Si l’instruction concernant l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba est au point mort, Brice Laccruche Alihanga est décidé à poursuivre son combat judiciaire. Et il mise beaucoup sur les Nations unies.
Coordinateur général des affaires présidentielles, le fils du chef de l’État gabonais a progressivement pris les rênes du Palais du bord de mer. Au risque d’alimenter le doute sur ses ambitions.
À l’heure où l’économie est fragilisée par la crise du Covid-19, le président Ali Bongo Ondimba ne veut plus protéger une classe politique qu’il a promue et qu’il juge peu soucieuse de l’intérêt du pays.
Si l’élection présidentielle de 2023 est encore loin, les grandes manœuvres ont débuté au sein de l’opposition, où chacun espère profiter de ce premier scrutin à deux tours pour devenir le champion de l’alternance.
Crise sanitaire et relance économique. Nommée le 16 juillet 2020 à la primature, Rose Christiane Ossouka Raponda n’a pas dévié du programme fixé par Ali Bongo Ondimba. Discrète, elle s’appuie sur un réseau de fidèles et sur des experts nommés par son prédécesseur.
Alors que l’AFD fait l’objet d’une plainte de la société civile gabonaise au sujet de prêts accordés à l’État gabonais, la France refuse de dévoiler devant le tribunal administratif de Paris les conditions d’octroi de ces derniers.
La diplomate, nommée le 3 septembre, a tissé sa toile à partir de la présidence gabonaise, pour laquelle elle a travaillé pendant vingt ans. Voici sur qui elle peut compter dans les sphères du pouvoir.
Idriss Déby Itno en chef d’État impatient, Paul Biya en arbitre, Daniel Ona Ondo en président sur la sellette et Fatima Haram Acyl en vice-présidente en guerre. La Cemac traverse une nouvelle tempête, où les règlements de compte succèdent aux accusations de malversations.
Détenus depuis décembre 2019, l’ex-directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, et son frère Grégory espèrent toujours convaincre les juges de leur innocence.
Si c’est Rose Christiane Ossouka-Raponda qui a été nommée à la tête du gouvernement le 16 juillet, les ministres Madeleine Berre et Denise Mekam’ne Edzidzie, ses deux anciennes concurrentes, avaient également des atouts à faire valoir. Voici les coulisses de cette discrète compétition.
La Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a livré la composition de son gouvernement. Tour d’horizon des principales entrées et sorties de cette nouvelle équipe gouvernementale.
Le 26 juin, l’écrivain gabonais Janis Otsiemi publiait sur la toile un nouvel essai politique sur Ali Bongo Ondimba, « La Grande Désillusion ». Une façon pour l’auteur de polars de se tenir, comme depuis vingt ans, entre fiction et réalité.
Si Jean Ping semble dans une impasse politique à Libreville, l’opposant gabonais tente toujours de plaider sa cause devant la justice française et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
Le vote par l’Assemblée gabonaise d’une loi dépénalisant l’homosexualité, si elle est une victoire pour les initiateurs du texte, n’est encore qu’une étape. Le texte devra en effet être adopté au Sénat, et les débats s’annoncent âpres.
Le porte-parole de la présidence gabonaise, Jessye Ella Ekogha, a annoncé le 15 juin dernier avoir été testé positif au Covid-19. Des mesures rigoureuses ont été mises en place pour prévenir les contaminations.
Le bras de fer au sein du gouvernement pour le contrôle de l’important marché lié à la collecte et au traitement des ordures ménagères de Libreville semble trouver une issue. Le Premier ministre a tranché en faveur de la mairie de la capitale gabonaise.
Figure emblématique de l’opposition, Zacharie Myboto devrait quitter la présidence de l’Union nationale cette année. Il a transmis le virus de la politique à sa fille, mais celle-ci parviendra-t-elle à maintenir l’influence de la famille et à obtenir l’alternance ?
Le 22 juin prochain s’ouvrira le procès de l’ex-ministre de l’Économie, Magloire Ngambia. Ses avocats français et sénégalais n’y seront pas à cause de l’interruption des liaisons aériennes. Ils envisagent de demander un renvoi.
Le sort de Brice Laccruche Alihanga, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, ne laisse pas Paris indifférent. Ce Franco-Gabonais, détenu depuis décembre 2019, est surveillé de près par le Quai d’Orsay et l’Élysée.
Depuis six mois, Brice Laccruche Alihanga est incarcéré à la prison de Libreville. Après avoir tenu les rênes du pays, l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba est accusé de tous les maux.
Détenu depuis décembre, Brice Laccruche Alihanga a tenté de mettre fin à ses jours. Après avoir été soigné, l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba a été renvoyé en cellule. Les autorités suivent le dossier de près.
L’ancien chef de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a été nommé le 18 mai au conseil d’administration du Rwanda Development Board. Voici les raisons pour lesquelles Liban Soleman a été choisi.
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, et l’ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, se sont entretenus lundi 4 mai par visioconférence. S’ils ont abordé l’actualité de la pandémie de Covid-19, c’est le climat qui était au cœur de leurs échanges.
Alpha Condé, Félix Tshisekedi, Mohammed VI, Alassane Ouattara… Les chefs d’État africains se mettent en scène sur les réseaux sociaux afin d’alerter sur les dangers du Covid-19 et d’encourager la population à respecter les gestes barrières.
Le président gabonais a annoncé un arsenal de mesures destinées aux entreprises et aux ménages afin de contrer la crise économique consécutive au choc sanitaire du coronavirus.
C’est le 29 avril et à condition que les mesures de confinement soient levées à cette date, que les éditions Albin Michel ont prévu la parution des « Mémoires impubliables » de Pierre Péan, dont la sortie était initialement annoncée pour le 18 mars.
La présidence gabonaise a officialisé vendredi 3 avril une vague de nominations au sein des forces armées du pays. Le général Grégoire Kouna quitte la Garde républicaine, remplacé comme commandant en chef par Brice Clotaire Oligui Nguema.
Alors que l’épidémie de Covid-19 s’étend sur le continent, les chefs d’État africains veillent scrupuleusement à se protéger du virus. Dans les palais présidentiels, de nombreuses dispositions ont été prises afin d’assurer leur sécurité personnelle, ainsi que celle de leurs collaborateurs.