Entre islamistes et « modernistes », le petit jeu des alliances a repris de plus belle en Tunisie. Avec en point de mire les législatives d’octobre et la présidentielle de novembre.
Sept personnes ont été arrêtées dans la nuit de samedi à dimanche dans le centre-est de la Tunisie, dans le cadre de troubles en réaction au décès d’un vacancier tunisien lors de son interpellation par la police, a-t-on appris de source judiciaire.
Dans un climat de fortes tensions sociales, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est très entouré… y compris par des gardes du corps. Cadre au sein de la même centrale syndicale, Sofiène, son fils, assure la relève et s’appuie sur de puissants réseaux, notamment dans le secteur de l’énergie.
Les travailleurs ont été kidnappés, jeudi, par des éléments armés libyens à la périphérie de la ville de Zaouïa (48 km à l’ouest de Tripoli), ont indiqué les autorités tunisiennes. Il s’agit de la plus importante prise d’otage depuis l’enlèvement, le 12 juin 2015, de dix agents consulaires.
Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a achevé vendredi 15 février un déplacement officiel de trois jours dans la capitale française, au cours duquel il a notamment rencontré le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Édouard Philippe. Retour sur cette importante visite avec le président du groupe d’amitié France-Tunisie au Sénat, Jean-Pierre Sueur.
Au troisième jour de son déplacement parisien, le chef du gouvernement tunisien a participé au 2e Forum économique franco-tunisien, organisé vendredi 15 février au Sénat, où l’ambition d’Emmanuel Macron de multiplier par deux les investissements français en Tunisie d’ici 2022 a été largement rappelée.
Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a tenu une conférence intitulée « réussir la démocratie avec les jeunes », jeudi 14 février à l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris, dans le cadre d’une visite de trois jours dans la capitale française.
Depuis mercredi, le chef du gouvernement tunisien est en visite de travail pour trois jours dans la capitale française. Alors qu’il est notamment apparu ce jeudi matin aux côtés d’Édouard Philippe à Matignon, retour sur les premiers temps fort de son déplacement.
Le 30 janvier, les députés tunisiens ont élu ce juriste à la tête de l’Isie, l’instance chargée d’organiser les élections. Un poste clé : une présidentielle et des législatives sont prévues cette année.
Ex-directeur de la brigade anti-terroriste puis de la Sûreté touristique, Saber Laajili est détenu à Tunis depuis mai 2017 pour ses liens présumés avec des milices libyennes. L’un de ses avocats dénonce une détention abusive, s’appuyant notamment sur une décision rendue en novembre par le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA). Interview.
Le chef du gouvernement sera en visite dans la capitale française du mercredi 13 au vendredi 15 février. Il rencontrera notamment son homologue Édouard Philippe et le président Emmanuel Macron.
En ces temps de pénurie en Tunisie, il est un domaine qui ne connaît pas la crise : la création partisane dans la perspective des législatives et de la présidentielle de la fin d’année.
Alors que l’Égypte prend la présidence de l’Union africaine, certains diplomates subsahariens s’interrogent sur la place des pays d’Afrique du Nord au sein du continent et de l’institution panafricaine. Des doutes sans fondement, pour le président tunisien Béji Caïd Essebsi.
La justice tunisienne a condamné samedi sept accusés à la prison à vie dans les procès des attentats du Bardo et de Sousse en 2015, après une dizaine d’audiences réparties sur un an et demi, apportant des réponses incomplètes sur les responsabilités.
Le roi Mohammed VI a nommé un nouvel ambassadeur en Tunisie. Hassan Tariq, ancien député de gauche, rompu au dialogue avec les islamistes et connaisseur du mouvement syndical, devrait s’y montrer à l’aise.
Il y a 61 ans, jour pour jour, la France bombardait Sakiet Sidi Youssef, dans une Tunisie indépendante depuis deux ans. La raison invoquée par la France ? Le village était une base arrière de l’Armée de libération nationale algérienne (ALN). Retour sur la montée des tensions diplomatiques entre la France et la Tunisie.
Un accord a été trouvé entre le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), jeudi 7 février. Prévoyant une augmentation globale du salaire des fonctionnaires, il a eu pour effet de suspendre le mot d’ordre de grève générale annoncée pour fin février.
L’affaire de la maltraitance, des abus et de la radicalisation subis par les enfants d’une école coranique à Regueb (Centre) pousse l’État tunisien à fermer d’autres établissements et à accélérer le vote d’une loi sur les jardins d’enfants et les crèches, sans prendre en compte les avis de la société civile.
Les récentes révélations de son comité de défense ont permis de relancer l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd. Mais six ans jour pour jour après les faits, de nombreuses questions entourent toujours la disparition du leader de la gauche tunisienne.
« Ne soyez pas effrayés si le sang coule demain en Tunisie. » Ces mots que Chokri Belaïd avait adressés aux Tunisiens, peu avant sa mort, il y a six ans jour pour jour, disent combien ce militant convaincu n’était pas dupe de ce que tramaient les forces politiques. Au point d’avoir prévu et anticipé tout ce que le pays a vécu depuis 2013.
Le Club africain de Tunis a subi à Lubumbashi une véritable humiliation, samedi dernier en Ligue des champions (0-8). Les Tunisiens ont fait passer des tests médicaux à tous leurs joueurs, pour tenter d’expliquer ce naufrage. En RDC, l’initiative passe mal…
Alors que l’opinion publique s’indigne après la fermeture pour maltraitances et abus sexuels d’une école coranique à Regueb (centre), des responsables du parti islamiste Ennahdha dénoncent une « conspiration ». Explications.
Le chef du gouvernement aurait prévu de quitter son poste courant mars, afin de se consacrer à la campagne électorale de la nouvelle formation créée par ses proches.
Deux ans après sa prise de fonctions, le dirigeant tunisien dresse son bilan et livre les ambitions du groupe chargé de vendre les entreprises confisquées après la révolution.
Les députés de l’ARP (Assemblée des représentants du peuple) ont élu Nabil Baffoun à la tête de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), après des mois de tractations. Le renouvellement du tiers des membres de l’instance a également eu lieu. L’Isie est donc désormais, enfin, opérationnelle pour préparer les législatives et la présidentielle de 2019.
Trois ans après sa création, la start-up tunisienne, basée à Tunis, a levé plus de 2,2 millions de dinars (761 000 euros). Elle permet à ses clients d’ajuster leur offre à la concurrence sur le web.
Si Ennahdha a décidé en 2016 de séparer son action politique de la prédication, les références religieuses essentielles n’ont pas changé. Minoritaire mais incontournable à l’Assemblée nationale, elle adopte un positionnement centriste et pratique le consensus.
Le Conseil de l’Union européenne a décidé de lever le gel des avoirs de Marwan Mabrouk. La décision, rendue publique le 29 janvier, était très attendue en Tunisie, où l’ONG I Watch soupçonne le gouvernement d’avoir directement envoyé une demande à l’UE en faveur de l’homme d’affaires.
Officiellement lancé le 27 janvier à Monastir, le parti Tahya Tounes promet d’opter pour un fonctionnement démocratique mais ses structures doivent encore être mises en place et ses représentants élus. Ses soutiens potentiels, dont d’anciens de Nidaa Tounes, attendent des garanties.