Alors que la plainte de Slim Riahi contre Youssef Chahed et plusieurs de ses proches a été déboutée par la justice militaire, l’absence prolongée à l’étranger du secrétaire général de Nidaa Tounes suscite des interrogations. Entre accusations de fuite et complot politique, les hypothèses vont bon train. Décryptage.
Interpellé par le comité de défense Belaïd-Brahmi, Béji Caïd Essebsi a saisi le Conseil de sécurité nationale – qu’il préside. Alors qu’Ennahdha accuse le chef de l’État d’ingérence politique, ses responsables mettent en avant la « collégialité » de l’organe. Qu’en est-il ? Décryptage.
Actuellement 45e au classement ATP, le Bizertin Malek Jaziri n’a pas un parcours classique. Dans un pays où le tennis commence seulement à percer, sa popularité, comme celle de Ons Jabeur, contribue au développement de sa discipline.
Hichem Turki, le directeur général de Novation City, souhaite que le techno-pôle devienne un phare de la mécatronique pour le Maghreb et la Méditerranée, voire pour l’Afrique.
La Tunisie aura du mal à briser la spirale infernale de la dette puisque, d’une année à l’autre, l’État est dans l’incapacité de relancer l’investissement.
Pour se libérer de la dépendance au gaz naturel et réduire les coûts de production, l’État tunisien s’est enfin résolu à exploiter l’immense potentiel éolien et solaire du pays.
Huit ans après la révolution, qu’en est-il de la liberté d’expression ? Elle reste un idéal toujours convoité mais jamais atteint. Et à cet égard, la Tunisie est loin d’être une exception.
L’Instance vérité et dignité (IVD) a publié fin novembre une décision-cadre portant sur les critères de réparation et de réhabilitation des victimes des violations des différents régimes qui se sont succédé de 1956 à 2013. Si cette mesure concerne 10 000 bénéficiaires, son financement fait débat.
Huit ans après la « révolution du jasmin », l’ambiance en Tunisie ne cesse d’osciller entre maussaderie et catastrophisme. Mais la révolution ne déchante pas, elle décante.
À un an des élections générales en Tunisie, les alliances se font et se défont. Un nouveau bloc parlementaire soutient désormais le chef du gouvernement… contre le parti présidentiel, mis en minorité. Mais les grands équilibres politiques ont-ils changé pour autant ?
Selon Lotfi Zitoun, membre du bureau exécutif d’Ennahdha, le bicéphalisme et l’absence de consensus freinent le pays depuis cinq ans et mettent désormais en péril le processus démocratique.
Pour moderniser son image et élargir son électorat, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha compte sur sa jeune garde, qu’il a opportunément mise en avant.
Depuis le début de semaine, les enseignants du secondaire boycottent les examens. Une situation devenue intenable, alors que le conflit entre le gouvernement et la fédération syndicale des enseignants du secondaire – affiliée à l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) – se prolonge depuis la révolution de 2011.
Deuxième destination du continent en matière de tourisme médical, le pays accueille de nombreux patients maghrébins et subsahariens. Et pas seulement pour des opérations de chirurgie esthétique.
Suite à la proposition algérienne de convoquer une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA), la Tunisie et la Mauritanie se sont manifestées pour l’organiser.
Nouveaux jeux de chaises musicales dans l’administration tunisienne. Nabil Bziouech, ex-cadre du ministère du Tourisme, est depuis peu conseiller en charge des dossiers économiques auprès de la présidence de la République.
Au centre des tourments de la classe politique et des Tunisiens, l’instance de justice transitionnelle divise depuis sa création. La juriste spécialisée Céline Bardet analyse pour Jeune Afrique les raisons de ces divergences d’opinion.
À un an des élections générales de 2019, les alliances politiques volent en éclat, et avec elles l’omerta sur des affaires sensibles et gênantes pour le mouvement Ennahdha. Jeune Afrique fait le point sur les principaux dossiers dans lesquels le parti islamiste est mis en cause.
Douze personnes soupçonnées d’appartenir au groupe jihadiste État islamique ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur un attentat-suicide perpétré en octobre à Tunis, a annoncé vendredi 30 novembre le ministère de l’Intérieur.
Crispations autour de la visite de Mohamed ben Salman, confirmation de l’existence d’une « chambre noire » au ministère de l’Intérieur et soupçons dans le dossier des meurtres de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi… Ennahdha est sur les dents.
La Tunisie revendiquait déjà huit sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, mais le savoir-faire des potières de Sejnane (nord) est le premier bien immatériel à recevoir ce label.
Même génération – 53 et 59 ans -, intérêt partagé pour la culture : a priori, tout aurait dû rapprocher le ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine el-Abidine, du producteur Habib Bel Hedi. Mais l’ancien laudateur de Ben Ali et l’homme de gauche sont à couteaux tirés.
S’intégrant dans une tournée du monde arabo-musulman, la visite officielle de Mohamed Ben Salman à Tunis, première d’un membre de la famille royale saoudienne depuis la révolution de 2011, s’est déroulée de façon convenue, même si elle a dû être écourtée en raison de l’hostilité manifestée par la société civile.
L’annonce de la visite du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, prévue le 27 novembre à Tunis, a provoqué une levée de boucliers au sein de la société civile.
Alors que le pouvoir tunisien tâtonne, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) fait pratiquement à elle seule figure de contre-pouvoir. Analyse d’un succès.