Alors que plusieurs opposants politiques emprisonnés ont entamé cette semaine une grève de la faim, à l’occasion du premier anniversaire de leur arrestation, familles et ONG appellent une nouvelle fois à leur remise en liberté.
En travaux depuis juin 2022, le complexe sportif doit rouvrir ses portes en novembre 2024. Seulement, le chantier n’avance pas. Le 7 février, le ministre des Sports Kamel Deguiche a indiqué que Tunis envisageait de solliciter une aide chinoise pour terminer les travaux.
L’Organisation Internationale pour les migrations a déjà dénombré 154 disparitions en mer depuis le début de cette année. À Sfax, l’un des principaux points de départ des passeurs en Tunisie, les familles se mobilisent pour tenter d’obtenir des nouvelles de leurs proches.
Il a suffi que la ministre des Finances déclare devant les députés qu’un inventaire des bijoux détenus dans les coffres du Trésor – ceux des beys, ainsi que ceux confisqués au clan Ben Ali – était en cours pour relancer les fantasmes.
Dans une nomination aussi tardive qu’inattendue, le président tunisien a nommé Fethi Zouhair Nouri à la tête de la Banque centrale de Tunisie. Un profil moins clinquant que celui de son prédécesseur.
C’est désormais officiel, la présidentielle tunisienne se tiendra bien au mois d’octobre 2024. Même s’il part largement favori, l’actuel chef d’État devra se méfier des frasques et des dérapages de son seul concurrent sérieux : lui-même.
Arrêtés il y a un an pour suspicion de complot contre la sûreté de l’État, plusieurs responsables de l’opposition entament une grève de la faim pour protester contre une « détention abusive ».
Alors que des traces de présence humaine vieilles de 100 000 ans viennent d’être découvertes au Maroc, un humoristes tunisien relance la « rivalité » qui se joue entre pays d’Afrique du Nord pour savoir où est née la civilisation la plus ancienne.
Les films « Take my breath », de la réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh, et « The Needle », d’Abdelhamid Bouchnak, explorent la question de l’intersexualité, un sujet encore méconnu. Et tabou.
Poursuites judiciaires, redéfinition d’une ligne politique, choix de nouveaux dirigeants, difficultés financières… Le parti au référentiel islamique se cherche.
Alors que des cartes d’identité biométriques devraient être nécessaires dès la fin de 2024 pour obtenir un passeport, la loi portant sur ces documents est encore loin d’être adoptée.
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
Un deuxième tour de scrutin était organisé le 4 février en Tunisie dans les circonscriptions où aucun candidat n’avait été élu au premier tour, fin décembre. Une fois encore, le taux de participation annoncé – un peu plus de 12 % – est dérisoire.
Nouvelle déconvenue pour Kaïs Saïed. Deux filles de Zine el-Abidine Ben Ali, ainsi que sa belle-sœur, vont pouvoir récupérer leurs biens. Une décision européenne qui provoque colère et incompréhension en Tunisie.
Faire de l’espace méditerranéen une vaste zone de paix, de libre-échange et de prospérité partagée ? S’il est souvent évoqué par les responsables politiques contemporains, ce rêve n’a rien de nouveau. Et il a longtemps inspiré la grande rivale de Rome, Carthage.
Le chef du parti Ennahdha écope de trois ans de prison supplémentaires pour « financement illégal » de son parti. Bête noire du président Kaïs Saïed, il purge déjà une peine de 15 mois de prison.
Les députés tunisiens se préparent à voter un projet de loi risquant de provoquer une hausse rapide de l’inflation et remettant en question l’indépendance de la Banque centrale.
La déconvenue des Aigles de Carthage à la CAN est une nouvelle illustration de la gestion calamiteuse de la Fédération tunisienne de football par son omnipotent président, Wadie Jary, arrêté en octobre dernier dans le cadre d’une affaire de corruption.
Haut lieu du tourisme tunisien, le village connaît une nouvelle poussée de fièvre, un riverain ayant décidé d’ériger un mur le long du célèbre escalier menant à la plage.
Le président tunisien a finalement nommé, le 24 janvier, les ministres de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi. Trois postes laissés vacants depuis plusieurs mois.
Confrontés au stress hydrique, les pays du Maghreb rivalisent de projets pour continuer d’assurer l’approvisionnement en eau potable à leur population.
Le 23 janvier 1846, il y a donc 178 ans, la Tunisie devenait le premier pays arabo-musulman à rejoindre le camp abolitionniste et à interdire officiellement l’esclavage. Une grande avancée qui n’était pourtant pas dépourvue d’arrière-pensées, y compris chez ses promoteurs européens, et qui a mis du temps à entrer véritablement en vigueur.
Ce lundi 22 janvier, trois jeunes tunisiens disputent les épreuves de bobsleigh dans le cadre des Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse qui se déroulent à Gangwon, en Corée du Sud, du 19 janvier au 1er février. Une première pour la Tunisie où les chutes de neige sont rares.
Poids des grands groupes familiaux, ententes illicites… Le rapport de l’organe intergouvernemental dresse en Tunisie un tableau alarmant du fonctionnement bancaire. La société civile et les autorités préparent la riposte, chacun à sa façon.
Ce 20 janvier, la principale centrale syndicale tunisienne fête ses 78 ans. Un anniversaire célébré dans un contexte difficile, où la marge de manœuvre des contre-pouvoirs et des corps intermédiaires, à commencer par la sienne, se réduit comme peau de chagrin.
Des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche 14 janvier à Tunis à l’occasion du 13e anniversaire de la révolution, demandant la libération des opposants politiques actuellement détenus.