L’adhésion du chef du gouvernement au parti de Nidaa Tounes a été « gelée », vendredi 14 septembre, créant une situation aussi curieuse qu’inédite en Tunisie.
Hormis Béji Caïd Essebsi, élu à la présidence de la République, tous les chefs du gouvernement depuis 2011 ont vu leurs ambitions contrariées. Récit et analyse d’une malédiction.
Le chef du gouvernement Youssef Chahed défendra à partir du 15 octobre son projet de Loi de finances 2019 devant les représentants du peuple. Une conférence nationale sur les orientations économiques et sociales de ce texte, organisée le 14 septembre, a fait l’effet d’un tour de chauffe, sur fond de crise politique aiguë.
De retour au poste de sélectionneur de la Tunisie après un premier passage en 2009-2010, Faouzi Benzarti a pour premier objectif de qualifier son équipe pour la CAN 2019. Interview de l’entraîneur le plus titré du pays.
Les lignes continuent de bouger dans le champ politique tunisien : les membres du parti Tounes Awalan ont fusionné le 12 septembre avec Al Badil Ettounsi. La formation de l’ex-Premier ministre Mehdi Jomâa ambitionne de lutter contre l’éparpillement politique en gonflant ses rangs.
Huit députés issus de Nidaa Tounes ont rejoint le 7 septembre leurs 33 collègues ayant récemment fondé un nouveau groupe parlementaire, baptisé la Coalition nationale. Une manœuvre permettant à Youssef Chahed d’avancer ses pions.
Son parcours, ses combats, son programme… Interview-vérité de Souad Abderrahim, la nouvelle maire de Tunis, élue sous la bannière des islamistes d’Ennahdha.
Ébranlé par une série de limogeages au sein du ministère de l’Énergie, le gouvernement de Youssef Chahed s’enfonce un peu plus dans une crise de confiance. L’opposition peine néanmoins à s’imposer comme une vraie alternative, analyse pour JA Hasni Abidi, spécialiste du monde arabe.
À la fin du mois d’août, le premier parti du pays, Ennahdha, a enfin rendu son verdict : il dira non à l’égalité successorale. Une décision rejetée par l’ONG Human Rights Watch (HRW), qui dénonce une « atteinte aux droits des femmes. »
Le poste-frontière de Ras el-Jdir, principale porte entre la Libye et la Tunisie, a rouvert début septembre après deux mois de fermeture. Au même moment, des affrontements violents faisaient rage à Tripoli. Si un calme précaire semble revenu, la nouvelle nature du conflit inquiète Tunis, qui craint une « prise en otage » du pays.
Décriée par le gouvernement pour malversation, l’affaire de la concession pétrolière de Halk El Menzel est au cœur de la série de limogeages qui a ébranlé le ministère de l’Énergie le 31 août. Qu’en est-il réellement ? Jeune Afrique a fait le point.
Si l’économie tunisienne montre des signes de reprises, les services du FMI, qui préparent l’examen du programme de réforme du pays par le Conseil d’administration, recommandent une nouvelle série de mesures destinées à réduire le déficit : réduction des subventions énergétiques, meilleure gestion de la masse salariale publique et refonte des caisses de sécurité sociale.
Pendant deux mois, la fermeture de Ras el-Jdir a provoqué la colère de part et d’autre du poste-frontière. Si la réouverture a été annoncée samedi 1er septembre, cette tension est révélatrice de l’interdépendance des deux voisins.
Face aux détracteurs du rapport de la Colibe, Fawzia Zouari expose les points qui, selon elle, montrent que ce texte sur les libertés et l’égalité ne fait qu’ancrer la Tunisie dans sa tradition des Lumières et ne s’oppose en rien à sa Constitution.
Le chef du gouvernement tunisien a limogé, vendredi 31 août, le ministre de l’Énergie, Khaled Gaddour, le secrétaire d’État chargé des Mines, Hachem Hmidi, ainsi que plusieurs hauts responsables du ministère.
La ministre tunisienne du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, se réjouit d’une hausse d’environ 17,5 % de la fréquentation durant l’été 2018 comparé à la saison précédente. Elle dresse pour Jeune Afrique le tout premier bilan de cette saison touristique.
L’annonce d’un plan de suppression de 1 200 postes au sein du pavillon national a secoué la Tunisie. Mais cette seule mesure ne suffira pas à ce que Tunisair relève la tête.
Des heurts entre commerçants et forces de l’ordre se sont produits pour la deuxième nuit consécutive à Ben Guerdane, dans le sud de la Tunisie, près du poste-frontière avec la Libye fermé depuis plus d’un mois, a-t-on appris le 29 août de source officielle.
Le 27 août 2016, Youssef Chahed, fraîchement désigné chef du gouvernement d’union nationale, s’engageait à redresser le pays et suscitait une vague d’optimisme. Deux ans plus tard, la Tunisie semble n’avoir jamais été aussi mal.
Après Erevan, en Arménie, en octobre prochain, ce sera au tour de Tunis d’accueillir, en 2020, le sommet de la Francophonie, laquelle fêtera alors son cinquantenaire. Au cœur des préparatifs de l’événement : Ferid Memmich.
L’annonce du président tunisien Béji Caïd Essebsi d’un projet de loi sur l’égalité dans l’héritage a eu l’effet d’un coup de tonnerre dans le pays mais également au-delà de ses frontières. L’occasion de faire le point sur l’état d’avancement des droits des femmes en Algérie et au Maroc.
Depuis quelques semaines, le refus de la mairie de Sfax d’enregistrer un prénom amazigh indigne les associations amazighs. La lutte pour la reconnaissance de l’amazighité, apparue après la révolution, a toujours du mal à prospérer en Tunisie.
Si l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) est aujourd’hui la cible d’un acharnement médiatique, la centrale fait peur, selon Lobna Jeribi, puisqu’elle a démontré par le passé que son implication pouvait être décisive.
Si plusieurs voix se sont félicitées du discours présidentiel annonçant la présentation prochaine d’une loi sur l’égalité dans l’héritage à l’Assemblée, chez les progressistes, beaucoup disent leur frustration devant une réforme annoncée qu’ils estiment insuffisante.
Soixante-deux ans après la promulgation du code du statut personnel (CSP), qui confère aux Tunisiennes les droits les plus larges jamais octroyés aux femmes dans le monde arabe, Béji Caïd Essebsi est à l’initiative d’une réforme clé : l’égalité dans l’héritage.