Venu rencontrer le Premier ministre français le 29 février, le chef du gouvernement tunisien a saisi l’occasion d’une conférence de presse commune pour dénoncer, en des termes très peu diplomatiques, la diffusion sur M6 d’une « Enquête exclusive » consacrée à son pays.
Invité au sommet des pays exportateurs de gaz, le président tunisien a eu droit à toute l’attention de son homologue algérien. Qui veille à entretenir ses relations de proximité avec son voisin de l’Est.
Expulsé à la suite de propos qu’il a ensuite qualifiés de « lapsus », l’imam avait déposé un recours, estimant que son cas était instrumentalisé par le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, pour faire la promotion de la récente loi sur l’immigration. La juge des référés a rejeté sa demande.
Un texte actuellement étudié au Parlement prévoit de remplacer un décret-loi de 2011 qui a permis l’émergence de 25 000 associations, lesquels emploient à ce jour quelque cent mille personnes, directement ou indirectement.
Des milliers de personnes ont manifesté le 2 mars à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) devant le siège du chef du gouvernement à Tunis. Ils dénoncent la détérioration de la situation sociale et économique.
Alors que les principales figures de l’opposition sont en prison ou visées par des procédures judiciaires, les noms d’éventuels concurrents commencent à émerger.
Le président tunisien, qui a eu 66 ans le 22 février, est très discret sur sa vie privée ou ses origines familiales. Mais ses fréquentes déambulations dans la capitale et son intérêt pour certains monuments datant des années 1950-1960 livrent des indices intéressants sur sa jeunesse et son parcours.
L’ancien chef de l’État Moncef Marzouki, critique virulent de l’actuel président, Kaïs Saïed, a été condamné par contumace à huit ans de prison ferme pour tentative de « provoquer le désordre » dans le pays.
En Tunisie, la société d’ingénierie traverse une forte période de turbulences après l’arrestation de son fondateur Mohamed Frikha. Les investisseurs craignent l’arrêt de ses ambitieux projets spatiaux et technologiques.
Le mandat de Wadie Jary, président de la FTF incarcéré depuis le 26 octobre dernier, va prendre fin le 9 mars prochain. Son successeur devra rapidement nommer un nouveau sélectionneur pour l’équipe nationale.
Alors que plusieurs opposants politiques emprisonnés ont entamé cette semaine une grève de la faim, à l’occasion du premier anniversaire de leur arrestation, familles et ONG appellent une nouvelle fois à leur remise en liberté.
En travaux depuis juin 2022, le complexe sportif doit rouvrir ses portes en novembre 2024. Seulement, le chantier n’avance pas. Le 7 février, le ministre des Sports Kamel Deguiche a indiqué que Tunis envisageait de solliciter une aide chinoise pour terminer les travaux.
L’Organisation Internationale pour les migrations a déjà dénombré 154 disparitions en mer depuis le début de cette année. À Sfax, l’un des principaux points de départ des passeurs en Tunisie, les familles se mobilisent pour tenter d’obtenir des nouvelles de leurs proches.
Il a suffi que la ministre des Finances déclare devant les députés qu’un inventaire des bijoux détenus dans les coffres du Trésor – ceux des beys, ainsi que ceux confisqués au clan Ben Ali – était en cours pour relancer les fantasmes.
Dans une nomination aussi tardive qu’inattendue, le président tunisien a nommé Fethi Zouhair Nouri à la tête de la Banque centrale de Tunisie. Un profil moins clinquant que celui de son prédécesseur.
C’est désormais officiel, la présidentielle tunisienne se tiendra bien au mois d’octobre 2024. Même s’il part largement favori, l’actuel chef d’État devra se méfier des frasques et des dérapages de son seul concurrent sérieux : lui-même.
Arrêtés il y a un an pour suspicion de complot contre la sûreté de l’État, plusieurs responsables de l’opposition entament une grève de la faim pour protester contre une « détention abusive ».
Alors que des traces de présence humaine vieilles de 100 000 ans viennent d’être découvertes au Maroc, un humoristes tunisien relance la « rivalité » qui se joue entre pays d’Afrique du Nord pour savoir où est née la civilisation la plus ancienne.
Les films « Take my breath », de la réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh, et « The Needle », d’Abdelhamid Bouchnak, explorent la question de l’intersexualité, un sujet encore méconnu. Et tabou.
Poursuites judiciaires, redéfinition d’une ligne politique, choix de nouveaux dirigeants, difficultés financières… Le parti au référentiel islamique se cherche.
Alors que des cartes d’identité biométriques devraient être nécessaires dès la fin de 2024 pour obtenir un passeport, la loi portant sur ces documents est encore loin d’être adoptée.
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
Un deuxième tour de scrutin était organisé le 4 février en Tunisie dans les circonscriptions où aucun candidat n’avait été élu au premier tour, fin décembre. Une fois encore, le taux de participation annoncé – un peu plus de 12 % – est dérisoire.
Nouvelle déconvenue pour Kaïs Saïed. Deux filles de Zine el-Abidine Ben Ali, ainsi que sa belle-sœur, vont pouvoir récupérer leurs biens. Une décision européenne qui provoque colère et incompréhension en Tunisie.