Nouveau rebondissement dans le bras de fer qui oppose la famille du défunt au gouvernement : les proches de Robert Mugabe ont finalement accepté que l’ex-président du Zimbabwe soit enterré au monument dédié aux « héros » du pays, à Harare.
Un hommage national de plusieurs jours a débuté jeudi 12 septembre au Zimbabwe, alors que les autorités n’ont pas encore confirmé les déclarations de la famille de l’ex-président, qui a annoncé que ce dernier sera enterré dans son village en début de semaine prochaine.
Le corps de Robert Mugabe a quitté mercredi Singapour, où l’ex-président du Zimbabwe est décédé le 6 septembre à l’âge de 95 ans, à destination de son pays où il doit être inhumé après un hommage national.
Réforme agraire, crise économique, hyperinflation, émigration… Après le décès de Robert Mugabe qui dirigea le Zimbabwe de 1980 à 2017, Jeune Afrique revient sur les grandes tendances chiffrées de ce que fut l’économie zimbabwéenne durant ses 37 années de règne.
La dépouille de l’ancien président du Zimbabwe Robert Mugabe, décédé vendredi à Singapour à l’âge de 95 ans, devrait être ramenée dans son pays au milieu de la semaine, a indiqué dimanche un membre de sa famille.
Pendant près de quatre décennies, le président zimbabwéen Robert Mugabe a marqué les esprits par son franc-parler. Retour sur les déclarations-choc de l’ex-doyen des chefs d’État.
Le 17 avril 1980, Bob Marley célébrait l’indépendance du Zimbabwe en donnant un grand concert à Harare. Dix ans plus tard, en 1998, Jeune Afrique revenait sur les espoirs déçus portés par Robert Mugabe.
Milieux d’affaires, hommes d’Église, étudiants… L’ensemble des forces vives du pays se liguent contre Mugabe et ses méthodes de gouvernement d’un autre temps. Il n’en continue pas moins de vanter les mérites du socialisme et du parti unique.
En juin 1977, Robert Mugabe, 33 ans, récemment libéré des geôles du régime de Rhodésie du Sud, prenait part à la guerre de libération au Mozambique voisin. Jeune Afrique l’y avait rencontré.
En 1988, Robert Mugabe écrivait pour Jeune Afrique ce pamphlet contre l’apartheid sud-africain, un mal qu’il avait lui-même combattu lors de la guerre de libération.
Les grands ténors africains des années 1960 sont morts, âgés ou dépassés. Les nouveaux venus des années 1970 n’ont pas marqué leur époque. Aujourd’hui, Mugabe s’affirme comme homme d’État et apporte à l’Afrique une dimension qui lui a souvent fait défaut, le réalisme politique.
De la lutte héroïque pour l’indépendance à ses dernières années au pouvoir, passablement pathétiques, retour sur le parcours en dents de scie de Robert Mugabe, l’enfant de Kutuma devenu président.
TelOne et NetOne, les deux opérateurs publics de télécommunications, devraient être privatisés avant la fin 2019, selon le ministre des Finances, Mthuli Ncube. Les sud-africains MTN et Telkom, ainsi que l’Angolaise Isabel Dos Santos, figurent parmi les repreneurs éventuels.
Le principal parti d’opposition du Zimbabwe, le Mouvement pour un changement démocratique (MDC), doit reconduire dimanche à sa tête l’avocat Nelson Chamisa, à l’occasion de son premier congrès depuis la mort de son fondateur Morgan Tsvangirai.
Pour faire fasse à la hausse du prix des matières premières et financer la maintenance de ses réseaux, l’entreprise publique d’électricité zimbabwéenne pourrait augmenter ses tarifs de 30 %.
Dans la ville de Chimanimani, dans l’est du pays, les habitants continuent, six jours après le passage du cyclone Idai, à découvrir des cadavres emportés par la boue ou écrasés par des rochers.
Le ministre zimbabwéen des Finances a annoncé la privatisation future de cinq entreprises d’État, avec l’obectif de mobiliser 350 millions de dollars. C’est une nouvelle étape du « Programme transitoire de stabilisation » engagé en 2018 par Emmerson Mnangagwa.
Au moins 300 personnes, selon un dernier bilan, ont été tuées par le cyclone Idai qui a balayé la semaine dernière l’Afrique australe, où les secouristes étaient engagés mardi dans une course contre la montre pour sauver des milliers de personnes toujours réfugiées sur des arbres et des toits.
Le cyclone tropical Idai a continué son passage dévastateur sur l’Afrique australe en frappant ce samedi 16 mars l’est du Zimbabwe, où il a fait au moins 31 morts, après avoir causé victimes et dégâts dans la ville mozambicaine de Beira.
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a tenté mercredi de relancer le dialogue politique dans son pays mais son initiative a été boudée par l’opposition, qui exige la fin de la répression engagée contre la colère sociale.
Le chef de l’opposition zimbabwéenne, Nelson Chamisa, a fermé la porte au « dialogue politique » proposé par le président Emmerson Mnangagwa, dans la foulée de la brutale répression de la fronde sociale.
En geste d’apaisement après deux semaines d’une brutale répression, le pasteur et opposant Evan Mawarire, arrêté pour « subversion » dans la foulée des récentes émeutes contre la hausse des prix du pétrole, a été remis en liberté mardi.
Alors que la rue s’embrase, l’ecclésiastique et opposant Evan Mawarire, le « Martin Luther King du Zimbabwe », défie le chef de l’État Emmerson Mnangagwa dans le but de contrecarrer ses plans.
Le gouvernement zimbabwéen a promis le 26 janvier de mener une enquête « approfondie » sur des accusations d’abus commis par les forces de sécurité pendant des manifestations antigouvernementales la semaine dernière.
Arrêté la semaine dernière pour « subversion » durant la fronde populaire, le pasteur Evan Mawarire, porte-drapeau de la révolte contre le régime de Robert Mugabe en 2016 et opposant au régime actuel, s’est vu rejeter sa demande de libération conditionnelle.
L’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe s’est vu dérober près d’un million de dollars en liquide qu’il gardait dans un attaché-case à son domicile, selon des nouveaux chiffres révélés le 25 janvier par le journal d’État « The Herald ».
Le ministre des Finances du Zimbabwe, Mthuli Ncube, a déclaré le mardi 22 janvier en marge du Forum économique mondial à Davos, être « déterminé » à poursuivre le programme des réformes, malgré les manifestations contre la hausse des prix du pétrole. Il a également fait part d’un programme de privatisation d’entreprises.
Le président zimbabwéen a appelé mardi à l’apaisement après la contestation sévèrement réprimée des manifestations contre la hausse des prix des carburants. Emmerson Mnangagwa a promis des sanctions contre les forces de l’ordre en cas de bavures avérées.