La Haica, l’instance chargée de la régulation des médias en Tunisie, a fait appliquer la décision de fermer la chaîne de télévision privée Nessma TV, au motif qu’elle ne dispose pas d’une « autorisation légale ». Si certains dénoncent une atteinte à la liberté d’expression, d’autres font un rapprochement avec les ambitions politiques présumées du patron de la chaîne.
Nidaa Tounes a depuis le 13 avril deux présidents, le directeur exécutif sortant Hafedh Caïd Essebsi et le chef du groupe parlementaire Sofiane Toubel. Entre les deux hommes, le divorce est consommé.
Résultats 2018, finance islamique, banques d’affaires… Ahmed El Karm, le président du directoire d’Amen Bank, fait le bilan de l’année écoulée et dévoile les ambitions de l’établissement tunisien dans des secteurs embryonnaires.
Tunis reproche à Moncef Kartas, membre du panel d’experts des Nations unies pour la Libye arrêté le 26 mars, d’avoir notamment « reçu et divulgué des données sécuritaires importantes sur la lutte antiterroriste ».
En plein remodelage du pouvoir, les autorités algériennes ont ouvert des enquêtes sur des faits de corruption. L’annonce a fait l’effet d’un règlement de comptes. Les Tunisiens aussi avaient érigé la lutte contre ce fléau en priorité de leur transition. Mais huit ans après, les avancées sont lentes et la méfiance encore de mise.
Alors que plusieurs vols de Tunisair ont été annulés cette semaine, déclenchant la colère des passagers, les syndicats de pilotes ont été pointés du doigt. Karim Elloumi, président de la Fédération tunisienne des pilotes de ligne (FTPL), réfute tout mouvement de grève et pointe des problèmes techniques récurrents. Il s’inquiète également du niveau sécurité des appareils.
Les rumeurs d’infiltration étrangère vont bon train en Tunisie, après les déclarations ambiguës du ministre de la Défense faisant état de l’arrivée d’Européens par mer et par terre depuis la Libye. De leur côté, les chancelleries du Vieux Continent évoquent des opérations concertées avec les autorités tunisiennes. Explications.
Élu le 7 avril secrétaire général d’Al-Massar, formation issue du Parti communiste tunisien, Faouzi Charfi, chirurgien orthopédiste de formation, réussira-t-il à donner un second souffle à la gauche ?
« Les examens nationaux, la rentrée scolaire et la saison touristique, ainsi que le retour des Tunisiens résidant à l’étranger font partie des priorités du gouvernement dans la période à venir », a précisé mercredi le chef du gouvernement dans une allocution télévisée, au cours de laquelle il a présenté la feuille de route du gouvernement pour les six prochains mois.
Les principaux indicateurs le montrent sans équivoque : huit ans après le soulèvement populaire, la Tunisie se trouve toujours dans une situation économique et sociale que l’on peut, sans crainte de se tromper, qualifier de critique.
À 61 ans, le professeur de droit Kaïs Saïed brigue la présidence de la République tunisienne en tant que candidat indépendant. En attendant le scrutin du 17 novembre, il figure en deuxième position dans les sondages.
En 2017, les transactions en ligne en Tunisie ont atteint 166 millions de dinars (48 millions d’euros), faisant du pays la quatrième nation en Afrique et la 79e à l’échelle mondiale en 2018, selon l’ONU. Un volume qui pourrait être très largement supérieur, à en croire certains acteurs qui réclament la levée de nombreux obstacles.
Après avoir régulièrement renvoyé son congrès électif depuis 2014, Nidaa Tounes a depuis samedi deux présidents, le directeur exécutif sortant Hafedh Caïd Essebsi et le chef du groupe parlementaire Sofiane Toubel. Une situation aussi inédite qu’embarrassante, à quelques mois d’échéances électorales décisives.
Le parti du président tunisien Beji Caïd Essebsi, secoué par des conflits internes, est de nouveau dans la tourmente après l’élection de deux directions rivales, à quelques mois d’échéances électorales majeures.
