Le remaniement partiel du gouvernement tunisien, décidé samedi par son chef Youssef Chahed, a provoqué un tollé aussi bien dans les milieux politiques que syndicaux.
L’ancien président tunisien a été de nouveau condamné par contumace ce vendredi à huit ans de prison ferme pour « abus de pouvoir ». Son gendre, Sakhr El-Materi, écope de six ans de prison ferme dans une affaire d’immobilier à Sidi Bou Saïd, en banlieue de Tunis.
Malgré le processus de transition démocratique en cours, entamé il y a six ans, la pratique de la torture perdure en Tunisie. En nette baisse depuis 2015, les abus persistent, notamment dans les prisons et les centres de détention, a indiqué mercredi l’Organisation tunisienne contre la torture (OCTT).
En six ans, depuis la révolution, la Tunisie aura vécu plus de quatre ans sous état d’urgence. Une mesure supposée exceptionnelle qui s’éternise, au grand dam des défenseurs des droits de l’Homme.
La Tunisie vient de se doter d’une loi qui protège les dénonciateurs de la corruption. Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre le fléau, revient sur ce qu’il considère comme une avancée importante.
Le Chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, est à peine rentré d’une visite officielle à Berlin les 14 et 15 févier 2016, que la Chancelière allemande s’annonce à Tunis pour le 3 mars.
Un Code des libertés individuelles : cette proposition constitue, avec l’abrogation de la fameuse loi 52, la mesure-phare révélée dimanche 19 février par le président tunisien Béji Caïd Essebsi au cours de son interview télévisée sur la chaîne Nessma.
Le président américain Donald Trump et son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi se sont entretenus par téléphone des relations entre leurs deux pays. Au cœur de la discussion : la sécurité.
La loi 52, qui pénalise les consommateurs de drogues, vivrait ses derniers jours. En attendant qu’elle soit abrogée, le président de la République tunisienne s’est engagé dimanche 19 février à suspendre les arrestations policières.
Dans un contexte international particulièrement défavorable, le leader islamiste s’échine à se donner une visibilité régionale pour sauver son parti de la marginalisation.
Une enquête publique et indépendante, destinée à établir les conditions de l’attaque terroriste survenue le 26 juin 2015 à Sousse, en Tunisie, a démarré lundi 16 janvier à Londres. Où en est-elle ? Jeune Afrique fait le point.
Les ministres des Affaires étrangères tunisien, algérien et égyptien se réuniront ce dimanche à Tunis pour discuter des moyens de mettre fin à la crise en Libye.
Le président du groupe parlementaire Ennahdha est clair : il veut que les Tunisiens qui partent combattre en Syrie aux côtés du régime syrien soient poursuivis selon les termes de la loi antiterroriste. Une prise de position qui n’est pas sans risque politique.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a décidé d’une nouvelle prolongation d’une durée de trois mois de l’état d’urgence, instauré en Tunisie en novembre 2015 après un attentat meurtrier. Elle prend effet ce jeudi 16 février.
Après un long silence médiatique, l’ancien président Moncef Marzouki fait ces derniers mois un retour remarqué sur le devant la scène médiatico-politique. Jetant au passage quelques pavés dans la mare tunisienne.
Il avait déjà été question d’un remaniement ministériel en décembre 2016. Cette fois, selon des proches de Youssef Chahed, le Premier ministre, il est en passe de se concrétiser.
Députée intègre et assidue, cette ancienne opposante à Ben Ali est aujourd’hui l’une des figures les plus populaires de l’Assemblée nationale. Portrait.
Avant même sa rencontre avec Angela Merkel ce mardi, le Premier ministre tunisien a rejeté en bloc les remarques de Berlin concernant son manque de coopération en matière d’immigration clandestine et de rapatriement des Tunisiens déboutés du droit d’asile en Allemagne.
La Tunisie doit cesser de bloquer les expulsions de ses ressortissants et aider à juguler la migration vers l’Europe, ce à des fins de sécurité. Tel est le message qu’Angela Merkel compte adresser mardi à son homologue tunisien Youssef Chahed.
Dans un rapport publié lundi, Amnesty International s’inquiète d’une recrudescence « importante » de « méthodes brutales du passé » en Tunisie dans le cadre de la lutte antiterroriste. Des pratiques qui seraient intimement liées à l’état d’urgence.
Une cellule terroriste de six membres, dont les activités consistaient notamment à recruter des combattants pour le compte d’organisations jihadistes, a été démantelée dans l’est de la Tunisie, a indiqué samedi le ministère de l’Intérieur.
Exposés du 12 février au 3 mars à Tunis, les tableaux colorés et décalés de l’artiste Sarroura Libre dépoussièrent l’héritage politique et culturel de son pays.
Entre la Tunisie et les États-Unis, les relations économiques et sécuritaires ne cessent de se renforcer. Le budget américain dédié aux forces policières et militaires tunisiennes, notamment, a explosé depuis 2014.
L’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi, déjà condamnés à de multiples reprises par contumace, viennent d’écoper chacun de dix ans de prison pour corruption.
En visite de deux jours en Italie, le président Béji Caïd Essebsi a appelé au retour des touristes et des investisseurs dans son pays. À cette occasion, un accord de coopération renforcée a également été signé par les ministres des Affaires étrangères tunisien et italien.
Une instance de lutte contre la traite des personnes a été inaugurée ce mercredi en Tunisie afin de lutter contre la traite des personnes, qui touche particulièrement les migrants, dans un pays considéré comme une terre de transit sur le chemin de l’Europe.