Nadia El Fani, réalisatrice franco-tunisienne, était cette année la présidente du Jury Documentaires de la 26e édition du Fespaco. Elle explique pourquoi elle n’y reviendra pas.
Une centaine d’Algériens et de Tunisiens ont manifesté samedi à Tunis en soutien aux mobilisations en Algérie voisine contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
À Ben Guerdane, région affectée par le chômage et l’économie informelle, le ministre tunisien du Commerce et celui de l’Équipement, Omar Behi et Nourredine Selmi, ont inauguré le 7 mars les travaux d’une nouvelle zone franche. Inspiré du modèle doubaïote, ce futur hub logistique agrémenté d’une zone commerciale pourrait ouvrir en 2021.
La présidence de la République tunisienne a prolongé jusqu’au 5 avril l’état d’urgence, en vigueur dans le pays depuis une série d’attaques jihadistes sanglantes en 2015.
Le 7 mars 2016, des combattants de l’organisation État islamique (Daesh en arabe) attaquaient Ben Guerdane, dans le sud tunisien, causant 20 morts parmi les forces de sécurité et les civils. Trois ans plus tard, les habitants sont encore sous le choc et se sentent abandonnés par l’État central, malgré l’annonce de plusieurs projets économiques.
Alors que l’État vient d’accorder des augmentations salariales, la Banque centrale tunisienne a relevé pour la troisième fois en un an le taux d’intérêt directeur pour lutter contre l’inflation.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé mercredi que les scrutins législatifs et présidentiel en Tunisie se tiendront respectivement les 6 octobre et 10 novembre 2019 (la date de ce dernier a depuis été décalée d’une semaine pour ne pas coïncider avec la fête du Mouled).
Sujets de société, place de la religion dans la vie politique… À 54 ans, le Tunisien Lotfi Zitoun n’hésite pas à aller à rebours de la majorité conservatrice du parti islamiste Ennahdha.
Conjoncture mauvaise et perspective morose, c’est le constat des experts libéraux réunis par le Conseil d’analyses économiques tunisiens, l’Arab Financial Consultants (AFC), et l’agence de coopération internationale allemande, GIZ, le 28 février à Tunis. Tour d’horizon des données macroéconomiques qui ne poussent pas à l’optimisme.
La décentralisation est l’un des chevaux de bataille du gouvernement de Youssef Chahed, mais les bonnes intentions sont désormais à l’épreuve des faits et de la vigilance de la société civile. L’observatoire de l’activité de l’Assemblée Al Bawsala dénonce ainsi des retards dans la publication des décrets d’application.
Après le relèvement de 100 points de base du taux directeur de la banque centrale de Tunisie (BCT), ce professeur de sciences économiques estime que la mesure ne suffira pas à lutter efficacement contre l’inflation.
« Nous dévoilerons d’autres éléments si nécessaire », avaient prévenu les avocats du comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, les deux leaders de la gauche tunisienne assassinés en 2013. Samedi 2 mars, ils ont mis leur menace à exécution en convoquant une conférence de presse pour de nouvelles révélations.
La présidence du gouvernement a notifié officiellement à la Compagnie générale des salines de Tunisie (Cotusal), le 27 février, sa décision de ne pas prolonger la convention qui permettait à la filiale du groupe français Salins de bénéficier de tarifs d’exploitation extrêmement bas.
La présidence de la République a présenté mercredi 27 février à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) son projet de loi sur l’égalité dans l’héritage. L’initiative, qui modifie profondément le Code du statut personnel octroyant leurs droits aux femmes en 1956, a été vivement critiqué par les députés d’Ennahdha.
Le groupe de logistique français Gefco, très présent le secteur automobile, bénéficie pleinement de la croissance du constructeur au lion sur la zone. Mais pas seulement.
Des beys à Youssef Chahed, en passant par la présidence de Habib Bourguiba, ils sont les témoins de l’histoire nationale et de ses soubresauts. Visite guidée.
