Un accord a été trouvé entre le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), jeudi 7 février. Prévoyant une augmentation globale du salaire des fonctionnaires, il a eu pour effet de suspendre le mot d’ordre de grève générale annoncée pour fin février.
L’affaire de la maltraitance, des abus et de la radicalisation subis par les enfants d’une école coranique à Regueb (Centre) pousse l’État tunisien à fermer d’autres établissements et à accélérer le vote d’une loi sur les jardins d’enfants et les crèches, sans prendre en compte les avis de la société civile.
Les récentes révélations de son comité de défense ont permis de relancer l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd. Mais six ans jour pour jour après les faits, de nombreuses questions entourent toujours la disparition du leader de la gauche tunisienne.
« Ne soyez pas effrayés si le sang coule demain en Tunisie. » Ces mots que Chokri Belaïd avait adressés aux Tunisiens, peu avant sa mort, il y a six ans jour pour jour, disent combien ce militant convaincu n’était pas dupe de ce que tramaient les forces politiques. Au point d’avoir prévu et anticipé tout ce que le pays a vécu depuis 2013.
Le Club africain de Tunis a subi à Lubumbashi une véritable humiliation, samedi dernier en Ligue des champions (0-8). Les Tunisiens ont fait passer des tests médicaux à tous leurs joueurs, pour tenter d’expliquer ce naufrage. En RDC, l’initiative passe mal…
Alors que l’opinion publique s’indigne après la fermeture pour maltraitances et abus sexuels d’une école coranique à Regueb (centre), des responsables du parti islamiste Ennahdha dénoncent une « conspiration ». Explications.
Le chef du gouvernement aurait prévu de quitter son poste courant mars, afin de se consacrer à la campagne électorale de la nouvelle formation créée par ses proches.
Deux ans après sa prise de fonctions, le dirigeant tunisien dresse son bilan et livre les ambitions du groupe chargé de vendre les entreprises confisquées après la révolution.
Les députés de l’ARP (Assemblée des représentants du peuple) ont élu Nabil Baffoun à la tête de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), après des mois de tractations. Le renouvellement du tiers des membres de l’instance a également eu lieu. L’Isie est donc désormais, enfin, opérationnelle pour préparer les législatives et la présidentielle de 2019.
Trois ans après sa création, la start-up tunisienne, basée à Tunis, a levé plus de 2,2 millions de dinars (761 000 euros). Elle permet à ses clients d’ajuster leur offre à la concurrence sur le web.
Si Ennahdha a décidé en 2016 de séparer son action politique de la prédication, les références religieuses essentielles n’ont pas changé. Minoritaire mais incontournable à l’Assemblée nationale, elle adopte un positionnement centriste et pratique le consensus.
Le Conseil de l’Union européenne a décidé de lever le gel des avoirs de Marwan Mabrouk. La décision, rendue publique le 29 janvier, était très attendue en Tunisie, où l’ONG I Watch soupçonne le gouvernement d’avoir directement envoyé une demande à l’UE en faveur de l’homme d’affaires.
Officiellement lancé le 27 janvier à Monastir, le parti Tahya Tounes promet d’opter pour un fonctionnement démocratique mais ses structures doivent encore être mises en place et ses représentants élus. Ses soutiens potentiels, dont d’anciens de Nidaa Tounes, attendent des garanties.
Illustrations en noir et blanc, ligne claire. Hélène Aldeguer, dessinatrice, nous renvoie au 16 janvier 2013. Deux ans et deux jours après le départ de Ben Ali. Le pays est en grève générale.
Le nouveau parti tunisien Tahya Tounes (Vive la Tunisie), lancé le 27 janvier à Monastir, s’appuie sur le groupe de la Coalition nationale, deuxième bloc à l’Assemblée, et compte élire progressivement ses structures de bas en haut.
Le procès de l’attentat qui avait fait 22 morts dans le musée du Bardo en 2015 est entré le 25 janvier dans le vif du sujet, avec les auditions de plusieurs complices présumés qui permettent d’entrevoir le profil des jihadistes.
Environ 200 parents d’élèves ont manifesté jeudi à Tunis contre la grève des notes observée dans la plupart des lycées tunisiens, et appelé le gouvernement et le syndicat UGTT à épargner leurs enfants dans le bras de fer dans lequel ils sont engagés.
L’adoption du Code des collectivités locales, suivie de la tenue des élections municipales en mai 2018, était une étape importante dans la mise en place de la décentralisation et de la démocratie participative. Huit mois plus tard, les élus locaux doutent de la sincérité des gouvernants.
Rachid Ben Yedder, à la tête du second groupe privé tunisien, est décédé le 23 janvier à l’âge de 84 ans. Représentant du boom de l’entrepreneuriat privé né dans les années 1970, il laisse un holding florissant avec des sociétés phares comme Amen Bank, Comar Assurances ou Parenin.
Le président de la République tunisienne, Béji Caïd Essebsi, vient de proclamer le 23 janvier Journée nationale de l’abolition de l’esclavage. Une décision qualifiée d’« historique » par les militants des droits de l’homme, qui le réclamaient depuis plusieurs années.
Plus jeune constituant en 1959, syndicaliste, plusieurs fois ministre sous la présidence de Habib Bourguiba, Mustapha Filali est décédé dimanche 20 janvier à l’âge de 97 ans.
Arrivé à mi-mandat à la tête de l’UGTT, le secrétaire général du syndicat livre à Jeune Afrique son analyse sur la crise politique, les difficultés économiques et les attentes sociales des Tunisiens.
Après la grève générale de la fonction publique et des entreprises étatiques qui a paralysé la Tunisie jeudi 17 janvier, l’économiste et ex-ministre des Finances Hakim Ben Hammouda analyse pour Jeune Afrique les enjeux de cette importante mobilisation.
La grève générale de la fonction publique et des entreprises étatiques, organisée jeudi 17 janvier à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), est une nouvelle étape dans le bras de fer engagé avec le gouvernement pour l’obtention de meilleurs salaires.
Alors que les négociations entre la Tunisie et son partenaire européen pour un accord sur le libre-échange complet et approfondi (Aleca) sont amorcées depuis plus de trois ans, des acteurs de la société civile craignent les retombées « désastreuses » d’un tel accord.
« Forces anti-révolutionnaires », financement du terrorisme par les Émirats, alliance « de subsistance » entre Ennahdha et Nidaa… Dans une longue interview accordée au quotidien arabophone algérien « El Khabar », l’ex-président tunisien Moncef Marzouki n’y est pas allé de main morte pour critiquer la politique interne et les relations extérieures de son pays.
À l’heure où la position des femmes d’Ennahdha est scrutée autour des discussions sur la loi sur l’héritage en Tunisie, Jeune Afrique s’interroge sur la façon dont les musulmanes peuvent concilier défense de leurs droits et attachement à la religion. Éléments de réponse avec la chercheuse Malika Hamidi.
Le débat sur le projet de loi présidentiel visant à imposer la norme de l’égalité dans l’héritage réveille la controverse à l’Assemblée. Alors qu’Ennahdha y est opposé, ce texte interroge les convictions de ses dirigeantes, mais aussi leur poids dans le parti. Entretien avec la chercheuse Anne Wolf, spécialiste de la formation islamiste.
Le Parlement débattra prochainement d’un projet de loi instaurant l’égalité entre les sexes en matière de succession. Pour les cadres dirigeantes et les élues d’Ennahdha, ce sera l’heure de vérité.