Le gouvernement gabonais a répondu à la plainte déposée par les avocats de la famille, qui dénoncent « l’arrestation illégale », la « séquestration aggravée par des actes de tortures » et des « actes de barbarie » à l’encontre de Sylvia Bongo et de son fils Noureddin Bongo-Valentin.
Hospitalisé pendant plusieurs semaines, l’ex-collaborateur d’Ali Bongo Ondimba lorsqu’il était au pouvoir a été libéré. Il est toujours dans l’attente de son procès pour, entre autres, « haute trahison contre les institutions de l’État » et « détournements massifs des deniers publics ».
L’ancien président gabonais proteste contre les conditions de détention de sa femme Sylvia et de leur fils aîné, Noureddin Bongo-Valentin. Ses conseils ont déposé plainte en France pour « séquestration aggravée par des actes de torture et de barbarie ».
Au Gabon, les membres du dernier gouvernement du président renversé ne sont pas tous au chômage. Certains tentent de rebondir dans le privé pour mieux se faire oublier des militaires du général Brice Clotaire Oligui Nguema.
La conférence nationale initiée par Brice Clotaire Oligui Nguema doit s’achever le 30 avril, mais elle a déjà rendu quelques-unes de ses conclusions. Elle prévoit un allongement de la durée de transition, « en cas de force majeure », et la suspension des partis politiques.
Relaxée le 22 avril par le tribunal judiciaire de Paris dans l’affaire « Egis Routes », la fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba est visée en France par une affaire d’une tout autre ampleur : le dossier des « biens mal acquis ».
L’ancienne directrice de cabinet et fille d’Omar Bongo Ondimba a été relaxée le 22 avril par le tribunal judiciaire de Paris. Le parquet avait requis trois ans de prison dont deux avec sursis contre la sœur d’Ali Bongo Ondimba, pour « corruption passive d’agent public étranger ».
Dans une plainte déposée auprès des Nations unies, les avocats français de la famille Bongo Ondimba accusent les autorités gabonaises de « détenir arbitrairement » l’ancien président et sa famille depuis sept mois.
L’ex-Premier ministre a présenté sa démission du poste de deuxième vice-président du parti. Cette décision intervient à la suite de dissensions au sein de l’ancienne formation au pouvoir, qui se divise sur le soutien à apporter – ou non – à Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, arrêté en 2019 dans le cadre de l’opération anticorruption Scorpion, a recouvré la liberté. Il était l’un des proches de Brice Laccruche Alihanga, lui-même sorti de prison en octobre dernier.
La junte au pouvoir au Gabon a annoncé le 20 mars le lancement d’un audit de Delta Synergie, la tentaculaire société familiale créée par Omar Bongo Ondimba. Explications.
L’ancien parti au pouvoir a recommencé à faire les gros titres de la presse gabonaise, y compris après avoir destitué son ex-président, Ali Bongo Ondimba. Une couverture médiatique qui agace le président de la transition.
Renversé le 30 août dernier, l’ex-chef de l’État a été destitué de la présidence du Parti démocratique gabonais, le 7 mars. Pour Adrien Poussou, si les cadres du parti n’ont pas eu de scrupules à rejeter celui qu’ils ont docilement servi, rien ne les empêchera de récidiver.
L’ancien parti unique a nommé un directoire provisoire et acté le départ d’Ali Bongo Ondimba. La formation espère faire peau neuve lors de son prochain congrès pour préparer l’élection présidentielle de 2025.
Le président de la transition n’a pas laissé de côté sa carrière militaire. Général de brigade, il garde un œil sur les forces de défense et de sécurité du pays, et tente de les réorganiser.
Après avoir radié Jean-Denis Amoussou, la Grande Loge du Gabon s’oppose désormais à Maixent Accrombessi, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba qui a pris les devants en rendant son tablier. Coulisses.
Le porte-parole de la junte du général Brice Clotaire Oligui Nguema a été l’incarnation télévisuelle du coup d’État d’août 2023. Au point de devenir dans l’ombre l’un des hommes les plus influents de Libreville.
Derrière les murs de la prison centrale de Libreville se côtoient sans se croiser Kelly Ondo Obiang, auteur du putsch manqué de 2019, ainsi que les derniers fidèles de Noureddin Bongo-Valentin et de Brice Laccruche Alihanga. Plongée dans leur quotidien.
Le tentaculaire parti d’Ali Bongo Ondimba a annoncé la tenue d’assises pour réfléchir à son avenir, en prévision de son 56e anniversaire. Ses responsables souhaitent faire renaître des cendres du coup d’État une formation politique dont le nom a été associé à la famille Bongo depuis sa création.
Mis en vente par l’État du Gabon, l’hôtel Pozzo di Borgo affole le marché français de l’immobilier de luxe. Son prix de vente a été considérablement revu à la hausse.
Le coup d’État du 30 août dernier a bouleversé la maçonnerie gabonaise, jusque-là dirigée par Ali Bongo Ondimba. Installé le 10 février, le nouveau Grand maître a promu des personnalités compatibles avec le régime qu’incarne désormais Brice Clotaire Oligui Nguema.
François Zimeray, l’avocat français de Sylvia, Noureddin et Ali Bongo Ondimba, affirme ne pas avoir été autorisé à rendre visite à ses clients gabonais. Pour Jeune Afrique, il revient sur les détentions de l’ancien président et de sa famille.
Au terme de son réquisitoire, le 1er février, le parquet national financier a demandé trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme contre la sœur d’Ali Bongo Ondimba, l’ancien président du Gabon. Le verdict est attendu le 22 avril.
Accusée de corruption passive d’agent public étranger, la sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est exprimée à la barre ce 31 janvier, au troisième jour de son procès. Le verdict devrait être prononcé le 1er février.
Libéré le 20 octobre 2023 après quatre années d’une détention inhumaine, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a profondément changé. Il a rencontré Dieu, revécu sa chute, et réfléchi, surtout, au système qui a fini par le trahir. Il brise le silence, en exclusivité pour Jeune Afrique.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est présentée devant la justice française, le 29 janvier. Elle est accusée de corruption passive d’agent public étranger. Franck Ping, le fils de Jean Ping, est poursuivi pour complicité dans la même affaire.
L’ancienne patronne de la Cour constitutionnelle gabonaise obtient la présidence honoraire de l’institution. Une fonction symbolique, mais sans doute aussi politique, pour celle qui a su rester proche du nouveau chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
La fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba a prévu de se rendre au procès dont elle est l’une des accusés, à partir du 29 janvier, à Paris. On la soupçonne de corruption passive, avec la complicité de l’entreprise française Egis.