Fragilisation du gouvernement, zizanie à l’Isie, soulèvements dans les régions… Le pays est en pleine confusion. Et si le président Caïd Essebsi s’est adressé à la nation, il n’est pas parvenu à calmer les esprits.
Ce mercredi, le ministre de la Défense tunisien a tempéré les propos du président Essebsi selon lesquels l’armée protégerait désormais des sites de production susceptibles d’être bloqués par des grèves et des manifestations.
Le rappeur tunisien Weld El 15 a été condamné ce lundi 15 mai à 13 mois et demi de prison ferme pour violences conjugales, menaces de mort, consommation de produits stupéfiants et outrages à agent public par le tribunal correctionnel de Saint-Malo, en France.
Le 17 décembre, la Tunisie devra tenir ses premières élections municipales depuis la chute de Zine el-Abidine Ben Ali, en 2011. Un temps fort dans le processus de décentralisation, inscrit dans la Constitution.
La Tunisie compte à ce jour huit sites classés, dont les médinas de Tunis et de Sousse, l’amphithéâtre romain d’El Jem, dans l’est du pays, ou encore les sites archéologiques de Carthage et de Dougga, dernier en date inscrit, il y a déjà vingt ans.
Le pèlerinage juif de la Ghriba a débuté vendredi sur l’île tunisienne de Djerba, sous haute surveillance et ponctuée de retrouvailles, de chants et de danses.
Plus de deux mille personnes ont manifesté samedi à Tunis contre un projet de loi proposé par la présidence prévoyant l’amnistie des faits de corruption en échange d’un dédommagement, a constaté une journaliste de l’AFP.
L’Italie a expulsé un Tunisien soupçonné de liens avec l’auteur de l’attaque au camion-bélier du marché de Noël à Berlin, Anis Amri, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur.
Le conseil de la Choura, organe consultatif d’Ennahdha, a posé son veto, le 30 avril, au projet de loi de réconciliation économique nationale en cours d’examen à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
La « Suisse », ce n’est pas un vain mot. Tout y est organisé à la seconde et au millimètre près. Vous y arrivez pour un salon du livre, pas besoin de courir : les stands, l’hôtel, les soirées d’agrément sont réunis dans un même périmètre. Et franchement, ledit salon mérite le détour. Depuis quatre ans, il s’est doté d’un pavillon des cultures arabes sans équivalent en Europe, qui s’étend sur un grand espace et expose des livres de toutes disciplines.
Le 1er mai, le monde arabo-musulman a perdu l’un de ses plus éminents penseurs. Profondément croyant et moderne autant qu’il était radical dans sa critique du fondamentalisme, Mohamed Talbi était un phare contre l’obscurantisme religieux.
Entendu mercredi par une commission parlementaire, le chef de l’instance électorale (Isie), Chafik Sarsar, s’est expliqué sur les raisons de sa démission ainsi que de celle de deux de ses collègues.
Deux Tunisiens ont été condamnés mardi à deux mois de prison ferme pour « outrage public » en raison d’une citation hostile à la police imprimée sur un t-shirt.
Le chef du gouvernement tunisien vient de débarquer ses ministres de l’Éducation et des Finances. Neuf mois après sa nomination, il apparaît fragilisé.
Élections, sécurité, économie… Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s’est exprimé mercredi 10 mai sur la situation générale du pays. Une intervention très attendue qui a finalement déçu un grand nombre, notamment sur les réseaux sociaux. Voici ce qu’il fallait en retenir.
L’annonce de la démission du chef de l’instance électorale en Tunisie (Isie), Chafik Sarsar ainsi que de deux autres de ses membres a agité le pays ce mardi. À sept mois des premières élections municipales de l’après-révolution, la surprise provoquée par cette nouvelle laisse progressivement à l’inquiétude quant à un énième report du scrutin.
À sept mois des premières élections municipales de l’après-révolution, le chef de l’instance électorale en Tunisie, Chafik Sarsar, a démissionné brutalement ce mardi. Il a simplement évoqué des divergences de fond au sein du comité exécutif de l’instance.
Il n’a jamais rien cédé. Ni aux islamistes, ni aux fondamentalistes, ni à Zine el-Abidine Ben Ali. Seule la mort aura eu raison de son indépendance d’esprit et de sa détermination.
De violents affrontements ont éclaté dimanche dernier au stade de Radès entre des supporters et les forces de l’ordre pendant le match Club africain-Espérance de Tunis. Des incidents qui nuisent une nouvelle fois au football tunisien et interpellent le gouvernement, comme le montre Inès Ben Othman dans son documentaire « Attitude ».
Les crédits octroyés à la famille et aux proches de l’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sont suspectés d’avoir mis à genoux les banques publiques. Justifiée ou non, l’idée est enracinée dans l’opinion tunisienne.
Avant de se rendre à Tripoli, en Libye, le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, a passé quelques heures à Tunis mercredi. Le ministère tunisien des Affaires étrangère a notamment saisi l’occasion de sa visite pour appeler la Grande-Bretagne à réviser ses conseils à ses ressortissants désireux de visiter la Tunisie.
2 Tunisiens ont été condamnés à mort et 16 autres à des peines allant de 4 à 36 ans de prison pour deux affaires de terrorisme remontant à 2014, a annoncé le Parquet mercredi.
Le dernier roman de l’écrivaine Thérèse Fournier, « Nador », raconte l’histoire d’une famille d’expatriés à Tunis, aux prises avec les charmes et les dangers du pays sous la dictature benaliste. Corruption, surveillance constante via des indics, pressions, justice pro-étatique… plongée dans le quotidien du pays, huit ans avant sa révolution.
De « sérieuses menaces » pèsent toujours sur les journalistes tunisiens, six ans après la fin du régime de Ben Ali, alerte la profession. À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, proclamée le 3 mai, plusieurs associations dénoncent un recul de la liberté d’expression dans le pays.
Le Tunisien Anouar Bayoudh a été condamné mercredi à quatre ans de prison pour avoir un temps rejoint le groupe État islamique, a annoncé le Parquet de Tunis. Son père, qui cherchait à le faire rapatrier de Turquie où il était détenu, avait trouvé la mort dans un triple attentat à Istanbul en juin 2016. Une tragédie familiale qui avait alors provoqué une grande émotion en Tunisie.
Peine de mort, torture, discriminations, pauvreté ou encore migration font partie des thèmes abordés mardi par les membres du Conseil des droits de l’Homme. Dans le cadre de l’examen périodique universel des Nations unies, la situation en Tunisie y était examinée pour la troisième fois depuis 2008.
La start-up française Nomad Education, spécialisée dans l’éducation mobile à destination des lycéens et étudiants, a développé quatre applications gratuites destinées aux marchés d’Afrique francophone.