclipsées par le duel Karoui-Saïed, les législatives du 6 octobre sont pourtant capitales.
Les médias du monde entier s’intéressent en ce moment à ce qu’il se passe en Tunisie ; ils en parlent presque tous les jours, mais la situation y est si complexe que l’on s’y perd.
Il y a 150 ans, les pays européens profitaient de la banqueroute tunisienne pour s’accaparer le pays. En pleine campagne présidentielle, le parallèle avec la situation de 2019 a parfois été dressé. À tort ou à raison ?
Arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, ce professeur de droit constitutionnel au profil monacal intrigue par son orientation à la fois conservatrice et progressiste. JA est allé à la rencontre de cet ovni politique qui inquiète les uns et rassure les autres.
S’ils se sont côtoyés à l’université où Kaïs Saïed était assistant, le constitutionnaliste Yadh Ben Achour assure qu’il n’entretient pas de relations personnelles avec le candidat, et appelle ce dernier à clarifier des points de vue qu’il estime ambigus sur plusieurs sujets de fond.
Kaïs Saïed, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, intrigue. Régulièrement décrit comme un candidat intègre, honnête et « propre », l’homme et son programme n’en interrogent pas moins nombre de Tunisiens, qui hésitent à voter pour lui au second tour. Ses promesses pourraient-elles résister à l’épreuve de la réalité ?
Quel dur et amer réveil ! Nous sommes au lendemain des résultats du premier tour de la présidentielle et la gifle a été olympique. Les traces de celle-ci se voyaient aussi bien sur les visages des politiciens que sur les derrières des médias. Personne ne l’a sincèrement vu venir, excepté certains instituts de sondage.
La chaîne nationale de télévision s’est dit prête à organiser un débat en prison pour permettre au candidat Nabil Karoui, toujours en détention provisoire, d’y participer.
D’après nos informations, certains candidats ont tenté de faire annuler l’élection présidentielle, dont le premier tour s’est tenu dimanche 15 septembre, en mettant notamment la pression sur l’Instance électorale.
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie souhaiterait qu’on puisse servir de l’alcool dans le quartier Berges du lac, à Tunis. La polémique a refait surface lors de la campagne électorale après que le ministre du Tourisme, René Trabelsi, a regretté cette interdiction, qui ne semble pas gravée dans le marbre du droit.
Une semaine après le premier tour de l’élection présidentielle, la Choura d’Ennahdha – le conseil consultatif du parti islamiste – a annoncé son soutien à Kaïs Saïed, le candidat arrivé en tête. Quelle stratégie sous-tend cette décision ? Analyse.
Le tour-opérateur Thomas Cook s’est déclaré en faillite lundi. Dès samedi, les premiers incidents avaient éclaté en Tunisie entre les voyageurs et les hôteliers. Un coup dur pour le tourisme, qui se remettait seulement des années noires post-attentats de 2015.
Entre abstention record et « dégagisme », voici venu le temps des ovnis politiques. Vulgaires populistes pour les uns ; vrais révolutionnaires pour les autres, tout oppose Kaïs Saïed et Nabil Karoui, les deux candidats qui s’affronteront dans les urnes pour le second tour.
Trublion de la classe politique, ce magnat des médias, inculpé pour fraude fiscale et incarcéré depuis le 23 août, s’est qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle. Portrait d’un businessman aussi controversé que populaire.
Je suis triplement tunisienne. Femme, avocate et citoyenne, je parle à cœur ouvert. Le second tour de la présidentielle en Tunisie met le pays face à un risque aussi grave qu’inédit.
Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, décédé jeudi, a été enterré samedi dans la ville sainte musulmane de Médine dans l’ouest de l’Arabie saoudite, ont rapporté des témoins.
L’ancien président tunisien, vient de s’éteindre à l’âge de 83 ans alors qu’il se trouvait en exil forcé après avoir été chassé du pouvoir par le mouvement populaire de 2011. Retour sur le parcours de cet ancien protégé de Bourguiba, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un « coup d’État médical » pour ne plus le lâcher pendant 23 ans.
Les réactions au décès en Arabie saoudite de Zine El Abidine Ben Ali, l’ex-chef de l’État tunisien chassé du pouvoir par la révolution de 2011, sont contrastées, entre les regrets des anciens opposants que les poursuites engagées contre l’ancien président n’aient pas été menées à leur terme, et les nostalgiques de son régime qui saluent la disparition d’un homme d’État.
En 1997, près la mise à niveau de l’économie, le président Ben Ali, qui fêtait alors le dixième anniversaire de son accession au pouvoir, affirmait vouloir favoriser l’affermissement de la démocratie.
En août 1994, Jeune Afrique avait publié une l’intégralité d’un entretien qu’avait accordé Zine el-Abidine Ben Ali, décédé ce jeudi 19 septembre, au quotidien britannique Financial Times.
Pour son premier voyage officiel en Occident, du 12 au 15 septembre 1988, le président tunisien a voulu imposer son image de marque : celle d’un homme tranquille, réaliste et sans complkexes. Examen de passage difficile. Mais, semble-t-il, réussi. Relisez ici l’article publié à l’époque par Jeune Afrique.
Le représentant légal de Nidaa Tounes, fils du défunt président Béji Caïd Essebsi, se trouve depuis quelques semaines entre l’Allemagne et la France et refuse de rentrer en Tunisie, où il craint d’être arrêté.
Arrivé troisième avec 12,9 % des suffrages, Abdelfattah Mourou a reconnu mardi sa défaite au premier tour de l’élection présidentielle, et salué les vainqueurs Kaïs Saïed et Nabil Karoui. Pour les cadres de son parti, Ennahdha, c’est désormais l’heure du bilan.
Diabolisés par les partis et les leaders d’opinion, les instituts de sondage n’en ont pas moins annoncé, deux jours avant la proclamation officielle des résultats par l’Instance électorale, le bon ordre d’arrivée des candidats lors du premier tour de l’élection présidentielle.
Alors que la Confédération africaine de football (CAF) vient d’attribuer la Ligue des Champions 2018-2019 à l’Espérance Tunis, le WAC Casablanca a décidé de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Énième rebondissement d’un feuilleton qui semble ne pas avoir de fin.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a proclamé mardi les résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle, confirmant les sondages qui donnaient les candidats Kaïs Saïed et Nabil Karoui qualifiés pour la seconde manche.
Si les résultats définitifs ne sont pas encore connus, le second tour du scrutin présidentiel devrait opposer Kaïs Saïed à Nabil Karoui. Un véritable coup de théâtre sur la scène politique tunisienne, tant il marque l’échec de la gouvernance menée par l’exécutif sortant.
Quelque sept millions d’électeurs tunisiens étaient appelés aux urnes ce dimanche 15 septembre, pour désigner les deux candidats – parmi les 26 en lice – qualifiés pour le second tour du scrutin présidentiel. Si plusieurs instituts de sondage ont avancé les noms de Kaïs Saïed et de Nabil Karoui, l’Instance électorale n’a pas encore proclamé de résultats officiels.
Chadlia Caïd Essebsi, veuve de l’ex-président tunisien Béji Caïd Essebsi – décédé le 25 juillet dernier – , s’est éteinte à l’âge de 83 ans, alors que sept millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche pour élire le successeur de son défunt mari.