L’abstention a largement remporté les élections locales qui se sont tenues en Tunisie ce 6 mai. Les islamistes d’Ennahdha sont arrivés premiers, talonnés par Nidaa Tounes. Mais leurs scores restent très modestes…
Dans ses Mémoires, qui viennent de paraître, Hédi Baccouche, ancien Premier ministre et figure du Néo-Destour, revient sur le bras de fer entre le Combattant suprême et le président français, qui culminera avec la bataille de Bizerte. Extraits.
Ancien Premier ministre et figure du Néo-Destour, Hédi Baccouche a récemment sorti ses Mémoires. Un témoignage précieux, de la part de celui qui a connu tous les moments forts de la Tunisie indépendante.
Les Tunisiens ont commencé à voter dimanche pour les premières élections municipales depuis la révolution de 2011, un scrutin jugé crucial pour enraciner au niveau local le processus démocratique mais accueilli sans ferveur dans l’unique pays rescapé du Printemps arabe.
Cinq millions de Tunisiens s’apprêtent à élire dimanche les conseils municipaux du pays, lors du premier scrutin local libre, attendu de longue date pour enraciner la démocratie dans le seul pays rescapé du Printemps arabe.
La start-up tunisienne Consequat Technologies s’est spécialisée dans l’envoi de professionnels diplômés et expérimentés vers l’Union européenne, mais aussi l’Algérie et la Libye. Selon son fondateur, Mohamed Hatem Zaibi, elle se distingue dans son secteur par le suivi proposé aux travailleurs détachés.
L’abstention sortira-t-elle comme le grand vainqueur des élections municipales du 6 mai ? Plusieurs ONG se mobilisent, essentiellement auprès des femmes et des jeunes, pour éviter ce scénario qui risque d’entacher le premier scrutin communal depuis la chute de Ben Ali.
Etudiant issu d’une famille modeste, Karim, 20 ans, veut croire à la volonté de certains candidats aux municipales du 6 mai de « servir » sa ville de Kasserine. Mais dans la Tunisie intérieure délaissée, rares sont ceux qui partagent son optimisme.
À l’issue de la journée de vote qui a été consacrée à ce corps électoral dimanche, le taux de participation n’a pas dépassé les 12 %. Mais tout se jouera le 6 mai, date du vote des civils.
Pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, des policiers et militaires peuvent se rendre dimanche dans un bureau de vote pour mettre leur bulletin dans l’urne, à l’occasion du premier scrutin municipal depuis la révolution de 2011.
L’Assemblée nationale tunisienne est devenue un théâtre pour les parlementaires, dont certains n’hésitent plus à user de grossièretés et de menaces. De quoi lasser le peuple tunisien.
Le célèbre avocat tunisien s’est saisi du dossier d’Omar Laabidi, un jeune supporter de foot mort noyé le 31 mars, après une match marqué par des violences dans le stade. Son décès, et des soupçons portant sur le comportement des forces de l’ordre, en ont fait une affaire nationale.
Dans la perspective des législatives de 2019, la campagne pour les élections municipales du 6 mai a été officiellement lancée le 14 avril. Ennahdha, le parti islamiste qu’il préside, sera central. Avec 170 listes, cette formation est présente partout, soutenant même des candidats indépendants.
Le Parlement tunisien a adopté jeudi le texte définissant les prérogatives des collectivités locales, dix jours seulement avant les élections municipales du 6 mai prochain.
Jean-Claude Juncker et Youssef Chahed le promettent : l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) entre la Tunisie et l’Union européenne sera signé en 2019. Pourtant, le chemin semble encore long pour une adoption pleine et entière.
Négligées ces trente dernières années, les relations tuniso-africaines doivent être renforcées, tant sur le plan diplomatique que commerciales. C’est la ligne que le gouvernement tunisien est venu défendre devant les 200 représentants de 38 pays du continent lors du Forum économique africain à Tunis.
Alors que les élections municipales se tiendront en Tunisie le 6 mai, la partie semble jouée d’avance, selon certains observateurs. Nidaa Tounes et Ennahdha, les deux principales formations politiques, devraient se partager l’ensemble des municipalités. À moins d’une forte mobilisation des électeurs, ce qui semble loin d’être acquis.
Par les blocages et les « combines » auxquels il a conduit, le régime semi-parlementaire consacré par la Constitution de 2014 a montré ses insuffisances et ses limites. Radiographie d’une assemblée à la fois omnipotente et impuissante.
Depuis le 17 avril, une grève suivie par 97,6 % enseignants des collèges et lycées publics, marque une nouvelle étape dans l’escalade de tension entre la puissante centrale syndicale de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et le gouvernement de Youssef Chahed.
Alors que la campagne pour les élections municipales vient tout juste de débuter, des difficultés de couverture médiatique commencent à se faire sentir. Certains médias soumis à de nouvelles règles d’équité et de neutralité, jugées strictes, ont du mal à s’adapter.
Onze partis politiques se sont rassemblés afin de créer le Réseau des partis démocratiques d’Afrique du Nord, lundi 16 avril, en Tunisie. Une initiative audacieuse alors qu’une autre tentative d’union entre pays maghrébins, l’Union du Maghreb arabe, a connu l’échec.
Les acteurs de la filière lait ont promis jeudi de ne pas en bloquer la commercialisation avant la fin du Ramadan, période durant laquelle il est particulièrement consommé. Jusqu’ici, les représentants de l’Utica (patronat) et de l’Utap (centrale agricole) menaçaient de ne plus distribuer de lait demi-écrémé dès le 23 avril.
Les cinq sélections africaines qualifiées pour le Mondial 2018 (14 juin-15 juillet) ont toutes disputé au moins un match de préparation. Suite vendredi soir avec Tunisie-Turquie et Égypte-Colombie.
Radhia Jeribi, présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne, revient sur les relations compliquées entre sa structure et l’État depuis la révolution de 2011.
Désignée présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) ce dimanche, Yosra Frawes, avocate et militante pour la défense des droits humains, également à la tête de la section tunisienne de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), sera chargée d’un dossier prioritaire : l’égalité des femmes dans l’héritage.
Quelques jours seulement après le début de la campagne pour les municipales du 6 mai prochain, les polémiques se multiplient. Parmi elles, le profil de certaines candidates.
Dans la capitale tunisienne, les deux principaux partis Ennahdha et Nidaa Tounes, alliés dans le gouvernement, sont concurrents. Chacun a opté pour une stratégie différente mais tous deux doivent faire face à des défis similaires.
La campagne pour les élections municipales du 6 mai a été officiellement lancée samedi. Le scrutin, déjà plusieurs fois reporté, est menacé par la non adoption du Code des collectivités locales, toujours en discussion à l’Assemblée des représentants du peuple.
L’instance chargée de rendre justice aux victimes des dictatures en Tunisie a commencé à lever le voile sur le système répressif sous l’ex-président Ben Ali, en transmettant à la justice ses deux premiers dossiers, concernant des islamistes tués en 1991.