Baisse des revenus des fonctionnaires, gels des recrutements publics pendant trois ans, audit de la masse salariale… Dans un contexte économique difficile, le Gabon vient d’annoncer une série de mesures destinées à réduire le coût de fonctionnement de l’État.
Comment mettre un terme à la gabegie et à la corruption qui gangrènent la haute fonction publique ? Le directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba a son idée sur la question. « Certains vont devoir rendre des comptes », prévient-il. Interview.
Alors que la date du scrutin n’est toujours pas connue, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, a annoncé le début de l’opération de mise à jour du fichier électoral en vue des législatives.
Ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon, cet ex-pilier du régime d’Omar Bongo Ondimba, 71 ans, a rejoint en 2016 les rangs de l’opposition, dont il est devenu l’une des figures. Populaire auprès des jeunes, il travaille à l’implantation de son parti, Les Démocrates.
Contraint à la démission par la Cour constitutionnelle, il a finalement été reconduit par le président. De l’organisation des législatives au plan de relance économique, le Premier ministre gabonais défend mordicus son action.
Entre médecine et politique, le cœur de cette grande famille balance. Si la plupart de ses frères et sœurs ont opté pour la blouse blanche, Alexandre s’est imposé en tant que poids lourd de l’opposition et compte participer aux législatives avec son parti, Héritage et Modernité.
Les récentes nominations de Jean De Dieu Moukagni Iwangou et de Michel Menga M’Essone au gouvernement sont loin de faire l’unanimité au sein de l’opposition : si le premier se voit menacé d’éviction, le second a déjà été suspendu de ses fonctions de secrétaire général du mouvement Héritage et Modernité…
La récente dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement du Gabon par la Cour constitutionnelle marque l’épilogue de la longue période de transition ouverte au lendemain de la crise postélectorale de 2016. Ali Bongo Ondimba a donc repris la main. Revers de la médaille : il doit désormais assumer l’entière responsabilité de ses choix et, surtout, obtenir rapidement des résultats.
Lors de sa première visite à Brazzaville depuis 12 ans, Mohammed VI a participé au sommet sur le bassin du Congo et le Fonds bleu avant de présider à la signature de 14 accords de coopération.
Le nouveau gouvernement gabonais a prêté serment lundi 7 mai. Annoncé vendredi, il mélange d’anciens ministres et des transfuges de l’opposition. Si sa composition agite l’opposition gabonaise, la mission de cette nouvelle équipe reste la même : organiser les élections législatives constamment repoussées depuis deux ans, mais aussi gérer les urgences économiques.
La Cour constitutionnelle gabonaise a dissous l’Assemblée nationale lundi, en demandant la démission du gouvernement, alors que le Gabon devait organiser des élections législatives avant fin avril, a annoncé la présidente de cette juridiction.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a lancé samedi à Franceville un fonds public pour la décentralisation administrative, qui se veut « un levier au service du développement des territoires ».
Depuis que Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a été nommé à la tête de la Direction générale du budget et des finances publiques, ce quadragénaire discret est devenu l’une des personnalités clés du Gabon.
Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a appelé l’opposition à s’entendre sur les candidats désignés pour siéger au Centre gabonais des élections qui doit se charger d’organiser les futures élections législatives. Divisés sur la stratégie à adopter, une partie l’opposition dénoncent une diversion du pouvoir pour reporter le scrutin.
« La vraie amitié est celle qui n’a aucun secret. » Ainsi Ali Bongo Ondimba commente-t-il une photo de jeunesse en compagnie de Mohammed VI, qu’il a postée sur son compte Twitter.
Depuis plusieurs jours, de nombreux hauts fonctionnaires redoutent les opérations Épervier au Cameroun et Mamba au Gabon. Certains ont depuis été incarcérés. Pour stopper la corruption, les pouvoirs en place ne devraient-ils pas davantage prédisposer les mentalités aux bonnes pratiques, notamment dès l’école ?
Dix-huit mois après le début du nouveau septennat, certains leaders de l’opposition radicale ont accepté de parler des législatives avec l’exécutif, les comptes commencent à se redresser, la croissance repart… Mais les incertitudes demeurent.
Mi-décembre, au terme de trois jours de congrès, le parti présidentiel, affaibli par la crise postélectorale de 2016, a renouvelé et rajeuni ses cadres.
Jean-Christophe Owono Nguema entend incarner la nouvelle opposition face à Ali Bongo Ondimba. Il revient pour Jeune Afrique sur le climat politique dans le pays et les élections à venir, auxquelles il entend participer.
Touché par la baisse des prix du pétrole, l’économie gabonaise semble frémir, sous l’impulsion d’un « changement de gouvernance » promis par les plus hautes autorités. Le défi à relever est cependant de taille.
Deux anciens ministres, des hauts fonctionnaires influents, l’ombre d’un ex-conseiller tout-puissant, un homme d’affaires italien… Le premier procès de l’opération Mamba, qui reprend ce mardi, pourrait marquer un tournant politique autant que juridique.
À quoi servent les dispendieuses missions internationales d’observation lors des élections en Afrique ? Seule certitude, leurs recommandations restent le plus souvent lettre morte.
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi ont coprésidé dimanche, en Inde, le premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI). Objectif : promouvoir l’énergie solaire dans les pays en développement. Un défi de taille pour l’Afrique, dont une dizaine de chefs d’États avaient fait le déplacement.
Tandis que que deux de ses proches ont saisi le Conseil d’État français à la mi-février, Jean Ping a sollicité la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples afin que soit engagée au Gabon une transition dirigée par la présidente du Sénat.
Le gouvernement a annoncé un redécoupage électoral pour les sénatoriales, avec une réduction du nombre de sièges, dont le calcul est désormais basé sur le nombre de départements que compte chaque province. Pour l’opposition, cette réforme constitue une diversion à l’approche des législatives.
Annoncée lors du discours pour la nouvelle année du président Ali Bongo Ondimba, la gratuité des accouchements dans les établissements publics de santé est entrée en vigueur le 19 février. Des questions subsistent quant aux moyens humains et matériels mis en oeuvre pour assurer l’effectivité de cette mesure très attendue.
Les autorités gabonaises ont réquisitionné unilatéralement la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), filiale de Veolia, dans un contexte où de nombreuses coupures d’eau sont observées depuis plusieurs jours à travers tout le pays.
Le tribunal de grande instance de Paris a estimé, dans une décision rendue ce vendredi, que la star de la musique gabonaise Patience Dabany, par ailleurs mère du président Ali Bongo Ondimba, « a été délibérément trompée sur l’objet de l’entretien » accordé au réalisateur Joël Soler. L’interview de l’ex-Première dame gabonaise ne sera pas diffusée.