Le remplacement de Brice Laccruche Alihanga au poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba par le technocrate Théophile Ogandaga marque un changement d’ère.
Chaque année, des milliers d’Africains fortunés s’envolent pour des séjours médicaux aux prix exorbitants. Pourtant, de Dakar à Niamey, d’autres solutions existent.
Google Maps réserve parfois des surprises. À Libreville, le site mentionne, en lieu et place du palais présidentiel, une fictive « Direction générale de la dictature en République gabonaise ».
Le demi-frère du président Ali Bongo Ondimba et directeur général des Services spéciaux, Frédéric Bongo, a été muté en Afrique du Sud en tant qu’attaché militaire à l’ambassade du Gabon.
Beaucoup a été dit ou écrit – et souvent n’importe quoi ! – sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba (ABO), victime d’un accident vasculaire cérébral il y a tout juste un an, lors d’un séjour en Arabie saoudite, et sur les conséquences de sa maladie sur le fonctionnement de l’État gabonais.
Le 16 octobre 2009, Ali Bongo Ondimba était investi à la tête du pays, bien décidé à changer le système hérité de son père, Omar. Retour sur une décennie de pouvoir, dans un contexte marqué par les interrogations sur son état de santé.
Code pétrolier, exportation du bois, programme Graine, suppression des « fonds communs », train de vie de l’État… Quel est le bilan des cinq grandes réformes mises en place par Ali Bongo Ondimba depuis dix ans ?
Comment s’est jouée la redistribution des porte-feuilles ministériels à l’occasion du remaniement du vendredi 4 octobre ? Deux facteurs ont semble-t-il joué : le premier est économique, le second plus politique.
Ministre des Affaires étrangères gabonais, pilier du parti au pouvoir, Alain-Claude Bilie-By-Nze a su éviter les chausse-trapes quand la guerre des clans faisait rage à Libreville et se ménager de puissants alliés.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a fait une apparition surprise samedi lors d’un meeting d’un de ses plus proches collaborateurs, esquissé un pas de danse et lancé à des milliers de supporters : « Je suis là et serai toujours là ».
Pascaline Bongo Ondimba n’est plus Haute représentante du chef de l’État. La décision est tombée lors du conseil des ministres du mercredi 2 octobre. Et semble mettre fin à l’épisode d’un retour manqué de l’ancienne directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba et demi-sœur du président Ali Bongo Ondimba.
De retour la semaine dernière, le président gabonais a conforté l’autorité de la présidente de la Cour constitutionnelle et étouffé les tensions naissantes entre son directeur de cabinet et son Premier ministre.
La nouvelle Cour constitutionnelle du Gabon a prêté serment le 24 septembre à Libreville en présence du président Ali Bongo Ondimba, de retour de Londres où il a suivi des examens médicaux.
Le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, engagé dans la conquête du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), s’emploie à écarter ses rivaux, au premier rang desquels l’ancien ministre Ali Akbar Onanga, qui tente de son côté de reconstruire une opposition à Brice Laccruche Alihanga.
Une Cour d’appel gabonaise a refusé lundi d’entendre des opposants qui demandaient une audience sur leur demande d’examen médical du président Ali Bongo Ondimba, dix mois après son AVC.
L’audience sur l’opportunité d’une expertise médicale d’Ali Bongo Ondimba a été reportée au 2 septembre. Jeune Afrique a interviewé maître Aimery Bhongo Mavoungoun, l’avocat du chef de l’État gabonais.
Une audience était prévue ce lundi sur l’opportunité d’une expertise médicale du président Ali Bongo Ondimba. L’opposition réclame que la justice évalue l’état de santé du chef de l’État, victime d’un AVC il y a dix mois, et statue sur sa capacité à exercer ses fonctions.
Le ministère de l’Intérieur et de la Justice a suspendu de ses fonctions la présidente de la cour d’appel de Libreville. Paulette Ayo Mba avait pris, le 12 août, une décision permettant à la justice de statuer sur la demande d’examen médical d’Ali Bongo Ondimba, ce que les avocats du président avaient contesté.
La cour d’appel de Libreville a rejeté le 12 août le recours des avocats d’Ali Bongo Ondimba, qui s’étaient tournés vers la cour de cassation pour faire dessaisir cette juridiction de la requête d’expertise médicale du président gabonais. L’audience sur le fond de cette demande faite par le collectif « Appel à agir » doit avoir lieu le 26 août.
Autrefois toute-puissante, la fille aînée d’Omar Bongo Ondimba est marginalisée depuis l’arrivée de son frère à la présidence. Il y a huit mois, elle a tenté un retour au cœur du pouvoir. Mais rien ne s’est passé comme prévu.
Le 30 janvier dernier, la justice française a ordonné une perquisition dans plusieurs appartements parisiens appartenant à la famille Bongo. Les limiers de la police soupçonnaient Pascaline Mferri Bongo Ondimba d’être à l’origine de leur récente acquisition.
Plusieurs personnalités africaines, notamment gabonaises et rwandaises, ont fait le déplacement fin juillet pour rendre un dernier hommage à l’auteur d’ « Affaires africaines » et de « Noires fureurs, blancs menteurs ».
Le Parti démocratique gabonais (PDG) a exclu de ses rangs Ali Akbar Onanga Y’Obegue pour « atteinte à l’unité du parti et acte contraire à la probité ». Une décision qui n’a pas surpris grand monde à Libreville : l’ancien ministre ne manque pas d’ennemis…
Accusé d’être impliqué dans les violences post-électorales qui ont secoué le Gabon en août 2016, l’ancien député gabonais Bertrand Zibi Abeghe a été condamné mardi à Libreville à six ans de prison ferme, pour « violences et voies de fait » et « détention illégale d’arme à feu ».
Le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma, arrêté à Libreville après des propos sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, chef de l’État gabonais, a été libéré le mercredi 17 juillet. Il a dénoncé jeudi « une répression tous azimuts de l’opposition ».
Le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma, a été arrêté lundi 15 juillet par la police judiciaire avant le début d’une marche organisée par son mouvement à Libreville. Il était toujours en garde à vue mardi, selon son parti.
Le colonel Alain Djibril Ibaba, le fils du général Alioune Ibaba, a pris la tête de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) le 9 juillet.
L’état de santé d’Ali Bongo Ondimba sera évoqué lundi 15 juillet devant la cour d’appel de Libreville, à l’initiative du collectif « Appel à agir », qui réclame un examen médical du chef de l’État.
C’est une affaire qui porte sur 700 milliards de F CFA de marchés publics. Elle oppose Libreville au groupe de BTP italien Sericom, dirigé par Guido Santullo, sur fond d’accusations de corruption. Et a déjà envoyé un ministre – Magloire Ngambia – en prison. Enquête exclusive.