Le gouvernement gabonais a été remanié lundi 10 juin. Réduction des effectifs, manœuvres politiques, lutte anti-corruption. Décryptage d’un nouveau bouleversement.
La présidence gabonaise a annoncé lundi 10 juin un remaniement de son gouvernement, plus restreint et moins paritaire, qui survient quelques semaines après la révélation du « kevazingogate », un trafic de bois précieux qui a entraîné un scandale politique au Gabon.
Le cabinet d’avocats Bryan Cave Leighton Paisner (BCLP) réclame plus de 1,25 million de dollars à la République gabonaise pour des frais de lobbying non payés, dans le cadre d’un contrat signé en janvier 2016 par l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrombessi.
Le Tchad « peut se présenter comme une digue » protégeant l’Afrique centrale de l’instabilité qui règne dans plusieurs pays du continent, a déclaré mercredi le président tchadien Idriss Déby Itno, en visite à Libreville.
Alors que plusieurs chefs d’État sont attendus à Libreville le 8 juin pour commémorer les dix ans de la mort d’Omar Bongo Ondimba, le ballet diplomatique se poursuit dans la capitale gabonaise, avec la visite le 5 juin du président tchadien Idriss Déby Itno.
Le vice-président gabonais, Pierre Claver Maganga Moussavou, et le ministre des Eaux, des Forêts et de l’Environnement, Guy-Bertrand Mapangou, ont été limogés mardi 21 mai.
Alassane Dramane Ouattara (ADO) était en visite mercredi 15 mai à Libreville, où il a rencontré son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba (ADO). Après une période délicate, la relation entre les deux hommes semble de nouveau au beau fixe.
Fin mars, un collectif d’opposants avait déposé une demande d’expertise médicale du président gabonais Ali Bongo Ondimba pour déterminer la capacité du chef de l’État à exercer ses fonctions après son AVC. Celle-ci vient d’être rejetée par la justice.
Depuis l’AVC d’Ali Bongo Ondimba, le Gabon vit une période d’incertitude politique dont personne ne connaît l’issue. Sur fond de lutte de clans au sein du pouvoir, de grogne sociale et de tensions budgétaires… Jusqu’à quand ? Jeune Afrique a mené l’enquête début avril, alors que le chef de l’État avait quitté le Gabon pour Londres.
Avant d’être nommé directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, qui exerçait dans le secteur financier et était responsable associatif, avait été très actif sur le terrain lors de la présidentielle de 2016.
Toujours opposé au président gabonais Ali Bongo Ondimba, l’activiste Marc Ona Essangui a rejoint l’« Appel à agir » lancé par des personnalités de la société civile et de différents partis d’opposition.
Ancien baron du régime passé à l’opposition, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama , nourrit une grande ambition : conquérir le Palais du bord de mer en 2023.
L’opposition gabonaises est en reconstruction, avec en ligne de mire la présidentielle de 2023. Dans le même temps, Jean Ping, qui se considère comme le « président élu » peine à stopper l’hémorragie de ses soutiens.
Opposants arrêtés au Cameroun et au Congo-Brazzaville, situation politique au Gabon et évolution en Centrafrique… François Louncény Fall, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale revient sur les dossiers brûlants qu’il doit gérer.
Cette vidéo de Barack Obama traitant son successeur Donald Trump d’idiot face caméra paraît inimaginable. Et elle l’est, en effet. Il s’agit d’un deepfake. Dernière innovation en date dans l’arsenal de désinformation, cette technique utilise l’intelligence artificielle pour modifier les visages et les voix.
Après son AVC d’octobre 2018, et une longue convalescence, le chef de l’État gabonais est rentré au pays le 23 mars. À la surprise générale, il avait remanié ses équipes, le 26 février, en Conseil des ministres. Il s’appuie notamment sur ce quatuor pour aborder une nouvelle phase de son second septennat.
Maixent Accrombessi, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, qui occupait toujours le poste de Haut représentant personnel du chef de l’État, a été démis de ses fonctions vendredi 29 mars lors du Conseil des ministres.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a été accueilli par la foule à son retour officiel à Libreville, samedi soir. Un premier test pour le chef de l’Etat, qui doit encore rassurer sur sa capacité à diriger le pays.
Le président gabonais doit officiellement rentrer au Gabon le 23 mars, cinq mois après son hospitalisation à Riyad, selon le porte-parole de la présidence Ike Ngouoni. Ali Bongo Ondimba, en convalescence à Rabat depuis fin novembre, a déjà effectué deux retours express à Libreville. Il rentre dans un contexte complexe.
Claude Dumont-Beghi, avocate française qui représente les intérêts d’Ali Bongo Ondimba relatifs à l’héritage de son père, avait été convoquée par la Conseil de l’ordre, avant qu’un tribunal ne tranche.
En l’absence du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, tout le monde s’interroge sur l’identité de ceux qui ont pris les commandes du pays. Enquête dans les coulisses du pouvoir.
La présidence du Gabon a tenu à faire taire les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux sur un éventuel sosie du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, actuellement en convalescence au Maroc, lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Libreville.
De retour à Libreville dans la nuit du 24 au 25 février, le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba a approuvé dans la foulée différents grands changements dans son entourage, notamment le départ de Park Sang-chul, son chef de la sécurité.
Le président gabonais, qui est arrivé à Libreville en provenance de Rabat dans la nuit de dimanche à lundi, a dirigé son premier conseil des ministres depuis son hospitalisation à Riyad, en octobre. Une réunion qui s’est soldée par une vague de nominations et un coup de balai dans l’entourage du président.
Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale doit prononcer son discours de politique générale mardi devant la nouvelle Assemblée nationale, où le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) occupe l’écrasante majorité. Une partie de l’opposition s’apprête de son côté à lancer un appel pour une manifestation nationale le 31 mars pour demander une « clarification de la situation constitutionnelle ».
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, rentré dans la nuit de dimanche à lundi du Maroc où il est en convalescence depuis trois mois, a reçu plusieurs responsables politiques en audience au palais présidentiel.
L’ancien vice-Premier ministre Bruno Ben Moubamba est au cœur d’une polémique après avoir appelé à « tuer dans le ndjobi » Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Décryptage d’une affaire au carrefour de la politique et des croyances mystiques.