Les chiffres sont rassurants : plus de six millions de visiteurs sont venus en Tunisie au cours des neuf derniers mois. Encore mieux qu’en 2014, année de la reprise, mais les problèmes structurels du secteur restent les mêmes depuis 2011.
En préambule du Sommet de la Francophonie d’Erevan, les ministres des Affaires étrangères de l’organisation se sont mis d’accord pour ouvrir deux nouveaux bureaux régionaux, à Tunis et Beyrouth.
Faire passer la prise de décision du haut vers le bas était l’une des revendications de la révolution. Le processus de décentralisation, programmé pour s’échelonner sur les 27 prochaines années, représente un défi humain, financier, mais aussi idéologique.
Deux projets de lois sont susceptibles de transformer l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en renforçant notamment le poids des grosses formations et en favorisant les grands centres de décision.
Pour Mongi Rahoui, député du Front populaire, la rentrée parlementaire ne sera guère différente des précédentes, tant la configuration actuelle des blocs n’exprime « aucun projet pour une Tunisie nouvelle. »
La redistribution des cartes durant les vacances parlementaires a bouleversé les équilibres au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Au point qu’on se demande s’il y a encore une majorité pour adopter les textes prioritaires.
Dans une surprenante lettre qui a fuité dans la presse, des membres d’Ennahdha critiquent la position du secrétaire général du parti au sujet du conflit en cours au sommet de l’exécutif. Une première pour cette formation, d’ordinaire très disciplinée.
Plus de 107 000 postes restent vacants dans les entreprises tunisiennes, alors même que le taux de chômage s’élève à plus de 15 %, selon le dernier rapport national sur l’emploi de l’Institut arabe des chefs d’entreprises.
Ahed Tamimi est arrivée lundi 1er octobre en Tunisie, où elle a été invitée par le président tunisien Béji Caïd Essebsi. Une occasion pour la présidence de réaffirmer le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne.
Trois ans après le prix Nobel de la paix qui récompensait la médiation engagée avec succès par le Quartet, le compromis politique issu du dialogue national a volé en éclats. Et maintenant ?
Si le FMI salue le renforcement de la croissance, qui a atteint 2,8 % au deuxième trimestre 2018, l’institution s’inquiète de la progression de l’inflation (7,5 % en août) et demande à la Banque centrale tunisienne d’augmenter son taux directeur.
Pour remettre à flot son groupe d’ingénierie, Mohamed Frikha a opté pour l’offensive en se lançant sur le marché de l’aérospatiale. Un pari osé salué par les investisseurs.
Le directeur de l’ENIT veut s’ouvrir aux jeunes Africains. Il espère que les étudiants feront bientôt rayonner l’excellence de l’école tunisienne d’ingénieurs sur tout le continent.
Réuni à l’occasion d’un forum d’affaires Tunisie-Libye organisé 27 et 28 septembre par le Tunisia-Africa Business Council (TABC), les hommes d’affaires tunisiens se préparent à la reconquête du marché libyen, alors que les exportations à destination de ce pays ont été divisées par trois entre 2009 et 2017. Mais les difficultés pour les entreprises sont nombreuses.
Ce tissu ancestral, apparu dans les bains maures tunisiens, s’invite depuis quelques années sur les plages du monde entier. Un marché d’exportation en plein essor.
Pour sa première visite officielle à Tunis, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a appelé au rapatriement des Tunisiens arrivés illégalement dans son pays et redemandé aux autorités d’œuvrer à bloquer l’émigration irrégulière.
Tables chics, échoppes d’artistes, boutiques branchées… Après une décennie de travaux de rénovation, le cœur historique de Tunis est devenu furieusement tendance.
Les graves difficultés que traverse l’instance chargée d’organiser les élections peuvent-elles provoquer le report des scrutins législatif et présidentiel prévus en 2019 ? L’hypothèse n’est pas exclue.
Rivaux au profil très proche, Youssef Chahed, l’actuel chef du gouvernement, et Mehdi Jomâa, fondateur du parti Al Badil Ettounsi, chassent sur les terres de Nidaa Tounes, moins d’un an avant les élections législatives et présidentielle.
Ennahdha ne semble pas prêt à accepter la séparation annoncée par Béji Caïd Essebsi (BCE), lundi 24 septembre. Le parti islamiste a réaffirmé dès le lendemain de l’intervention du président de la République son soutien au « processus de consensus ».
En Tunisie, les opérations contre la corruption se multiplient. Mais peuvent-elles pour autant marquer un tournant dans la lutte contre ce fléau ? Éléments de réponse avec Chawki Tabib, président de l’Instance nationale chargée de ce secteur.
Le président Béji Caïd Essebsi a évoqué dans un entretien diffusé en direct le 24 septembre certains dossiers politiques qui agitent la Tunisie. Retour en cinq points.
Lors d’un entretien diffusé lundi à la télévision, le chef de l’État tunisien a assuré que les élections auraient lieu en décembre 2019. Il a également profité de son intervention pour annoncer la fin de l’alliance avec le parti d’inspiration islamiste Ennahdha.
Deux mois après sa dernière sortie médiatique, le président Béji Caïd Essebsi est attendu le 24 septembre sur la chaîne Elhiwar Ettounsi. Un choix de communication stratégique qui lui permet de marquer fortement le début de la rentrée politique.
Des pluies diluviennes se sont abattues sur le Cap Bon, dans le nord-est de la Tunisie. Les inondations ont détruit des routes en plus de causé quatre morts.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), baromètre historique des tensions sociales dans le pays, a lancé un appel au débrayage pour les journées du 24 octobre et du 22 novembre.
La société Swiver propose une plateforme en ligne permettant d’avoir accès en quelques clics et en temps réel aux principales tâches de planification des entreprises. Un gain de temps qui permettrait d’inclure plus largement artisans et TPE dans le tissu économique de leur pays.
Un port à Enfidha, une usine de dessalement à Gabès, l’agrandissement de la route Sfax-Kasserine… Le Forum international sur les partenariats public-privé (PPP), qui se tient demain à Tunis, est l’occasion pour le gouvernement de présenter ses projets structurants aux investisseurs internationaux. Et tâcher de les convaincre d’y participer.
En pleine crise de gouvernance, le camp dit progressiste se restructure en vue des élections de 2019. Mais les appels au rassemblement des partis et blocs parlementaires tunisiens se font en ordre dispersé.