La Cour constitutionnelle du Gabon a lancé le processus qui doit aboutir à la proclamation des résultats définitifs des élections législatives d’octobre dernier.
Le vice-président du Gabon, Pierre Claver Maganga Moussavou, a sous-entendu que le président Ali Bongo Ondimba, malade et absent depuis le 24 octobre, avait fait un accident vasculaire cérébral (AVC), une première, aucune source officielle n’ayant jusqu’alors indiqué de quel mal il souffrait.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a quitté l’hôpital militaire de Rabat où il était arrivé fin novembre et poursuit sa convalescence dans une résidence privée de la capitale marocaine, a-t-on appris mercredi dans l’entourage présidentiel.
La première photo du président gabonais Ali Bongo Ondimba depuis son hospitalisation a été publiée le 3 décembre à l’issue d’une visite que lui a rendue le roi du Maroc, Mohammed VI, à l’hôpital militaire de Rabat.
L’arrivée d’Ali Bongo Ondimba au Maroc, où il poursuit sa convalescence depuis le 29 novembre, marque l’épilogue d’un bras de fer entre deux clans dans le cercle proche du chef de de l’État gabonais.
Alors qu’Ali Bongo Ondimba est au Maroc pour y poursuivre sa convalescence, le théâtre d’ombres qu’est devenu la scène politique gabonaise se révèle dans la capitale, où la guerre des clans bat son plein.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba est arrivé dans la matinée du 29 novembre à Rabat afin d’y poursuivre sa convalescence, après plus d’un mois passé dans un hôpital de Riyad.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui était hospitalisé en Arabie saoudite, a quitté Riyad mercredi soir, a rapporté l’agence officielle saoudienne SPA, sans préciser sa destination.
Ali Bongo Ondimba sera finalement transféré au Maroc mercredi 28 novembre, comme l’a annoncé la Première dame Sylvia Bongo Ondimba ce mardi. La convalescence du président avait auparavant fait l’objet d’un étrange ballet entre Rabat, Libreville et Riyad, aux frontières des relations personnelles et de la diplomatie.
Appréciant peu l’annonce de Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, concernant l’envoi d’une mission d’information à Libreville au sujet de « la situation sanitaire du chef de l’État gabonais », Régis Immongault, le ministre des Affaires étrangères, lui a répondu.
En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, hospitalisé à l’étranger, le Premier ministre focalise tous les regards. Dans l’opposition comme dans son propre camp, on guette ses moindres gestes.
L’Union nationale (UN), l’un des principaux partis d’opposition du Gabon, a été interdit de médias publics pour trois mois, a annoncé la Haute autorité de la communication.
Rien n’est encore définitivement tranché mais, sauf revirement de dernière minute, le président gabonais pourrait finalement être transféré cette fin de semaine au Maroc pour y poursuivre sa convalescence.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba va prochainement être transféré à Londres. Hospitalisé depuis le 24 octobre à la suite d’un accident vasculaire cérébral, il doit poursuivre sa convalescence dans un établissement médical spécialisé de la capitale britannique.
Le Gabon s’est dit « disposé, le moment venu », à recevoir une mission de l’Union africaine (UA), qui a annoncé le 17 novembre l’envoi d’une « mission d’information et d’écoute » à Libreville , se disant « préoccupée par certains développements en rapport avec la situation sanitaire du chef de l’État », Ali Bongo Ondimba.
En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, toujours hospitalisé pour un AVC à Riyad, de nombreuses questions se posent à Libreville : comment le gouvernement travaille-t-il ? Qui dirige vraiment le pays ? Quelles sont les réactions dans la classe politique ? Enquête.
Si les chefs d’État africains présents au Forum de Paris sur la paix se sont tournés vers le Maroc ou l’Arabie saoudite pour obtenir des informations sur la santé du président gabonais Ali Bongo Ondimba, aucun ne paraissait en avoir de solides.
Dans un communiqué publié dans la soirée du samedi 17 novembre, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est dit « préoccupé par certains développements en rapport avec la situation sanitaire du chef de l’État gabonais ». Il va envoyer une « mission d’information et d’écoute à Libreville ».
Guy-Bertrand Mapangou, ministre gabonais de la Communication et porte-parole du gouvernement, dresse l’état des lieux de l’organisation institutionnelle mise en place en l’absence du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Réunie devant la presse le 14 novembre, la Cour constitutionnelle, saisie par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, a annoncé qu’après modification de l’article 13 de la Constitution gabonaise, le vice-président gabonais était désormais autorisé à présider un Conseil des ministres.
La confusion règne autour d’un possible Conseil des ministres qui aurait été convoqué par Pierre-Claver Maganga Moussavou, le vice-président, en l’absence du chef de l’État Ali Bongo Ondimba. Jeune Afrique démêle le vrai du faux.
Ali Bongo Ondimba a été réélu grand maître de la Grande Loge du Gabon ; en Mauritanie, l’ex-chef d’état-major des armées prendra sa retraite le 2 décembre… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
La présidence gabonaise s’est finalement résolue à communiquer officiellement, dimanche 11 novembre, sur l’état de santé du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, toujours hospitalisé en Arabie saoudite. Elle a implicitement confirmé la probabilité d’un AVC, tout en assurant qu’ABO « est en phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ».
La communication qui entoure l’hospitalisation d’Ali Bongo Ondimba a été quasi inexistante : seuls quelques proches sont au courant de son état de santé et les Gabonais en sont réduits à s’alimenter au supermarché des fake news.
Alors que le président gabonais Ali Bongo Ondimba est toujours hospitalisé en Arabie saoudite, les rumeurs sur son état de santé ont fait naître un début de crise politique, que l’opposition espère attiser. Voici ce qu’il faut savoir sur les acteurs principaux d’une séquence exceptionnelle qui dure depuis le 24 octobre.
Les chefs d’État africains présents au « Davos du désert », les intervenants sélectionnés pour un colloque à l’Assemblée nationale française sur l’apport de la diaspora franco-africaine… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie continentale.
L’opposant gabonais Jean Ping, qui se proclame toujours « président élu » deux ans après sa défaite face à Ali Bongo Ondimba, est sorti samedi 03 novembre de plusieurs mois de silence pour appeler au « rassemblement » alors que le président gabonais est hospitalisé à Riyad.
Les résultats du second tour ont confirmé la large victoire du parti présidentiel PDG, l’opposition ayant réussi à sécuriser 17 élus à l’Assemblée. Une opposition dont aucun leader n’a réussi à conquérir de sièges.
Les rumeurs et fake news entourant la santé d’Ali Bongo Ondimba, hospitalisé à Riyad le 25 octobre pour une fatigue sévère, ont donné lieu à diverses spéculations au cours du week-end. Au point que la présidence a dû sortir du silence pour mettre fin aux spéculations. « Le chef de l’État est toujours attendu à Paris » le 11 novembre, a confirmé à Jeune Afrique le Premier ministre gabonais.
Des hackers de la mouvance Anonymous ont revendiqué des attaques informatiques contre «plus de 70» sites institutionnels gabonais en indiquant s’en prendre aux «dictatures».