Le directeur exécutif de Nidaa Tounes, fils du président tunisien, est l’un des hommes politiques les plus connus du pays. L’un des plus controversés aussi. Autour d’un café, il répond, souvent avec humour, aux questions de Jeune Afrique.
Le constitutionnaliste Kaïs Saïed est l’un des premiers candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2019. Affilié à aucune formation politique, il compte s’appuyer sur un mouvement jeune et citoyen, prônant notamment un mandat révocable pour les élus locaux.
Ahmed Friaa, ministre de l’Intérieur lors des premiers jours de la révolution, se prépare à être rejugé par la justice transitionnelle, dans une affaire pour laquelle un non-lieu avait déjà été prononcé en 2012. Un fait juridique rare, qui suscite de vifs débats dans le pays.
La start-up tunisienne, qui affiche déjà un portefeuille clients de quelque 4 000 entreprises, a récemment signé un partenariat commercial avec Uber et prépare sa deuxième levée de fonds.
Chercheuse et directrice du bureau international d’Alert en Tunisie, Olfa Lamloum remet en cause les politiques d’austérité qui prévalent depuis 2011 dans le pays et met en garde contre la marginalisation des régions frontalières.
Entreprises trop petites, inégalités devant l’impôt, régions délaissées… Selon le professeur d’économie et syndicaliste Sami Aoudi, les problèmes structurels de la Tunisie « se sont amplifiés après la révolution ». Interview.
Le gouvernement tunisien vient de lever 500 millions sur les marchés internationaux. Une entrée de devise qui arrive à point nommé, dans un contexte où les réserves de change se sont considérablement réduites en un an.
Début novembre, la députée tunisienne Khawla Ben Aïcha déposera une proposition de loi visant à mettre un terme aux tests anaux que la police peut faire subir à des prévenus.
La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur (24 ans) a atteint la finale au tournoi de Moscou, samedi 20 octobre. Pointant au 62e rang mondial, elle affiche son ambition et se réjouit de la place qu’occupe désormais son sport en Tunisie.
Absent de la scène politique pendant huit mois, celui qui a cumulé à la fois la présidence de l’Union patriotique libre (UPL) et celle du prestigieux Club africain (CA), a dû démissionner de ces deux postes suite à des démêlés avec la justice. Acquitté dans plusieurs affaires, il fait son retour sur la scène politique.
Rached Ghannouchi, le président du mouvement islamiste Ennahdha, et Hamma Hammami, le porte-parole du Front populaire, qui regroupe des partis d’extrême gauche, se rendent coup pour coup.
Faouzi Benzarti, le sélectionneur de la Tunisie, a été limogé moins de trois mois après sa nomination, alors qu’il venait de qualifier les Aigles de Carthage pour la CAN 2019. Certaines de ses méthodes, mal acceptées par des joueurs, sont à l’origine de cette décision prise par la Fédération tunisienne de football (FTF).
Vingt jours après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le ministre des Affaires étrangères tunisien a estimé que cette affaire ne devait « pas constituer une occasion pour déstabiliser le royaume ».
Selon l’entourage de Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien se prépare à lancer son propre parti, qui devrait s’appeler Amal Tounes (« espoir de la Tunisie »). Chahed serait notamment épaulé par Selim Azzabi et Mehdi Ben Gharbia.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annulé la grève générale qu’elle avait annoncée pour mercredi 24 octobre, après avoir notamment obtenu des augmentations de salaires dans le secteur public. Les conséquences pour le budget de l’État inquiètent les investisseurs.
À 39 ans, ce Marocain est désigné directeur général de la zone Maroc, Tunisie et Afrique de l’Ouest. Ingénieur diplômé de Télécom SudParis, il est également actuaire et titulaire d’un master de Sciences-Po. Passé par Capgemini Consulting, Oliver Wyman et Groupama, il a rejoint Axa Partners en 2016.
Le sélectionneur national Faouzi Benzarti a été limogé samedi après seulement trois mois sur le banc, a indiqué la Fédération tunisienne de football, une décision inattendue quelques jours après la qualification de la Tunisie pour la CAN 2019.
La révolution tunisienne a eu pour effet de libérer la parole, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Une brèche dans laquelle se sont engouffrés les provocateurs de tout poil. Tour d’horizon.
Mohsen Hassen, ancien ministre du Commerce et membre fondateur de l’UPL, a annoncé en début de semaine son départ de Nidaa Tounes. S’il dénonce les dérives des partis et appelle au renouvellement de la classe politique, il estime que Youssef Chahed peut incarner une nouvelle dynamique.
La Tunisie a été fortement secouée par l’affaire d’une collision, le 7 octobre au large de la Corse, entre un roulier rattaché à la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) et un porte-conteneurs chypriote. L’accident, qui a bloqué les deux navires pendant cinq jours, a gravement terni l’image du pays. Récit.
Dans la ville de Nabeul, frappée les 22 et 23 septembre derniers par des inondations et des coulées de boue meurtrières, l’aide aux sinistrés se structure. Face à l’intervention de l’État qui se fait attendre, la maire de Nabeul exprime à Jeune Afrique son impatience.
Passé par la case prison sous Ben Ali, Mustapha Ben Ahmed, ancien syndicaliste a pris la tête, début septembre, du deuxième groupe parlementaire de l’Assemblée nationale tunisienne. Portrait en dix points.
Sortie de l’Union patriotique libre (UPL) de la Coalition nationale, hommage de Macron à l’action du président Essebsi, Ennahdha en quête d’alliance… L’actualité des derniers jours a une nouvelle fois recomposé des équilibres politiques instables.
Censée être opérationnelle depuis 2015, la Cour constitutionnelle tunisienne attend toujours que ses postes soient pourvus pour pouvoir se mettre en marche. La question est hautement politique car cette instance devra trancher sur des sujets de société épineux et jouer le rôle d’arbitre de l’exécutif, nous explique le constitutionnaliste Amin Mahfoudh.
Dans sa petite cuisine au sous-sol de La Ferme de Longchamp (Paris 16e), le jeune Atef Barbouche compose de superbes créations comestibles. Sans sucres ajoutés.
La Tunisie devait rembourser, ce 12 octobre, 571,153 millions de dinars (173,6 millions d’euros) afin de rembourser des Bons du Trésor assimilables (BTA) arrivés à échéance. Or, au 8 octobre, le compte courant du Trésor tunisien n’affichait que 1,29 milliard de dinars de réserves, soit à peine le montant nécessaire pour payer les salaires des fonctionnaires, environ 1,25 milliard de dinars par mois.
Le chef de cabinet du président de la République tunisienne, Slim Azzabi, a annoncé sa démission mardi 9 octobre. Nouveau signe d’affaiblissement de Béji Caid Essebsi et de Nidaa Tounes, son parti, ce départ pourrait annoncer une nouvelle entrée dans la course aux élections, aux cotés de Youssef Chahed.
Cette semaine, la Tunisie a étoffé son corpus législatif en adoptant un texte visant à criminaliser les actes, propos et discriminations racistes. Le pays conforte ainsi sa position de précurseur maghrébin en matière de droits humains, loin devant ses deux voisins.