L’arrestation de l’homme d’affaires Chafik Jarraya, dans l’après-midi du 23 mai, a produit un effet de souffle. Il a tétanisé la classe politico-économique tunisienne et marqué le début d’une opération anticorruption d’une ampleur inédite.
Leïla Chettaoui, la présidente de la commission parlementaire tunisienne chargée d’enquêter sur les filières jihadistes, a appris son limogeage il y a deux semaines. Une décision qu’elle explique par la découverte d’informations « dérangeantes pour certaines parties ».
Un dirigeant de l’organisation État islamique (EI) en Tunisie, qui préparait des opérations durant le ramadan, a été tué par les forces de sécurité dimanche soir près de Kasserine, dans l’ouest, ont annoncé lundi les autorités.
Ouvert vendredi 26 mai à Tunis, le procès de l’attentat de Sousse, perpétré en 2015, a finalement été reporté au 3 octobre, a fait savoir le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis.
Vous reprendrez bien du tartare de veau à la harissa ? Ou du crumble aux dattes ? Entre son pays d’origine et sa France d’adoption, le chef Nordine Labiadh n’a pas choisi. Et ses plats n’en sont que meilleurs.
Très attaché à sa ville natale, Djerba, où vient de s’achever le pèlerinage de la Ghriba, le grand rabbin de Tunisie espère voir revenir plus de juifs au pays.
Les autorités tunisiennes ont annoncé vendredi le gel des avoirs de huit hommes d’affaires soupçonnés de corruption, dont certains ont récemment été placés en résidence surveillée dans le cadre d’un coup de filet anticorruption.
La Suisse procède à une deuxième restitution d’avoirs spoliés à la Tunisie au titre du recouvrement des fonds détournés par le clan Ben Ali-Trabelsi, a déclaré vendredi le gouvernement suisse.
Le procès de l’attentat de Sousse, perpétré en 2015, s’est ouvert vendredi à Tunis. Sur le banc des accusés, une trentaine de personnes, dont des membres des forces de l’ordre accusés de non assistance à personne en danger. Au total, 38 personnes, dont 30 Britanniques, avaient été tuées le 26 juin 2015 dans cet attentat revendiqué par le groupe État islamique (EI).
Longtemps polarisée autour de l’avenue Bourguiba, la capitale tunisienne est partie à la conquête de ses collines, dans un bouillonnement culturel où art et patrimoine sont mis à l’honneur.
Le dinar tunisien continue de chuter. Fin avril, il avait perdu jusqu’à 10% de sa valeur face à l’euro. À la mi-mai, il a franchi la barre symbolique de 2,5 TND pour un euro, alors que ce dernier s’échangeait à moins de deux dinars il y a peu d’années. Dans cet article, les auteurs – Mariem Brahim, économiste à l’IPEMED, et Jihene Bejaoui, enseignant-chercheur à l’université Paris 13 Sorbonne -, analysent les conséquences de la réaction de la Banque centrale de Tunisie (BCT).
Les autorités tunisiennes ont procédé à trois nouvelles arrestations jeudi – ce qui porte à huit le nombres de personnes arrêtées depuis mardi – pour participation « à des activités de contrebande » dans les régions de Mahdia et Kasserine, dans le cadre d’un vaste coup de filet anticorruption.
Si aucun pays africain ne figure au G7, groupe des sept pays les plus développés de la planète, plusieurs chefs d’État du continent ont été invités au sommet du 26 mai, qui se tient en Italie. Parmi eux, les francophones Mahamadou Issoufou et Béji Caïd Essebsi, qui doivent rencontrer le nouveau chef de l’Etat français, Emmanuel Macron.
La Tunisie a relevé son taux d’intérêt de référence pour le deuxième mois consécutif, le propulsant à son plus haut niveau depuis plus de 5 ans, dans l’optique de lutter contre l’inflation et d’endiguer la dépréciation du dinar.
Le nouveau gouverneur de Tataouine, Mohamed Ali Barhoumi, nommé fin avril par les autorités, a annoncé mercredi qu’il renonçait à son poste pour « raisons personnelles », en pleine période de troubles sociaux dans cette région du sud de la Tunisie.
Le producteur Néjib Ayed, qui a remplacé en février dernier Brahim Letaief à la tête des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), a présenté mardi au pavillon tunisien du village international du festival de Cannes la 28e édition de l’événement.
L’État est là : c’est le message que veut faire passer le chef du gouvernement, Youssef Chahed, après une première vague d’arrestation dans les milieux supposés mafieux. Objectif : reprendre la main dans un contexte agité.
Chafik Jarraya et Yassine Chennoufi ont été arrêtés pour atteinte à la sûreté de l’État et implication présumée dans les manifestations à El-Kamour, dans le sud du pays.
Ce 23 mai, la justice française a requis 18 mois de prison avec sursis et l’interdiction pour cinq ans de toute activité dans la fonction publique contre l’ancien ambassadeur Boris Boillon, jugé pour avoir transporté clandestinement 350 000 euros et 40 000 dollars d’argent liquide.
Rien ne calme les protestations qui enflamment le sud tunisien depuis début avril. Les engagements du gouvernement et la mise sous contrôle de la zone par l’armée restent pour l’instant sans effet.
La banque islamique de développement (BID) a signé des accords avec la Tunisie, le Mali et la Gambie, via sa filiale, la société islamique internationale de financement du commerce (SIFC), afin de financer le développement du secteur des matières premières stratégiques.
Les révélations d’Imed Trabelsi, membre du clan Ben Ali, sur le système de corruption en Tunisie lors de la dixième audience publique de l’Instance vérité et dignité (IVD) le 19 mai, n’en finissent pas de faire réagir, dans le pays comme à l’étranger. Une enquête judiciaire a été ouverte à la suite de son témoignage, ont annoncé lundi les autorités.
Un jeune manifestant tunisien est mort lundi après avoir été écrasé accidentellement par un véhicule de la gendarmerie dans une région du sud du pays, agitée depuis des semaines par des protestations sociales, a annoncé le ministère de la Santé.
Le procès de Boris Boillon, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy devenu ambassadeur de France en Tunisie de 2011 à 2012, s’est ouvert ce lundi 22 mai à Paris. L’ancien diplomate avait été interpellé en juillet 2013 en possession d’une très importante somme d’argent liquide.
L’affaire avait fait grand bruit dans la Tunisie post-révolution de 2011 : la jeune Myriam, violée par des policiers lors d’un contrôle nocturne, avait décidé de lutter jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix, pour faire condamner ses bourreaux.
L’Instance vérité et dignité (IVD) tient le 19 mai une nouvelle audience publique sur la corruption, alors que la polémique ne cesse d’enfler autour du projet de loi dit de « réconciliation économique ».
Une augmentation surprise de 20% des droits de douanes sur les équipements télécoms et ceux des technologies de l’information et de la communication (TIC) a suscité de vives protestations dans le secteur.
La Tunisie et le Sénégal se sont récemment dotés d’équipes ministérielles dédiées au développement de la e-santé, et des assises de télédermatologie africaines sont attendues à Bamako le 1er juin, témoignant d’un effort de coordination de plusieurs États africains sur le sujet. Mais les modèles privés durables peinent à émerger.
Fragilisation du gouvernement, zizanie à l’Isie, soulèvements dans les régions… Le pays est en pleine confusion. Et si le président Caïd Essebsi s’est adressé à la nation, il n’est pas parvenu à calmer les esprits.