Dix ONG, pour la plupart tunisiennes, ont critiqué vendredi le président français Emmanuel Macron, jugeant qu’il n’avait pas entendu la société civile sur un climat « de plus en plus tendu » en matière de droits humains lors de sa visite d’Etat à Tunis.
De nombreux journalistes tunisiens ont observé vendredi une « journée de colère » à l’appel de leur syndicat, pour protester contre des menaces et exactions policières après une série d’incidents récents.
Ils étaient sur le devant de la scène : Salou Djibo, ex-putschiste nigérien, Hédi Jilani, anciennement à la tête de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et Catherine Samba-Panza, chef d’État de transition en Centrafrique. Que sont-ils devenus ?
Quelques dizaines de militants d’extrême-gauche ont profité, ce jeudi 1er février, de la visite présidentielle français à Tunis pour manifester leur solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, Libanais détenu en France pour des attentats commis au début des années 1980 par la Fraction armée révolutionnaire libanaise.
Des professeurs de l’École 42, créée par Xavier Niel et formant de futurs développeurs informatiques, viendront donner des cours en Tunisie, a annoncé l’Elysée mercredi, lors de la visite d’Emmanuel Macron en Tunisie.
Tunis et Londres s’attendent à une augmentation du nombre de touristes britanniques en Tunisie en 2018, ont affirmé vendredi deux ministres tunisien et britannique, à la suite de l’assouplissement des recommandations aux voyageurs en provenance de Grande-Bretagne.
L’université de Paris-Dauphine, déjà présente en Tunisie, a signé un accord avec l’École nationale d’administration (ENA) de Tunis. Le but : un master professionnel pour les cadres de l’État, mais aussi un futur Institut des hautes études de gouvernance publique, qui accueillerait des acteurs peu habitués à se rencontrer.
Confronté à une grave crise économique et sociale, le Premier ministre tunisien s’efforce de maintenir son pays à flot. Pas évident quand les soutiens se dérobent…
Arrivé le 31 janvier à Tunis, le président français était accompagné de grands patrons français (Xavier Niel, Jacques Séguéla, Stéphane Richard), qui ont pu échanger avec les chefs d’entreprise tunisiens lors d’un forum économique franco-tunisien.
En marge d’une conférence internationale autour de la croissance dans le monde arabe, qui avait lieu cette semaine à Marrakech, coorganisée par le FMI, la présidente de l’institution, accusée par les Tunisiens d’avoir poussé leur gouvernement à prendre des mesures d’austérité, a rencontré le Premier ministre du pays, Youssef Chahed.
Une jeune scientifique et activiste tunisienne accompagne la délégation présidentielle française en Tunisie. Maha Issaoui a rencontré par hasard Emmanuel Macron quelques jours auparavant.
Arrivé mercredi 31 janvier en Tunisie pour sa seconde visite d’État, Emmanuel Macron a affiché sa volonté de remettre en selle la coopération franco-tunisienne. Après avoir rencontré son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, le président français a délivré ce jeudi un discours très attendu devant l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Alors que les manifestations contre la loi de finances rythment l’actualité, les partis progressistes peinent à jouer leur rôle. Divisés et indécis, ils en sont réduits à courir après le mouvement de contestation au lieu de l’encadrer.
Depuis le 3 janvier, ils se rassemblent de jour comme de nuit et apposent sur les murs leur slogan, qui sert aussi de nom à leur campagne : Fech Nestannew ? (« qu’est-ce qu’on attend ? »).
Si la délégation présidentielle française qui atterrira mercredi à Tunis comptera peu de grands patrons, Emmanuel Macron sera en revanche accompagné de poids lourds de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le mouvement populaire né dans la foulée des hausses de prix provoquées par la mise en application de la loi de finances 2018 est le signe d’un malaise profond au sein de la société tunisienne, face auquel le gouvernement peine à répondre.
La rumeur affirmant que les autorités de la mosquée Al-Azhar, en Égypte, avait retiré la Tunisie de la liste des pays musulmans a enflammé la toile la semaine dernière. Si les autorités religieuses égyptiennes ont démenti, cette poussée de fièvre n’est que la dernière d’une longue série.
Des militants LGBT ont été dispersés par la force samedi dans le centre de Tunis par des policiers en civil, après que leur manifestation a été interdite « pour leur sécurité » selon le ministère de l’Intérieur.
Pour la première fois depuis le début des manifestations contre la vie chère en Tunisie, lancées début janvier par le collectif « Fech Nestanew », seulement quelques centaines de personnes ont participé au rassemblement de ce vendredi.
Au Maghreb, malgré une production littéraire modeste, quelques hommes politiques publient des ouvrages dans des domaines variés, de la poésie à l’islamologie. Tour d’horizon.
Alors que le français Sodexo se taille la part du lion sur le marché encore réduit des titres-restaurant, un autre français, UP (ex-groupe Chèque déjeuner), fait son entrée en Tunisie avec le rachat de la société Top Checks. Le nouveau venu compte sur un changement des habitudes de paiement et sur un coup de pouce parlementaire pour améliorer ses ventes.
Quarante ans après les faits, le 26 janvier 1978 est toujours gravé dans la mémoire des Tunisiens. Cette crise entre le gouvernement et les syndicats, appelée le « Jeudi noir », a abouti à la première grève générale et provoqué un soulèvement populaire violemment réprimé. Retour sur ce tournant de l’histoire tunisienne.
Le mouvement contestataire, qui se mobilise depuis début janvier contre la vie chère en Tunisie, a annoncé ce jeudi la reprise des manifestations. La première est attendue ce soir dès 18 heures, puis le 26 janvier à 14 heures, pour le « Jeudi noir ».
Créée par Béji Caïd Essebsi en août 2017, la Commission des libertés individuelles et de l’égalité vise à réduire les inégalités entre les sexes en Tunisie. Elle remettra son « deuxième code du statut personnel » à la mi-février.
« La Laine sur le dos », le dernier court-métrage de Lotfi Achour, est en lice pour obtenir le César du meilleur film de court-métrage 2018. Dans le film, visible en ligne, l’homme de théâtre et de cinéma offre un regard original sur un fait commun au Maghreb.
Les ministres des Finances de l’Union Européenne ont retiré huit pays de leur liste noire des « juridictions non coopératives en matière fiscale », parmi lesquels la Tunisie, lors d’une réunion ce 23 janvier à Bruxelles.