Le président gabonais, qui est arrivé à Libreville en provenance de Rabat dans la nuit de dimanche à lundi, a dirigé son premier conseil des ministres depuis son hospitalisation à Riyad, en octobre. Une réunion qui s’est soldée par une vague de nominations et un coup de balai dans l’entourage du président.
Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale doit prononcer son discours de politique générale mardi devant la nouvelle Assemblée nationale, où le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) occupe l’écrasante majorité. Une partie de l’opposition s’apprête de son côté à lancer un appel pour une manifestation nationale le 31 mars pour demander une « clarification de la situation constitutionnelle ».
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, rentré dans la nuit de dimanche à lundi du Maroc où il est en convalescence depuis trois mois, a reçu plusieurs responsables politiques en audience au palais présidentiel.
L’ancien vice-Premier ministre Bruno Ben Moubamba est au cœur d’une polémique après avoir appelé à « tuer dans le ndjobi » Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Décryptage d’une affaire au carrefour de la politique et des croyances mystiques.
Propulsée au ministère de la Défense à la suite d’un mini remaniement, le 30 janvier, Rose Christiane Ossouka Raponda prête serment aujourd’hui à Rabat, où le président Ali Bongo Ondimba poursuit sa convalescence. Une nomination qui consacre la montée en puissance de l’ancienne mairesse de Libreville.
La nouvelle ministre de la Défense du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda, nommée fin janvier, va prêter serment mardi devant le président Ali Bongo Ondimba à l’ambassade du Gabon au Maroc, pays où il est en convalescence depuis fin novembre, a annoncé lundi la présidence à Libreville.
Il avait été arrêté en 2017 pour avoir projeté des vidéos hostiles au pouvoir dans un lieu public. Après 17 mois de détention préventive, il a été libéré mardi, a annoncé son avocat.
Le mini-remaniement qui a fait tomber deux poids lourds du gouvernement gabonais, le 30 janvier, est l’une des conséquences du bras de fer qui oppose deux clans du cercle proche du président Ali Bongo Ondimba.
Le gouvernement gabonais, mis en place le 12 janvier dernier, a été « réaménagé » sur décret présidentiel. Marqué par le départ de trois poids lourds du précédent exécutif – Étienne Massard Kabinga Makaga, Ali Akbar Onanga Y Obegue et Christian Magnagna – les changements visent à « renforcer la cohérence des portefeuilles ministériels ».
Edouard-Pierre Valentin est décédé le 28 janvier à Montpellier, en France. Grand patron de l’assurance au Gabon, il était le père de la première dame Sylvia Bongo Ondimba.
Ali Bongo Ondimba souhaite rééquilibrer la Grande Loge du Gabon ; le président comorien Azali Assoumani rencontrera officiellement Louise Mushikiwabo durant son séjour à Paris du 21 au 26 janvier… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Pourquoi Ali Bongo Ondimba a-t-il choisi Rabat pour se remettre de son AVC ? Comment s’est passée son hospitalisation ? Quel rôle a joué son ami le roi à ses côtés ?
La composition du nouveau gouvernement est le fruit de savants dosages géopolitiques. Une manière pour le chef de l’État d’afficher ses objectifs : stabilité et sérénité.
Sylvia Bongo Ondimba lui vantait les mérites des meilleurs centres hospitaliers londoniens. Pourtant, à l’heure du choix du lieu de sa convalescence, Ali Bongo Ondimba (ABO) a opté pour le Maroc. Direction l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed-V de Rabat.
Visé par une tentative de coup d’État début janvier, le Gabon devrait se servir de cet événement comme catalyseur d’une nouvelle dynamique politique, selon Oswald Padonou.
Après deux mois et demi d’absence, Ali Bongo Ondimba est rentré au Gabon dans la nuit du 14 janvier pour assister mardi à la prestation de serment du nouveau gouvernement.
Le président Ali Bongo Ondimba est arrivé à Libreville dans la nuit de lundi à mardi. En convalescence à Rabat depuis fin novembre, il doit assister à la prestation de serment du nouveau gouvernement.
En visite au Gabon depuis fin décembre, le roi du Maroc Mohammed VI a consulté les politiques et tenté de déminer les conflits entre clans rivaux qui, depuis l’hospitalisation du chef de l’État en octobre dernier, prennent des proportions inquiétantes.
Un nouveau gouvernement et un nouveau cabinet présidentiel gabonais ont été annoncés samedi soir depuis le Maroc, pays où le président Ali Bongo est en convalescence.
Faustin Boukoubi a été élu vendredi président de l’Assemblée nationale du Gabon. Quelques minutes après la mise en place de cette nouvelle Assemblée, Ali Bongo Ondimba a également nommé un nouveau Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.
Lundi 7 janvier, un groupe de militaires a pris temporairement le contrôle de la radio nationale pour appeler au soulèvement et annoncer la formation d’un « Conseil national de restauration », et ce alors qu’Ali Bongo Ondimba poursuit sa convalescence au Maroc. Une tentative de coup d’État qui s’est soldée quelques heures plus tard par l’arrestation des commanditaires.
Principal protagoniste de la tentative avortée de coup d’État du 7 janvier à Libreville, le lieutenant Kelly Ondo Obiang est commandant adjoint de la garde d’honneur de la Garde républicaine.
Des militaires gabonais ont lu lundi matin à la radio d’État un message indiquant qu’un « Conseil national de restauration » allait être mis en place en l’absence du président Ali Bongo Ondimba, hospitalisé au Maroc. Depuis, le signal de Radio Gabon a été coupé. Les autorités ont annoncé l’arrestation des mutins.
La Cour constitutionnelle gabonaise a proclamé les résultats des législatives des 6 et 27 octobre. Selon la Constitution, cette annonce met de facto un terme aux fonctions du gouvernement.
Le président gabonais doit s’exprimer, le 31 décembre, pour son traditionnel discours des vœux à la nation. Une première prise de parole depuis son hospitalisation que le chef de l’État fignole, selon ses collaborateurs, et qui sera particulièrement scrutée dans l’opposition.
Deux journaux gabonais, La Loupe et Moutouki, ont été suspendus par la Haute autorité de la communication (HAC), l’un pour trois mois et l’autre pour un mois, à la suite de la publication d’articles jugés « calomnieux » à l’égard d’un gouverneur de province.
Sur la vingtaine de recours déposés à l’issue des élections législatives gabonaises d’octobre dernier, huit ont été validés par la Cour constitutionnelle. Le scrutin devra donc se rejouer dans huit circonscriptions.
Ali Bongo Ondimba a reçu le 4 décembre la visite du vice-président, du Premier ministre et de la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, à l’hôpital militaire Mohammed-V, à Rabat, où il poursuivait sa convalescence.