En Tunisie comme au Maroc, les routes du vin sont le nouveau filon des offices du tourisme. Une bonne manière d’attirer une clientèle étrangère comme locale, mais aussi de mettre en valeur l’arrière-pays.
Surfant sur une demande intérieure exigeante et sur la mode des « vins du monde », les producteurs d’Afrique du Nord misent aujourd’hui sur la qualité pour s’imposer sur les marchés nationaux et internationaux.
Le congrès électif de Nidaa Tounes, qui s’est tenu ce week-end, aurait dû annoncer ses résultats mardi 9 avril, mais le parti joue les prolongations pour désigner son bureau exécutif. Alors que les organisateurs rappellent que le règlement leur laisse quinze jours pour ce faire, Jeune Afrique décrypte les différentes tendances qui s’affrontent.
Après le décès du président et fondateur de l’emblématique groupe tunisien, le 4 avril, le conseil d’administration de Poulina s’est réuni ce 10 avril. Le but de cette réunion : entériner la nomination de Khaled Bouricha à la tête du groupe, même si l’information ne sera officialisée que via une publication du journal officiel.
Le nouveau parti politique, lancé fin janvier par des proches de l’actuel chef de gouvernement Youssef Chahed, précisera sa composition à l’occasion d’une grand-messe prévue fin avril dans la capitale.
Attendu et réclamé par les militants depuis 2014, Nidaa Tounes a démarré son congrès électif le 6 avril à Monastir. Si les travaux doivent se clôturer mardi, le président Béji Caïd Essebsi a toutefois créé la confusion sur sa possible candidature à la prochaine présidentielle et en demandant à Youssef Chahed de réintégrer le parti.
Les fondateurs de douze jeunes pousses tunisiennes ont reçu de la part du Premier ministre les premiers labels « Startup Act », qui leur permettront notamment de bénéficier d’avantages fiscaux et d’un fonds de garantie.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a estimé samedi lors du congrès électif de Nidaa Tounes qu’il fallait « ouvrir la porte aux jeunes » en vue de l’élection présidentielle du 17 novembre. Il a également demandé à son parti de « réintégrer » dans ses rangs le chef du gouvernement Youssef Chahed.
Dix-neuf ans après sa disparition, le 6 avril 2000, le président Habib Bourguiba (1957-1987) est un symbole récupéré par de nombreux responsables politiques tunisiens. Un paradoxe à l’heure de l’apprentissage démocratique, mais aussi l’expression d’un vide idéologique et de l’absence criante d’hommes d’État.
Le PDG et fondateur de Poulina Group Holding (PGH), Abdelwahab Ben Ayed, est décédé le 4 avril. Son rigorisme aura permis à la poulaillerie d’origine de devenir un empire aux milles ramifications.
À quelques mois des scrutins législatifs et présidentiel, Hamma Hammami, candidat de la coalition du Front populaire, et Mohamed Abbou, pressenti pour représenter le Courant démocratique, proposent aux électeurs tunisiens deux visions de la gauche.
Rongé par de graves dissensions internes, frappé de discrédit pour ses promesses non tenues, menacé par l’émergence de formations concurrentes, le parti présidentiel tente désespérément de rebondir.
Le ministère tunisien des Finances vient d’emprunter 356 millions d’euros à 12 banques tunisiennes. Cette décision augmente le risque d’insolvabilité des banques et pourrait coûter très cher à l’État, si le cours du dinar continue de baisser.
Selon nos sources, Moncef Kartas, membre du panel d’experts des Nations unies pour la Libye arrêté le 26 mars à Tunis, devait présenter, en marge du sommet de la Ligue arabe, les conclusions de son enquête sur les livraisons d’armes à des milices libyennes entre 2012 et 2013.
La date du premier tour de l’élection présidentielle a finalement été modifiée au 17 novembre par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE). La date initiale coïncidait avec la fête du Mouled. Pour Anis Jarboui, membre du conseil de l’ISIE, l’argument retenu est d’ordre économique. Interview.