Si l’économie tunisienne montre des signes de reprises, les services du FMI, qui préparent l’examen du programme de réforme du pays par le Conseil d’administration, recommandent une nouvelle série de mesures destinées à réduire le déficit : réduction des subventions énergétiques, meilleure gestion de la masse salariale publique et refonte des caisses de sécurité sociale.
Pendant deux mois, la fermeture de Ras el-Jdir a provoqué la colère de part et d’autre du poste-frontière. Si la réouverture a été annoncée samedi 1er septembre, cette tension est révélatrice de l’interdépendance des deux voisins.
Face aux détracteurs du rapport de la Colibe, Fawzia Zouari expose les points qui, selon elle, montrent que ce texte sur les libertés et l’égalité ne fait qu’ancrer la Tunisie dans sa tradition des Lumières et ne s’oppose en rien à sa Constitution.
Le chef du gouvernement tunisien a limogé, vendredi 31 août, le ministre de l’Énergie, Khaled Gaddour, le secrétaire d’État chargé des Mines, Hachem Hmidi, ainsi que plusieurs hauts responsables du ministère.
La ministre tunisienne du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, se réjouit d’une hausse d’environ 17,5 % de la fréquentation durant l’été 2018 comparé à la saison précédente. Elle dresse pour Jeune Afrique le tout premier bilan de cette saison touristique.
L’annonce d’un plan de suppression de 1 200 postes au sein du pavillon national a secoué la Tunisie. Mais cette seule mesure ne suffira pas à ce que Tunisair relève la tête.
Des heurts entre commerçants et forces de l’ordre se sont produits pour la deuxième nuit consécutive à Ben Guerdane, dans le sud de la Tunisie, près du poste-frontière avec la Libye fermé depuis plus d’un mois, a-t-on appris le 29 août de source officielle.
Le 27 août 2016, Youssef Chahed, fraîchement désigné chef du gouvernement d’union nationale, s’engageait à redresser le pays et suscitait une vague d’optimisme. Deux ans plus tard, la Tunisie semble n’avoir jamais été aussi mal.
Après Erevan, en Arménie, en octobre prochain, ce sera au tour de Tunis d’accueillir, en 2020, le sommet de la Francophonie, laquelle fêtera alors son cinquantenaire. Au cœur des préparatifs de l’événement : Ferid Memmich.
L’annonce du président tunisien Béji Caïd Essebsi d’un projet de loi sur l’égalité dans l’héritage a eu l’effet d’un coup de tonnerre dans le pays mais également au-delà de ses frontières. L’occasion de faire le point sur l’état d’avancement des droits des femmes en Algérie et au Maroc.
Depuis quelques semaines, le refus de la mairie de Sfax d’enregistrer un prénom amazigh indigne les associations amazighs. La lutte pour la reconnaissance de l’amazighité, apparue après la révolution, a toujours du mal à prospérer en Tunisie.
Si l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) est aujourd’hui la cible d’un acharnement médiatique, la centrale fait peur, selon Lobna Jeribi, puisqu’elle a démontré par le passé que son implication pouvait être décisive.
Si plusieurs voix se sont félicitées du discours présidentiel annonçant la présentation prochaine d’une loi sur l’égalité dans l’héritage à l’Assemblée, chez les progressistes, beaucoup disent leur frustration devant une réforme annoncée qu’ils estiment insuffisante.
Soixante-deux ans après la promulgation du code du statut personnel (CSP), qui confère aux Tunisiennes les droits les plus larges jamais octroyés aux femmes dans le monde arabe, Béji Caïd Essebsi est à l’initiative d’une réforme clé : l’égalité dans l’héritage.
La loi relative aux jeunes pousses, fruit d’un lobbying actif de leurs patrons, facilite la création d’entreprises et leur développement à l’international.
La Tunisie, sortie de la liste noire des pays exposés au financement du terrorisme, présente encore des défaillances, selon le dernier rapport du Groupe d’action financière internationale (Gafi).
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Tunis contre l’égalité entre hommes et femmes au moment de l’héritage, la dépénalisation de l’homosexualité et d’autres réformes sociétales proposées par une commission présidentielle.
L’annonce d’un projet de loi sur les libertés individuelles par le président, découlant du rapport Colibe, devrait tomber dans les prochains jours. En attendant, des voix divergentes se font de plus en plus entendre en Tunisie.
De Hammamet, où je me trouve comme chaque été, je regarde la Tunisie et constate que, depuis la révolution, les années passent et rien ne s’améliore. Au contraire. Le pays s’enfonce dans la crise et rien n’augure d’un sauvetage possible.
À la tête de la diplomatie tunisienne en 2012-2013, Rafik Bouchlaka, aujourd’hui membre du bureau exécutif d’Ennahdha, est également poursuivi dans l’affaire du Sheraton Gate.
Le CNRS français s’apprête à publier un livre collectif sur différents aspects de la révolution et de la transition en Tunisie. Deux chercheuses se sont notamment penchées sur les questions sécuritaires et militaires. Voici quelques bonnes feuilles.
Dans un nouveau rapport, l’International Crisis Group (ICC) pointe la prééminence d’Ennahdha sur Nidaa Tounes suite aux résultats des municipales. Analyse de la stratégie adoptée par le parti pour s’assurer le rôle d’incontournable sur la scène politique tunisienne.
Faouzi Benzarti, un des techniciens les plus réputés du pays, a été nommé nouveau sélectionneur des Aigles de Carthage. Il succède ainsi à Nabil Maâloul, avec comme mission principale de qualifier la Tunisie pour la CAN 2019.
Arrêté le 3 août, le principal informateur dans l’affaire Saber Laajili, ayant conduit à l’arrestation de ce haut responsable sécuritaire en juin 2017, pour atteinte à la sûreté de l’État, a reconnu implicitement ses mensonges.
L’ancien chef du gouvernement Habib Essid a été nommé lundi ministre conseiller spécial auprès du président de la République en charge des affaires politiques. Un atout pour Béji Caïd Essebsi, en pleine crise politique avec le gouvernement Chahed.