L’élection présidentielle tunisienne a été avancée au 15 septembre, après le décès jeudi dernier du chef de l’État en exercice Béji Caïd Essebsi. Si certains candidats se plaignent de devoir s’organiser en urgence, la juriste Salwa Hamrouni insiste sur la nécessité de suivre le nouveau calendrier pour respecter la Constitution. Interview.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu mercredi 31 juillet une « décision partielle » sur le choix de la CAF de faire rejouer la finale retour de Ligue des champions entre le Wydad Casablanca et l’Espérance sportive de Tunis (EST) : il a estimé que le comité exécutif de l’instance n’avait pas le pouvoir de le faire et appelé les « organes compétents » de cette dernière à se prononcer.
Le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebsi est décédé jeudi 25 juillet à l’âge de 92 ans. De son engagement pour l’indépendance à sa présidence « progressiste » au bilan contesté, en passant par ses responsabilités au début de l’ère Ben Ali, retour sur le parcours d’un homme qui illustre plus de soixante ans de vie politique tunisienne.
Fondateur du parti Bani Watani, Saïd Aïdi a été ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, puis de la Santé… après une première nomination pour le moins rocambolesque. Récit.
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, a été investi président de la République par intérim jeudi 25 juillet, après le décès du chef de l’État Béji Caïd Essebsi. Sous la transition qu’il a la charge de conduire pour une durée de 45 à 90 jours, sa principale mission sera d’assurer la continuité de l’État.
Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire (FP), et Mongi Rahoui, député de ce groupe parlementaire, se déchirent pour être le candidat de la gauche à la prochaine présidentielle.
Formatés par une tradition séculaire de transmission dynastique, les pays arabes, devenus indépendants, peinent à se conformer au modèle démocratique et à l’alternance. La Tunisie, malgré sa révolution, de même que le parti islamiste Ennahdha de Rached Ghannouchi, n’échappent pas à cette règle, ou plutôt à cette fatalité. Comme si la seule voix qui prévalait était toujours celle du chef.
Des milliers de Tunisiens se sont rassemblés samedi dans les rues de la capitale pour rendre un dernier hommage à leur président Béji Caïd Essebsi, qui doit être enterré en présence de plusieurs chefs d’État étrangers.
La Tunisie s’apprête samedi à rendre un hommage national à son premier président élu démocratiquement au suffrage universel, Béji Caïd Essebsi, qui doit être enterré en présence de plusieurs chefs d’État et d’une foule de Tunisiens.
Avec sa ligne d’accessoires revisités, Èlbé, une jeune marque franco-tunisienne, prouve que la mode orientale contemporaine creuse doucement son sillon dans le secteur.
Suite aux propos de l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Patrice Bergamini, qui accusait certains groupes privés de gripper les négociations avec l’UE, Walid Bel Hadj Amor, vice-président de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) et représentant de la plateforme du secteur privé pour l’Aleca-Tunise, défend le secteur privé tunisien, dont il rappelle le libéralisme et le pragmatisme.
L’élection présidentielle en Tunisie aura lieu le 15 septembre, et non plus le 17 novembre, date qui était retenue avant le décès du président Béji Caïd Essebsi, a annoncé jeudi soir la commission électorale indépendante.
Le président Béji Caïd Essebsi est décédé jeudi 25 juillet, probablement d’une insuffisance respiratoire, après avoir été admis la veille au service de réanimation de l’hôpital militaire de Tunis. Entre émotions et continuité de l’État, récit des dernières heures du premier président de la République tunisienne à mourir en exercice.
Après le décès de Béji Caid Essebsi, survenu jeudi 25 juillet 2019, la vacance définitive a rapidement été constatée, et le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mohamed Ennaceur investi chef de l’État par intérim. Une configuration qui pourrait perturber le calendrier fixé pour l’organisation des élections de l’automne.
Ennahdha a officiellement fait sa mue depuis 2016 en séparant la politique de la prédication religieuse, mais le parti a-t-il pour autant coupé avec ses racines et l’influence des Frères musulmans ? Pas si simple. L’épreuve du pouvoir ne peut que transformer les formations à référentiel islamique, explique la chercheuse Anne-Clémentine Larroque.
Quatre gouvernorats bénéficieront de travaux d’infrastructures financés par la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), grâce auxquels 37 000 agriculteurs de 37 oasis auront accès à des terres irriguées.
Machrou Tounes, le parti de Mohsen Marzouk, a décliné une offre d’alliance avec Tahya Tounes, la formation du chef du gouvernement Youssef Chahed, en vue du scrutin législatif du 6 octobre.
Pendant quinze jours, Béji Caïd Essebsi a tenu la Tunisie en haleine, pour finalement déjouer tous les pronostics en ne signant pas la nouvelle loi électorale. Les partis de la coalition gouvernementale, Ennahdha et Tahya Tounes en tête, promoteurs du texte validé par l’Assemblée, relancent le débat sur l’aptitude du président à gouverner.
Pour promouvoir un « islam démocrate », la formation tunisienne à référentiel islamique Ennahdha a lancé en 2016 Riyada, une académie politique sur le modèle de la CDU-CSU allemande ou de l’AKP turc – même si le parti à la colombe nie officiellement tout lien.
Ces dernières semaines, des dizaines de corps de migrants noyés en mer ont échoué sur les côtes tunisiennes. Le refus de certaines municipalités du sud du pays de les enterrer a fait polémique. Mais le problème est avant tout logistique, assurent les responsables locaux, qui réclament davantage de moyens.
Ex-présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne, plusieurs fois ministre et première femme à diriger la Cour des comptes, Faïza Kéfi (ancienne Benaliste, aujourd’hui au comité exécutif de Nidaa Tounes préside le comité technique du Dialogue sociétal.
Une circulaire gouvernementale interdit depuis vendredi 5 juillet l’accès aux institutions publiques tunisiennes aux personnes ayant le visage couvert. Les porteuses de niqab, en première ligne, dénoncent une décision politique – alors qu’un projet de loi pour une interdiction totale dans les lieux publics est en discussion à l’Assemblée.
Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé, en juin, 245 millions de dollars à la Tunisie dans le cadre de son programme quinquennal (2016-2020) de Facilité élargie de crédit (FEC). Dans le compte-rendu de son 5e examen de la FEC, publié ce 18 juillet, l’institution internationale distribue ses bons et mauvais points.
Dans un match assez pauvre, les Super Eagles ont surpris les Tunisiens dès la 3e minute grâce à un but d’Ighalo. Les hommes d’Alain Giresse n’ont jamais paru en mesure de se révolter et concluent leur CAN sur une mauvaise note.
Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a modifié une trentaine de listes du parti pour les élections législatives du 6 octobre, afin notamment de pouvoir se présenter lui-même à Tunis. Objectif ? Insuffler une nouvelle dynamique, mais aussi, sur le plan personnel, briguer la présidence de l’Assemblée. Une stratégie loin de faire l’unanimité…
Abir Moussi est l’un des principaux empêcheurs de tourner en rond de la scène politique tunisienne. Mais cette nostalgique de Ben Ali ne veut pas se contenter d’un rôle de vigie « destourienne ». Entretien.
La Tunisie a émis un eurobond le 10 juillet dernier. Elle a obtenu 700 millions d’euros à rembourser sur sept ans à un taux de 6,375 %. Que disent ces chiffres de la situation financière du pays ? Décryptage.