Le Parti démocratique gabonais (PDG) a appelé le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, son « candidat naturel », à briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle d’août 2023, à l’issue d’un congrès qui s’est achevé le samedi 24 décembre.
Malgré six années passées en détention, l’ancien député du parti au pouvoir passé à l’opposition n’a pas abandonné ses ambitions politiques. Jeune Afrique l’a rencontré.
Le président américain a réuni le 14 décembre à la Maison-Blanche les dirigeants de six pays africains où se tiendront l’an prochain des élections présidentielles, que les États-Unis suivront de près.
Pas à pas, le directeur général d’Arise, dont les zones industrielles centrées sur la transformation locale ont le vent en poupe, a su bâtir un réseau multiforme.
Pierre-Alain Mounguengui a été invité par la Fifa à assister au Mondial. Sa présence, alors qu’il est accusé de ne pas avoir dénoncé un scandale de pédophilie, suscite de nombreuses réactions.
Le pays a fait de l’égalité des sexes une véritable cause nationale. Un Centre de protection pour les femmes victimes de violences, unique dans la sous-région, et un Observatoire national des droits de la femme ont été créés.
Le 18ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se tiendra les 19 et 20 novembre en Tunisie. Une dizaine de présidents africains feront le déplacement.
Le 12 novembre, à Libreville, le président gabonais a été réinstallé Grand maître lors d’une assemblée où de nombreuses délégations maçonniques africaines, européennes et nord-américaines étaient présentes.
Réserves de voix des différents candidats, habitudes électorales et réflexes partisans… Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre comment les Gabonais font leur choix dans l’isoloir.
Avec la présidentielle, puis les législatives et les locales, toutes prévues au second semestre de 2023, le pays entre clairement en pré-campagne. Jeune Afrique fait le point de la météo politique gabonaise avant l’échéance.
Relance économique, protection sociale, égalité des chances, préparation des échéances de 2023… Rose Christiane Ossouka Raponda, la Première ministre gabonaise, répond aux questions de Jeune Afrique.
Après avoir claqué la porte du Parti démocratique gabonais et soutenu la candidature de Jean Ping en 2016, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) sera probablement candidat à la magistrature suprême en 2023.
L’opposant, qui avait été arrêté en possession d’une forte somme d’argent en liquide, est poursuivi pour blanchiment de capitaux et intelligence avec une puissance étrangère.
Un an après la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation, la croissance reste timide et largement dépendante de la production et des cours du brut. Toutefois, la dynamique et les changements structurels sont là. Et ils devraient s’accentuer en 2023. Décryptage.
Une vraie campagne électorale, programme contre programme, projet contre projet. Les électeurs gabonais devraient légitimement pouvoir s’attendre en 2023 à voir le président sortant défendre son bilan et proposer une vision d’avenir, et l’opposition sortir de son perpétuel « ABO bashing ».
Laure Olga et Paul-Marie Gondjout, tous deux membres de l’une des plus emblématiques familles gabonaises, ne devraient pas apporter leur voix au candidat du Rassemblement pour la patrie et la modernité, lors de l’élection prévue l’an prochain.
Paulette Missambo, présidente de l’UN, a entériné la radiation de deux des principaux cadres du parti, Paul-Marie Gondjout et Chantal Myboto, qui espèrent construire leur propre formation politique. Un divorce qui, à un an de l’élection présidentielle, pourrait faire les affaires du Palais du bord de mer.
Le président des Démocrates a été arrêté le 17 septembre dernier à la frontière congolaise avec des valises contenant plus d’un milliard de francs CFA en espèces sonnantes et trébuchantes.
Les chefs d’État et de gouvernement du monde entier sont réunis cette semaine à New York, où se tient la 77e Assemblée générale de l’ONU. Les dossiers les plus brûlants du moment y font l’objet d’intenses médiations.
L’opérateur, condamné à Libreville en 2019 à payer 35 milliards de francs CFA (près de 53,4 millions d’euros) à un ex-prestataire gabonais, qu’il accuse d’escroquerie, attend beaucoup du renvoi de l’affaire devant la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada. Révélations.
Les obsèques de la souveraine britannique auront lieu à Londres dans la matinée du 19 septembre. Et beaucoup de présidents africains seront présents à cet événement mondial.
Décidé à faire du Gabon un pays leader dans la préservation de la forêt du bassin du Congo, Ali Bongo Ondimba mobilise depuis de nombreuses années ses proches et sa diplomatie sur le terrain climatique, où sont également présents ses voisins congolais Félix Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso.
Sur le continent, chaque État semble classé en fonction de son positionnement sur le conflit en Ukraine et de sa proximité avec l’ancienne puissance coloniale d’un côté, le Kremlin de l’autre.
La huitième édition de la Conférence de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8), les 27 et 28 août, aurait pu être l’occasion pour l’archipel et le continent de resserrer leurs liens. Mais l’absence du Premier ministre Fumio Kishida, testé positif au Covid, risque de pousser plusieurs chefs d’État africains à annuler leur venue.
À un an de la présidentielle, les adversaires du Parti démocratique gabonais et du chef de l’État se cherchent un leader. Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016. Revue des troupes.
Cinq enfants de l’ancien président gabonais sont accusés d’avoir acheté des biens immobiliers en France grâce à la fortune de leur père, que la justice soupçonne d’avoir été frauduleusement acquise.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi a été condamné, le mardi 26 juillet, à huit ans de réclusion pour détournement de fonds publics. L’ancien porte-parole du président Ali Bongo Ondimba avait été arrêté en 2019 dans le cadre d’une opération anti-corruption, qui a également touché l’ex-ministre Brice Laccruche Alihanga.