L’annonce de la visite du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, prévue le 27 novembre à Tunis, a provoqué une levée de boucliers au sein de la société civile.
Alors que le pouvoir tunisien tâtonne, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) fait pratiquement à elle seule figure de contre-pouvoir. Analyse d’un succès.
Slim Riahi, le secrétaire général de Nidaa Tounes, a annoncé avoir porté plainte contre le chef du gouvernement pour tentative de coup d’État. Sans le pointer directement, Youssef Chahed a dénoncé le lendemain « les tentatives de certains d’envenimer la situation politique ».
La nomination de René Trabelsi le 13 novembre dernier a été très commentée. Le nouveau ministre tunisien du Tourisme, qui réfute les rumeurs dont il est la cible, revient pour Jeune Afrique sur son ambition pour le secteur.
Le président de la République tunisienne a choisi de diriger, vendredi 23 novembre, le Conseil des ministres au cours duquel deux projets de loi importants ont été adoptés, concernant l’état d’urgence et l’égalité dans l’héritage.
Tarek Cherif, 63 ans, président de la Conect, deuxième centrale patronale du pays, et Noureddine Taboubi, 57 ans, secrétaire général de l’UGTT, ne sont décidément pas sur la même longueur d’onde. Leur relation, tendue, parfois houleuse, reste cependant toujours respectueuse.
Suivie à près de 95 %, la grève générale dans la fonction publique décrétée par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) est généralement un bon indicateur du climat social dans le pays.
La nomination le 19 novembre de Riadh Mouakher, ex-ministre des affaires locales et de l’Environnement, au poste de secrétaire général du gouvernement, interroge. Elle dénote d’autant plus qu’il est habituellement réservé à des technocrates.
Accusations envers d’ex-ministres, affirmation du poids d’Ennahdha au sein de l’exécutif, retour à un lexique religieux… Le discours de Rached Ghannouchi, prononcé le 17 novembre à l’Assemblée, a marqué un nouveau cap dans la rhétorique de son parti. Une sortie de route calculée ? Décryptage de Maryam Ben Salem, politologue.
Depuis bientôt un an, le grand rabbin de Tunisie ne perçoit plus aucun salaire de la part de l’État tunisien, contrairement à ce que la Constitution garantit.
Face à l’échec des négociations avec le gouvernement, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a confirmé qu’une grève générale de la fonction publique aurait bien lieu le 22 novembre. Plus de 300 000 agents de l’État devraient être concernés.
Pour désamorcer les engins explosifs disséminés par les groupes terroristes dans l’Ouest, le pays s’est doté d’un centre d’excellence. Nous l’avons visité, en exclusivité.
Depuis la révolution, la Tunisie tente de restructurer et d’équiper ses services de la Défense et de l’Intérieur, à grands renforts de partenariats internationaux. Une coopération dont se félicite l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Patrice Bergamini, pour qui le tout-sécuritaire ne doit toutefois pas être la seule réponse.
La directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations, Boutheina Ben Yaghlane, souhaite dynamiser un secteur financier postrévolution encore frileux.
En discussion depuis plusieurs mois, l’amendement de la loi électorale a été examiné par la commission parlementaire concernée qui a décidé – à son niveau – d’augmenter le seuil de représentativité à 5%. Mort des petits partis ou efficacité renforcée ? L’impact d’une telle mesure fait débat.
Samedi 17 novembre, lors d’une réunion de son parti à l’Assemblée, le président d’Ennahdha a qualifié certains ministres limogés lors du dernier remaniement de « corrompus et incompétents ». Trois d’entre eux ont d’ores et déjà annoncé leur intention de porter plainte.
La kamikaze ayant perpétré fin octobre un attentat à Tunis avait prêté allégeance au groupe jihadiste État islamique (EI), a affirmé lundi le ministre de l’Intérieur.
La start-up tunisienne créée en 2011 et spécialisée dans la biotechnologie entre en activité ce jeudi. Le procédé d’extraction utilisé, au CO2 supercritique, est une première en Tunisie.
Le cafouillage règne après la création d’une association antiraciste en Tunisie, autour de son appartenance ou non à la Licra, basée en France. Face au tollé, la section tunisienne a été suspendue.
Après « Hedi », primé en 2016 au festival de Berlin, le réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia revient avec « Mon cher enfant », un film original sur le désarroi d’un père dont le fils a sombré dans l’extrémisme.
Malgré douze mois chaotiques, l’opérateur historique tunisien affiche de bons résultats qui lui permettent de se projeter sur le marché de la fibre, en pleine expansion.
À quelques jours de l’examen d’un projet sensible de la Colibe, le timing du remaniement initié par le chef du gouvernement Youssef Chahed ne doit rien au hasard.
Tard dans la nuit du 12 au 13 novembre, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a finalement approuvé le remaniement ministériel proposé par le chef du gouvernement Youssef Chahed une semaine plus tôt.
Lors d’une nouvelle conférence de presse, lundi 12 novembre, le comité de défense des deux leaders de la gauche assassinés en 2013 a affirmé que le juge d’instruction a accrédité l’existence d’une « chambre noire » au sein du ministère de l’Intérieur.
Le documentaire égyptien « Amal », censuré en Égypte mais en lice dans la compétition officielle du festival de cinéma des JCC à Tunis, redonne aux femmes égyptiennes leur place dans la révolution de 2011, à travers la vie d’une adolescente militante.
Tunis était en liesse vendredi soir après que le club de foot tunisois de l’Espérance a remporté, à l’approche de son centenaire, le plus beau cadeau d’anniversaire qui soit : une troisième Ligue des champions d’Afrique, face au mastodonte égyptien d’Al-Ahly.
La Tunisie est le premier pays arabe à avoir légiféré pour combattre les actes racistes, qui se banalisent en Europe et se multiplient au Maroc, en Algérie ou en Tunisie, trois pays devenus des terres de transit pour les migrants subsahariens.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a critiqué jeudi 8 novembre le remaniement décidé cette semaine par le Premier ministre Youssef Chahed, tout en démentant avoir un « désaccord » avec ce dernier.