Entre admiration et crainte d’une récupération islamiste ou étrangère dont ils pourraient subir les conséquences, les manifestations massives qui agitent l’Algérie depuis vendredi 22 février ne laissent pas indifférents les voisins tunisiens. Ambiance.
Face à la défiance vis-à-vis de la classe politique, les partis tunisiens sont en quête d’attention, et d’adhérents. Quoi de mieux que le web pour se refaire une image et partir à la conquête des cœurs ? Chacun sur leur position idéologique, Ennahdha et Tahya Tounes peaufinent ainsi leur stratégie numérique.
Censé renouveler les instances dirigeantes de Nidaa Tounes, son congrès, prévu début avril, a du plomb dans l’aile. Enjeu de luttes de pouvoir, sa préparation cristallise les tensions. Par-delà les clans, différentes visions de la gestion à venir du parti s’affrontent. Des comptes qui se règlent en interne, mais aussi au tribunal.
La direction de la compagnie grecque Aegean a annoncé la montée en puissance de son réseau international avec l’ouverture de nouvelles lignes directes depuis Athènes vers Casablanca, Tunis et Marrakech.
Avec la chute du dinar tunisien, la hausse du prix du pétrole et l’accumulation des impayés, la Société tunisienne d’électricité et du gaz est en situation critique. Pour autant, son directeur général Moncef Harrabi, dit avoir un plan de sortie de crise, et dément tout rumeur de faillite.
Face à la presse ce jeudi 21 février, Selim Azzabi, coordinateur général de Tahya Tounes, a répondu aux questions des journalistes concernant l’organisation et le positionnement politique de cette nouvelle formation qui ambitionne, à neuf mois des élections, d’insuffler une nouvelle dynamique au paysage politique tunisien.
Attendu depuis plusieurs mois, l’amendement du code électoral est étudié actuellement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Après deux jours de débats, les députés ne sont pas parvenus à se mettre d’accord, notamment concernant un redécoupage des circonscriptions, enjeu majeur en vue du scrutin législatif de fin d’année.
La défaite annoncée de l’organisation État islamique (EI) pose la question du retour de ses combattants, mais aussi des membres de leurs familles. Au total, 2 000 enfants et 1 000 femmes sont actuellement détenus dans les camps du nord-est de la Syrie et dans les prisons libyennes. Parmi eux, un sur dix est Tunisien, mais seuls trois jeunes ont pour le moment été rapatriés.
Marouane Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a de nouveau sorti, le 19 février, l’artillerie lourde dans sa lutte contre l’inflation en augmentant le taux directeur de 100 points de base, passant de 6,75 % à 7,75 %.
Nommée émissaire pour la jeunesse de l’Union africaine, la Tunisienne Aya Chebbi, qui se définit comme une « féministe panafricaniste », entend bien faire entendre la voix des jeunes sur le continent.
Né à Lyon, l’attaquant Anice Badri (28 ans) n’a pas réussi à percer en France. Devenu l’un des hommes clés de l’Espérance Tunis, qu’il a rejoint en 2016, il a grandement contribué au triomphe du club en Ligue des champions la saison dernière. Jeune Afrique vous résume son parcours en cinq anecdotes.
Le second voyage officiel du chef du gouvernement à Paris, du 13 au 15 février, a suscité l’intérêt des Tunisiens, qui se sont empressés d’en décoder chaque étape. Si ceux qui scrutaient les intentions politiques du locataire de la Kasbah sont restés sur leur faim, d’autres n’ont pas manqué de relever des maladresses de communication.
14 Tunisiens avaient été pris en otage alors qu’ils se rendaient en bus à la raffinerie de pétrole dans laquelle ils travaillent. Ils ont été libérés par les forces de sécurité libyennes. Ce n’est pas la première fois que des Tunisiens sont pris pour cible en Libye.
Ex-ministre de l’Emploi, membre fondateur d’Afek Tounes et aujourd’hui indépendant, Faouzi Abderrahmane s’inquiète de la situation politique dans son pays.