Des centaines de ressortissants de Côte d’Ivoire ont manifesté le lundi 24 décembre à Tunis pour protester contre le meurtre de Falikou Koulibaly. Le président de l’Association des Ivoiriens en Tunisie a été tué à l’arme blanche lors d’une agression la veille.
Falikou Koulibaly, le président de l’Association des Ivoiriens en Tunisie, a été tué à l’arme blanche lors d’une agression, dans la nuit du 23 au 24 décembre. L’auteur du crime a été arrêté, selon des sources sécuritaires.
Avec un soutien de la Banque mondiale de 87,5 millions d’euros, le gouvernement tunisien a lancé une réforme de son système de gestion des forêts. Objectif : mieux valoriser les ressources forestières et accroître la valeur ajoutée du secteur.
La Primature a-t-elle demandé à l’Union européenne (UE) la levée du gel des avoirs de Marwan Mabrouk, homme d’affaires et ex-gendre de Ben Ali ? C’est en tout cas ce que prétend l’ONG I Watch Tunisie. Visiblement embarrassés, les ministères ne se sont pas prononcés officiellement.
Un cinéma multiplexe Pathé ouvrira le 22 décembre au Tunis City, en mettant notamment à l’honneur des films tunisiens. Il s’agit de la première implantation du groupe français en Afrique.
Le régime tunisien ne favorise ni le pluralisme authentique, ni l’autorité de l’État, ni la stabilité des institutions, selon le professeur Hatem M’Rad, pour qui les majorités restent introuvables.
Plus de cinq ans après les faits, on ignore toujours qui a commandité les assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi en Tunisie. Un groupe d’avocats est décidé à faire toute la lumière sur les complicités politiques dans ces deux attentats.
Le 17 décembre 2010, un marchand s’immolait par le feu à Sidi Bouzid, embrasant la Tunisie avant de faire souffler un vent de contestation sur le reste du monde arabe. Huit ans plus tard, la commémoration de cet événement résonne avec fatalité, quelques jours après une énième attaque terroriste dans les alentours de Kasserine (centre-ouest), l’une des régions les plus délaissées du pays.
Sans grand apparat mais en présence d’experts internationaux, l’Instance vérité et dignité (IVD) a tenu à marquer la fin de sa mission en présentant son bilan, vendredi 14 et samedi 15 décembre à Tunis.
Les 25 premiers Pick-up – le nouveau véhicule Peugeot spécialement conçu pour le continent – assemblés dans la zone industrielle d’El Mghira, en Tunisie, viennent de sortir des chaînes de montage. Il ne leur reste plus qu’à subir un dernier test qualité avant de pouvoir être commercialisés.
Cette phrase, prononcée par un chauffeur de taxi à Bruxelles, est le signe que l’islamisation des esprits a gagné le Nord comme le Sud. De jeunes immigrés trimbalent une mentalité de « daéshistes » sans le savoir, selon Fawzia Zouari.
Condamné à deux ans de prison pour un emploi fictif, l’ex-propagandiste de Ben Ali et actuel chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes a été gracié lundi 10 décembre par le président Béji Caïd Essebsi. Une décision saluée par ses partenaires politiques mais dénoncée par les militants anti-corruption.
La présidente de la Commission tunisienne des libertés individuelles et de l’égalité évoque pour JA son combat sociétal et législatif, notamment en matière de droits des femmes.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed tente des rallier des hommes politiques de tous les bords à son futur parti, qui devrait s’appeler Amal Tounes et être lancé en janvier.
Huit ans après la révolution, et au terme de quatre années de travaux dans un contexte parfois hostile, l’instance tunisienne chargée de rendre justice aux victimes des dictatures, présente vendredi et samedi de premières recommandations pour que de tels crimes ne puissent se reproduire.
Alors que la plainte de Slim Riahi contre Youssef Chahed et plusieurs de ses proches a été déboutée par la justice militaire, l’absence prolongée à l’étranger du secrétaire général de Nidaa Tounes suscite des interrogations. Entre accusations de fuite et complot politique, les hypothèses vont bon train. Décryptage.
Interpellé par le comité de défense Belaïd-Brahmi, Béji Caïd Essebsi a saisi le Conseil de sécurité nationale – qu’il préside. Alors qu’Ennahdha accuse le chef de l’État d’ingérence politique, ses responsables mettent en avant la « collégialité » de l’organe. Qu’en est-il ? Décryptage.
Actuellement 45e au classement ATP, le Bizertin Malek Jaziri n’a pas un parcours classique. Dans un pays où le tennis commence seulement à percer, sa popularité, comme celle de Ons Jabeur, contribue au développement de sa discipline.
Hichem Turki, le directeur général de Novation City, souhaite que le techno-pôle devienne un phare de la mécatronique pour le Maghreb et la Méditerranée, voire pour l’Afrique.
La Tunisie aura du mal à briser la spirale infernale de la dette puisque, d’une année à l’autre, l’État est dans l’incapacité de relancer l’investissement.
Pour se libérer de la dépendance au gaz naturel et réduire les coûts de production, l’État tunisien s’est enfin résolu à exploiter l’immense potentiel éolien et solaire du pays.
Huit ans après la révolution, qu’en est-il de la liberté d’expression ? Elle reste un idéal toujours convoité mais jamais atteint. Et à cet égard, la Tunisie est loin d’être une exception.
L’Instance vérité et dignité (IVD) a publié fin novembre une décision-cadre portant sur les critères de réparation et de réhabilitation des victimes des violations des différents régimes qui se sont succédé de 1956 à 2013. Si cette mesure concerne 10 000 bénéficiaires, son financement fait débat.
Huit ans après la « révolution du jasmin », l’ambiance en Tunisie ne cesse d’osciller entre maussaderie et catastrophisme. Mais la révolution ne déchante pas, elle décante.
À un an des élections générales en Tunisie, les alliances se font et se défont. Un nouveau bloc parlementaire soutient désormais le chef du gouvernement… contre le parti présidentiel, mis en minorité. Mais les grands équilibres politiques ont-ils changé pour autant ?