Un an après le démarrage de ses travaux, le 3 mars 2023, l’heure est au bilan pour l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Mais aussi à une certaine crispation entre l’exécutif et le législatif.
Trente-quatre migrants sont portés disparus et deux ont été retrouvés morts au large de la côte sud-est de la Tunisie ce vendredi 15 mars, tandis que 34 autres ont pu être secourus après leur naufrage, selon les autorités locales.
Difficile de succéder, à la tête de la centrale syndicale historique tunisienne, à des figures du calibre de Farhat Hached ou de Habib Achour. Devenu secrétaire général en 2011, Houcine Abassi a su accompagner la Tunisie post-Ben Ali et œuvrer à la préservation de la paix et de la cohésion sociales.
Compagnon de lutte de Farhat Hached, le « vieux lion », natif lui aussi d’El-Abbassia, a su tenir tête à Bourguiba, tout en faisant preuve de pragmatisme, mêlant sans hésiter initiative politique et action syndicale. Il reste aujourd’hui encore l’une des figures les plus respectées de l’UGTT
Assassiné sur ordre des autorités françaises en 1952, le fondateur de la centrale syndicale a fait de celle-ci une force-clé dans la lutte pour l’indépendance tunisienne.
Fondée en 1946, en première ligne dans la lutte pour l’indépendance, la principal centrale syndicale du pays réintègre cette année son siège historique de la place Mohamed-Ali. L’occasion de revenir sur le rôle majeur qu’ont joué, à travers l’histoire, ses dirigeants les plus emblématiques.
Si le président sortant prend tout son temps avant d’annoncer s’il briguera ou non un deuxième mandat en octobre 2024, ses partisans ont déjà commencé à préparer l’opinion à ce scénario. Mais à ce stade, leurs initiatives ne semblent ni concertées ni très productives.
Alors que la Commission européenne a finalement versé à Tunis l’aide promise en échange d’un contrôle des flux migratoires, les eurodéputés montent au créneau, estimant que les procédures n’ont pas été respectées. Une résolution en ce sens a été adoptée en milieu de journée au parlement par une large majorité.
Alors que les manœuvres ont commencé en vue de l’élection présidentielle prévue à la fin de l’année, le chef de l’État tunisien continue d’user de ses pleins pouvoirs.
À un peu plus de six mois du scrutin, les rivaux du président – qui ne s’est pas officiellement déclaré – semblent hésiter à sortir du bois. Et certains candidats potentiels sont toujours en prison…
Annoncé au bord du défaut de paiement, Tunis compte sur la capacité du secteur bancaire local pour répondre à ses besoins de financement intérieur. Mais la démarche n’est pas sans conséquences.
Les femmes représentent 25 % des 2 millions d’analphabètes que compte le pays. La stagnation de ce taux depuis des années et l’absence d’amélioration dans l’apprentissage poussent les associations et les services publics à changer leur stratégie.
La présidentielle tunisienne doit en principe se tenir en octobre prochain. Mais beaucoup d’incertitudes planent encore sur son organisation du fait de contradictions entre la Constitution de 2022 et la loi électorale. Un éclaircissement devient urgent.
Le journaliste de la radio privée la plus populaire du pays, Mosaïque FM, avait été condamné pour des informations divulguées en 2022. Une peine alourdie à cinq ans en 2023 et dénoncée par les défenseurs des droits humains.
Si l’adoption de documents d’identité biométriques pose des problèmes techniques, elle soulève aussi la question de la protection des données. Pour Chawki Gaddes, ancien patron de l’Instance nationale de protection des données personnelles, le projet de loi actuel n’offre pas de garanties suffisantes.
Venu rencontrer le Premier ministre français le 29 février, le chef du gouvernement tunisien a saisi l’occasion d’une conférence de presse commune pour dénoncer, en des termes très peu diplomatiques, la diffusion sur M6 d’une « Enquête exclusive » consacrée à son pays.
Invité au sommet des pays exportateurs de gaz, le président tunisien a eu droit à toute l’attention de son homologue algérien. Qui veille à entretenir ses relations de proximité avec son voisin de l’Est.
Expulsé à la suite de propos qu’il a ensuite qualifiés de « lapsus », l’imam avait déposé un recours, estimant que son cas était instrumentalisé par le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, pour faire la promotion de la récente loi sur l’immigration. La juge des référés a rejeté sa demande.
Un texte actuellement étudié au Parlement prévoit de remplacer un décret-loi de 2011 qui a permis l’émergence de 25 000 associations, lesquels emploient à ce jour quelque cent mille personnes, directement ou indirectement.
Des milliers de personnes ont manifesté le 2 mars à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) devant le siège du chef du gouvernement à Tunis. Ils dénoncent la détérioration de la situation sociale et économique.
Alors que les principales figures de l’opposition sont en prison ou visées par des procédures judiciaires, les noms d’éventuels concurrents commencent à émerger.
Le président tunisien, qui a eu 66 ans le 22 février, est très discret sur sa vie privée ou ses origines familiales. Mais ses fréquentes déambulations dans la capitale et son intérêt pour certains monuments datant des années 1950-1960 livrent des indices intéressants sur sa jeunesse et son parcours.
L’ancien chef de l’État Moncef Marzouki, critique virulent de l’actuel président, Kaïs Saïed, a été condamné par contumace à huit ans de prison ferme pour tentative de « provoquer le désordre » dans le pays.
En Tunisie, la société d’ingénierie traverse une forte période de turbulences après l’arrestation de son fondateur Mohamed Frikha. Les investisseurs craignent l’arrêt de ses ambitieux projets spatiaux et technologiques.
Le mandat de Wadie Jary, président de la FTF incarcéré depuis le 26 octobre dernier, va prendre fin le 9 mars prochain. Son successeur devra rapidement nommer un nouveau sélectionneur pour l’équipe nationale.