Depuis quelques années, la mobilisation citoyenne pour le droit de manger en public durant le Ramadan prend de l’ampleur. Comme toujours, les non-jeûneurs se heurtent aux pressions sociales, et cette fois-ci au ministère de l’Intérieur aussi.
Les avocats Alice Nkom et Mounir Baatour ont reçu jeudi le premier prix Idaho France pour la liberté, en récompense de leur combat pour les droits des personnes LGBTI. La Camerounaise et le Tunisien, présents à Paris, en ont profité pour lancer un appel à une dépénalisation mondiale de l’homosexualité.
Ils étaient sur le devant de la scène : Hama Amadou, ancien président de l’Assemblée nationale nigérienne, et Ahmed Néjib Chebbi, leader historique de la gauche tunisienne. Que sont-ils devenus ?
En dehors de quelques villes agitées récemment par des mouvements sociaux, la gauche n’a pas percé lors des élections municipales du 6 mai. Le résultats du Front populaire, notamment, sont plus que modestes. Seul le Courant démocrate, parti de centre gauche, parvient à tirer son épingle du jeu.
N’ayant pas obtenu de majorité lors des municipales du 6 mai, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes, a été tenté de s’allier avec Ennahdha, avant de faire machine arrière.
Après les élections locales du 6 mai qui ont sacré les listes indépendantes, le nouveau défi de la jeune démocratie tunisienne est de constituer les premiers conseils locaux post-révolution. Un défi jonché d’embûches, selon le politologue Riadh Sidaoui.
Les listes indépendantes ont récolté 32,3 % des suffrages aux municipales du 6 mai, devançant les islamistes de Ennahdha (28,6 %) et le parti laïc Nidaa Tounes (20,8 %). Une sanction contre ces deux partis au pouvoir ?
Devenu un acteur incontournable de la scène économique, Ismaïl Ben Sassi, fondateur du premier portail boursier et financier de Tunisie, a fait le choix de revenir dans son pays natal afin de développer son projet.
Le parti islamiste Ennahdha est arrivé en tête à Tunis à l’issue des municipales du 6 mai, sans pour autant disposer de la majorité absolue requise pour l’élection du maire, selon les résultats préliminaires officiels annoncés le 9 mai.
La mission électorale de l’Union européenne a jugé crédible le premier scrutin municipal depuis la révolution de 2011, malgré la faible participation, en particulier des jeunes, et une campagne peu dynamique, freinée par des règles strictes quant à l’équité du temps de parole.
Quel bilan tirer des derniers mois houleux qui ont marqué la relation entre l’Union européenne et la Tunisie ? Quel est l’avenir du « partenariat privilégié » revendiqué de part et d’autre de la Méditerranée ? Emmanuel Cohen-Hadria, qui a participé à un rapport sur la question pour le réseau euro-méditerranéen de think tanks EuroMesCo, fait le point pour Jeune Afrique.
L’abstention a largement remporté les élections locales qui se sont tenues en Tunisie ce 6 mai. Les islamistes d’Ennahdha sont arrivés premiers, talonnés par Nidaa Tounes. Mais leurs scores restent très modestes…
Dans ses Mémoires, qui viennent de paraître, Hédi Baccouche, ancien Premier ministre et figure du Néo-Destour, revient sur le bras de fer entre le Combattant suprême et le président français, qui culminera avec la bataille de Bizerte. Extraits.
Ancien Premier ministre et figure du Néo-Destour, Hédi Baccouche a récemment sorti ses Mémoires. Un témoignage précieux, de la part de celui qui a connu tous les moments forts de la Tunisie indépendante.
Les Tunisiens ont commencé à voter dimanche pour les premières élections municipales depuis la révolution de 2011, un scrutin jugé crucial pour enraciner au niveau local le processus démocratique mais accueilli sans ferveur dans l’unique pays rescapé du Printemps arabe.
Cinq millions de Tunisiens s’apprêtent à élire dimanche les conseils municipaux du pays, lors du premier scrutin local libre, attendu de longue date pour enraciner la démocratie dans le seul pays rescapé du Printemps arabe.
La start-up tunisienne Consequat Technologies s’est spécialisée dans l’envoi de professionnels diplômés et expérimentés vers l’Union européenne, mais aussi l’Algérie et la Libye. Selon son fondateur, Mohamed Hatem Zaibi, elle se distingue dans son secteur par le suivi proposé aux travailleurs détachés.
L’abstention sortira-t-elle comme le grand vainqueur des élections municipales du 6 mai ? Plusieurs ONG se mobilisent, essentiellement auprès des femmes et des jeunes, pour éviter ce scénario qui risque d’entacher le premier scrutin communal depuis la chute de Ben Ali.
Etudiant issu d’une famille modeste, Karim, 20 ans, veut croire à la volonté de certains candidats aux municipales du 6 mai de « servir » sa ville de Kasserine. Mais dans la Tunisie intérieure délaissée, rares sont ceux qui partagent son optimisme.
À l’issue de la journée de vote qui a été consacrée à ce corps électoral dimanche, le taux de participation n’a pas dépassé les 12 %. Mais tout se jouera le 6 mai, date du vote des civils.
Pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, des policiers et militaires peuvent se rendre dimanche dans un bureau de vote pour mettre leur bulletin dans l’urne, à l’occasion du premier scrutin municipal depuis la révolution de 2011.
L’Assemblée nationale tunisienne est devenue un théâtre pour les parlementaires, dont certains n’hésitent plus à user de grossièretés et de menaces. De quoi lasser le peuple tunisien.
Le célèbre avocat tunisien s’est saisi du dossier d’Omar Laabidi, un jeune supporter de foot mort noyé le 31 mars, après une match marqué par des violences dans le stade. Son décès, et des soupçons portant sur le comportement des forces de l’ordre, en ont fait une affaire nationale.
Dans la perspective des législatives de 2019, la campagne pour les élections municipales du 6 mai a été officiellement lancée le 14 avril. Ennahdha, le parti islamiste qu’il préside, sera central. Avec 170 listes, cette formation est présente partout, soutenant même des candidats indépendants.
Le Parlement tunisien a adopté jeudi le texte définissant les prérogatives des collectivités locales, dix jours seulement avant les élections municipales du 6 mai prochain.
Jean-Claude Juncker et Youssef Chahed le promettent : l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) entre la Tunisie et l’Union européenne sera signé en 2019. Pourtant, le chemin semble encore long pour une adoption pleine et entière.
Négligées ces trente dernières années, les relations tuniso-africaines doivent être renforcées, tant sur le plan diplomatique que commerciales. C’est la ligne que le gouvernement tunisien est venu défendre devant les 200 représentants de 38 pays du continent lors du Forum économique africain à Tunis.