Si l’Europe a finalement débloqué une partie de l’aide financière promise à la Tunisie, les discussions restent focalisées sur la question migratoire. Qui va devenir de plus en plus sensible à l’approche des élections européennes de juin 2024. Éclairage de Ghazi Ben Ahmed, président du think tank Mediterranean Development Initiative (MDI).
Alors que les relations entre Tunis et Bruxelles semblaient très tendues, en particulier après le refus de recevoir une délégation de parlementaires européens, l’annonce du dégel des fonds promis est une heureuse surprise pour la Tunisie.
Le dessinateur devra se présenter devant un juge le 25 septembre. De nombreuses ONG dénoncent une manœuvre d’intimidation dans un contexte très tendu entre la presse et le pouvoir tunisien.
Pour avoir critiqué le choix de Ahmed Hachani pour le poste de Premier ministre, le dessinateur de presse a été placé en détention provisoire pour « atteinte à autrui ».
Arrêté le 5 septembre, Mondher Ounissi assure la présidence d’Ennahdha depuis l’incarcération, en avril, de son chef historique Rached Ghannouchi, bête noire du président Kaïs Saïed.
En Tunisie, lors d’une réunion organisée le 18 septembre avec une partie de son gouvernement, et diffusée sur internet, le président a fustigé en des termes affligeants le traitement médiatique de la question des migrants, mais aussi celui des inondations en Libye.
Fermé suite au coup de force institutionnel du président Kaïs Saïed, le 25 juillet 2021, du fait de sa proximité avec le bâtiment abritant l’Assemblée, le plus grand musée de la capitale a enfin rouvert ses portes ce 14 septembre.
La délégation d’élus européens attendue à Tunis pour discuter d’aide financière et de politique migratoire s’est finalement vu refuser l’entrée dans le pays. Une décision qui a viré à l’incident diplomatique.
En Tunisie, le long processus de justice transitionnelle, malgré les promesses des gouvernements successifs, n’a pas porté ses fruits. Explications d’Ahmed Souab, ancien membre de la commission de confiscation.
Un groupe de députés européens sera à Tunis du 14 au 16 septembre pour évoquer les partenariats en cours, portant notamment sur les flux migratoires et les assistances financières.
Fuyant le carcan étouffant d’une Europe coloniale et conservatrice, converti à l’islam, le peintre aux convictions libertaires n’a cessé de chercher la liberté et l’indépendance, sans jamais les trouver vraiment.
Libre, instruite, curieuse, l’écrivaine voyageuse Alexandra David-Néel s’est imposée comme une femme d’une modernité déroutante. Si son nom est à jamais lié au Tibet, on ignore parfois qu’elle a vécu plus de dix ans à Tunis, où elle a opéré une métamorphose.
En Tunisie, le projet de ramener la mer depuis Gabès jusqu’à la région des lacs salés (chotts) est un vieux rêve qui a inspiré à Jules Verne son dernier roman « L’Invasion de la mer ». Mais qui se souvient de son premier promoteur, François Élie Roudaire ?
Entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, la prise de contrôle de vastes territoires africains par la France a attiré vers le Sud nombre de colons aux motivations variées. Parmi eux, une poignée d’originaux parfois idéalistes, fuyant l’Europe à la recherche d’une vie nouvelle. Et qui connurent des destins exceptionnels.
Depuis l’incarcération du chef du parti d’opposition, Rached Ghannouchi en avril dernier, les autorités ont fermé les antennes du mouvement dans tout le pays.
Les relations entre la Fédération tunisienne de football (FTF) et l’Espérance sportive de Tunis, d’habitude plutôt apaisées, se sont brusquement tendues en raison d’un litige financier.
À moins de deux semaines de la rentrée, les établissements d’enseignement supérieur confirment une baisse notable des inscriptions d’étudiants subsahariens. Les inquiétudes nées des déclarations de Kaïs Saïed et les violences contre les migrants ont laissé des traces.
Malgré le placement en détention, en avril, de son chef historique, Rached Ghannouchi, le parti islamiste tunisien tiendra son congrès en octobre. Son président par intérim l’assure : Ennahdha a changé et doit s’opposer aux « dérives » du président Kaïs Saïed.
Les Tunisiens, qui ont payé un lourd tribut à la pandémie, s’inquiètent des informations, venues notamment de France, sur une possible nouvelle vague. Pour l’heure, le nombre de nouveaux cas reste toutefois dérisoire et les stocks de vaccins sont constitués.
Les hôtels ont fait le plein cet été grâce aux Européens de l’Ouest. Mais le secteur attend toujours son big bang pour moins dépendre du tourisme balnéaire de masse, peu générateur de devises.
Annoncé le 20 août, un accord sur la livraison de farine subventionnée aux boulangeries non étatiques devrait permettre de débloquer en partie la situation. Mais des questions demeurent sur l’approvisionnement général du pays en blé tendre.
Délais interminables, production de pièces justificatives parfois impossibles à obtenir… Le renouvellement d’un passeport ou d’une carte d’identité est un véritable parcours du combattant pour les Tunisiens.
Entre appels à maintenir les sortants et déclarations de prétendants potentiels, la formation d’un nouveau gouvernement traîne en longueur. La situation socioéconomique exige pourtant des décisions rapides.
Le président de la Chambre nationale des propriétaires de boulangeries a été arrêté ce mercredi. Une interpellation qui intervient en pleine pénurie de pain et alors que le président tunisien a déclaré la guerre aux « spéculateurs » qui entravent l’économie du pays.
À l’heure où l’image du pays se ternit en raison des violences contre les migrants africains, Tunis ambitionne d’augmenter le volume des échanges commerciaux avec l’Afrique subsaharienne à l’horizon 2025.
Ces dernières semaines, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie n’ont pas été épargnés par les flammes. Pourtant, chacun des trois pays a essayé de prévenir les incendies en amont et de mieux s’armer pour les combattre. Avec de nombreuses similitudes.