Vingt jours après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le ministre des Affaires étrangères tunisien a estimé que cette affaire ne devait « pas constituer une occasion pour déstabiliser le royaume ».
Selon l’entourage de Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien se prépare à lancer son propre parti, qui devrait s’appeler Amal Tounes (« espoir de la Tunisie »). Chahed serait notamment épaulé par Selim Azzabi et Mehdi Ben Gharbia.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annulé la grève générale qu’elle avait annoncée pour mercredi 24 octobre, après avoir notamment obtenu des augmentations de salaires dans le secteur public. Les conséquences pour le budget de l’État inquiètent les investisseurs.
À 39 ans, ce Marocain est désigné directeur général de la zone Maroc, Tunisie et Afrique de l’Ouest. Ingénieur diplômé de Télécom SudParis, il est également actuaire et titulaire d’un master de Sciences-Po. Passé par Capgemini Consulting, Oliver Wyman et Groupama, il a rejoint Axa Partners en 2016.
Le sélectionneur national Faouzi Benzarti a été limogé samedi après seulement trois mois sur le banc, a indiqué la Fédération tunisienne de football, une décision inattendue quelques jours après la qualification de la Tunisie pour la CAN 2019.
La révolution tunisienne a eu pour effet de libérer la parole, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Une brèche dans laquelle se sont engouffrés les provocateurs de tout poil. Tour d’horizon.
Mohsen Hassen, ancien ministre du Commerce et membre fondateur de l’UPL, a annoncé en début de semaine son départ de Nidaa Tounes. S’il dénonce les dérives des partis et appelle au renouvellement de la classe politique, il estime que Youssef Chahed peut incarner une nouvelle dynamique.
La Tunisie a été fortement secouée par l’affaire d’une collision, le 7 octobre au large de la Corse, entre un roulier rattaché à la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) et un porte-conteneurs chypriote. L’accident, qui a bloqué les deux navires pendant cinq jours, a gravement terni l’image du pays. Récit.
Dans la ville de Nabeul, frappée les 22 et 23 septembre derniers par des inondations et des coulées de boue meurtrières, l’aide aux sinistrés se structure. Face à l’intervention de l’État qui se fait attendre, la maire de Nabeul exprime à Jeune Afrique son impatience.
Passé par la case prison sous Ben Ali, Mustapha Ben Ahmed, ancien syndicaliste a pris la tête, début septembre, du deuxième groupe parlementaire de l’Assemblée nationale tunisienne. Portrait en dix points.
Sortie de l’Union patriotique libre (UPL) de la Coalition nationale, hommage de Macron à l’action du président Essebsi, Ennahdha en quête d’alliance… L’actualité des derniers jours a une nouvelle fois recomposé des équilibres politiques instables.
Censée être opérationnelle depuis 2015, la Cour constitutionnelle tunisienne attend toujours que ses postes soient pourvus pour pouvoir se mettre en marche. La question est hautement politique car cette instance devra trancher sur des sujets de société épineux et jouer le rôle d’arbitre de l’exécutif, nous explique le constitutionnaliste Amin Mahfoudh.
Dans sa petite cuisine au sous-sol de La Ferme de Longchamp (Paris 16e), le jeune Atef Barbouche compose de superbes créations comestibles. Sans sucres ajoutés.
La Tunisie devait rembourser, ce 12 octobre, 571,153 millions de dinars (173,6 millions d’euros) afin de rembourser des Bons du Trésor assimilables (BTA) arrivés à échéance. Or, au 8 octobre, le compte courant du Trésor tunisien n’affichait que 1,29 milliard de dinars de réserves, soit à peine le montant nécessaire pour payer les salaires des fonctionnaires, environ 1,25 milliard de dinars par mois.
Le chef de cabinet du président de la République tunisienne, Slim Azzabi, a annoncé sa démission mardi 9 octobre. Nouveau signe d’affaiblissement de Béji Caid Essebsi et de Nidaa Tounes, son parti, ce départ pourrait annoncer une nouvelle entrée dans la course aux élections, aux cotés de Youssef Chahed.
Cette semaine, la Tunisie a étoffé son corpus législatif en adoptant un texte visant à criminaliser les actes, propos et discriminations racistes. Le pays conforte ainsi sa position de précurseur maghrébin en matière de droits humains, loin devant ses deux voisins.
Les chiffres sont rassurants : plus de six millions de visiteurs sont venus en Tunisie au cours des neuf derniers mois. Encore mieux qu’en 2014, année de la reprise, mais les problèmes structurels du secteur restent les mêmes depuis 2011.
En préambule du Sommet de la Francophonie d’Erevan, les ministres des Affaires étrangères de l’organisation se sont mis d’accord pour ouvrir deux nouveaux bureaux régionaux, à Tunis et Beyrouth.
Faire passer la prise de décision du haut vers le bas était l’une des revendications de la révolution. Le processus de décentralisation, programmé pour s’échelonner sur les 27 prochaines années, représente un défi humain, financier, mais aussi idéologique.
Deux projets de lois sont susceptibles de transformer l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en renforçant notamment le poids des grosses formations et en favorisant les grands centres de décision.
Pour Mongi Rahoui, député du Front populaire, la rentrée parlementaire ne sera guère différente des précédentes, tant la configuration actuelle des blocs n’exprime « aucun projet pour une Tunisie nouvelle. »
La redistribution des cartes durant les vacances parlementaires a bouleversé les équilibres au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Au point qu’on se demande s’il y a encore une majorité pour adopter les textes prioritaires.
Dans une surprenante lettre qui a fuité dans la presse, des membres d’Ennahdha critiquent la position du secrétaire général du parti au sujet du conflit en cours au sommet de l’exécutif. Une première pour cette formation, d’ordinaire très disciplinée.
Plus de 107 000 postes restent vacants dans les entreprises tunisiennes, alors même que le taux de chômage s’élève à plus de 15 %, selon le dernier rapport national sur l’emploi de l’Institut arabe des chefs d’entreprises.
Ahed Tamimi est arrivée lundi 1er octobre en Tunisie, où elle a été invitée par le président tunisien Béji Caïd Essebsi. Une occasion pour la présidence de réaffirmer le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne.
Trois ans après le prix Nobel de la paix qui récompensait la médiation engagée avec succès par le Quartet, le compromis politique issu du dialogue national a volé en éclats. Et maintenant ?
Si le FMI salue le renforcement de la croissance, qui a atteint 2,8 % au deuxième trimestre 2018, l’institution s’inquiète de la progression de l’inflation (7,5 % en août) et demande à la Banque centrale tunisienne d’augmenter son taux directeur.
Pour remettre à flot son groupe d’ingénierie, Mohamed Frikha a opté pour l’offensive en se lançant sur le marché de l’aérospatiale. Un pari osé salué par les investisseurs.
Le directeur de l’ENIT veut s’ouvrir aux jeunes Africains. Il espère que les étudiants feront bientôt rayonner l’excellence de l’école tunisienne d’ingénieurs sur tout le continent.
Réuni à l’occasion d’un forum d’affaires Tunisie-Libye organisé 27 et 28 septembre par le Tunisia-Africa Business Council (TABC), les hommes d’affaires tunisiens se préparent à la reconquête du marché libyen, alors que les exportations à destination de ce pays ont été divisées par trois entre 2009 et 2017. Mais les difficultés pour les entreprises sont nombreuses.