La disparition d’André Mba Obame, en 2015, a laissé un vide sur le devant de la scène politique que ses anciens camarades de l’opposition ont bien du mal à combler.
Les législatives d’avril 2018 risquent d’être à nouveau reportées, les réformes issues du dialogue national, censées les précéder, tardant à se mettre en place.
Convoqué à la gendarmerie après avoir appelé – sur TV5 Monde – à contrer le président Ali Bongo « sur le terrain », le sénateur gabonais Jean-Christophe Owono Nguema a refusé de s’y rendre.
Le vice-président du Sénat gabonais Jean-Christophe Owono Nguema est convoqué ce 30 octobre à la gendarmerie de la capitale Libreville après un entretien télévisé dans lequel il a appelé à « contrer le président Ali Bongo sur le terrain ».
Pas un instant il n’a regretté son choix. Le vice-président de l’Union nationale explique que c’est le pragmatisme qui l’a fait se rallier à Jean Ping. Et qui, aujourd’hui encore, le pousse à prôner le dialogue avec un président dont il conteste la légitimité.
Le Gabon ne donnera suite « à aucune demande d’enquête internationale » sur les violences post-électorales d’août et septembre 2016 autre que l’enquête en cours de la Cour pénale internationale, a fait savoir le gouvernement lundi en réponse à une demande émise par l’Union européenne le 18 octobre.
Principal initiateur de la rénovation du port d’Owendo, Gagan Gupta, président d’Olam Gabon, revient pour Jeune Afrique sur la manière dont son groupe et le groupe Bolloré ont fini par trouver un accord dans le litige qui les opposaient. Il expose également ses attentes en termes de résultats pour ce nouvel outil.
Le port d’Owendo, inauguré ce samedi 14 octobre, offre une « nouvelle porte maritime » au Gabon et va « accélérer les échanges et générer une économie de plusieurs milliards par an », promet le chef de l’État. Opérationnel depuis juin, le port entièrement rénové a finalement été lancé après un bras de fer tendu entre l’État, Bolloré Transport & Logistics et Olam Gabon.
Libreville, début octobre. Difficile pour le visiteur lambda, en cette petite saison des pluies où alternent éclaircies et averses, de percevoir une quelconque tension politique. On est en tout cas à des années-lumière de la grave crise décrite à longueur de colonnes dans les journaux locaux.
L’État gabonais a adopté son projet de loi de finances pour 2018, avec un budget en légère baisse dans un contexte économique difficile et un pays confronté à des détournements massifs d’argent public.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi le journaliste Pierre Péan pour avoir laissé entendre que le président gabonais Ali Bongo était à l’origine des tentatives d’assassinat de Jean-Pierre Lemboumba.
Le nouveau vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou, ne conçoit pas son parcours en homme seul. Chez lui, le pouvoir est une passion qui concerne tout le clan.
Alassane Ouattara envisage un rapprochement avec João Lourenço, le nouveau président angolais. Ses relations avec son prédécesseur, Eduardo dos Santos, étaient difficiles.
Longtemps en retrait de la politique, Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien, n’a découvert le pouvoir de son nom qu’à sa sortie de prison, en 2013. Depuis, il s’est fait une place au FPI et se verrait bien député.
Alors qu’ils n’ont pas encore été reçus à l’Élysée, Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba ont profité de leur présence à New York, en marge de la 72e Assemblée générale de l’ONU, du 19 au 25 septembre), pour rencontrer Emmanuel Macron.
Les législatives, qui selon la Cour constitutionnelle doivent se tenir avant avril 2018, sont dans toutes les têtes, au sein du PDG (au pouvoir) comme de l’opposition.
Écarté du gouvernement, l’ancien vice-Premier ministre se dit toujours l’allié du président Ali Bongo Ondimba. Tout en proposant une troisième voie aux Gabonais pour les législatives de 2018.
Le Gabon a dénoncé vendredi un « acharnement » en réagissant à la résolution du Parlement européen appelant Libreville à cesser de « harceler, intimider et persécuter » les opposants, tandis qu’un des principaux partis d’opposition se « félicite » du texte voté.
Le Parlement européen a voté jeudi 14 septembre à Strasbourg une résolution au vitriol sur la situation politique au Gabon, après la réélection controversée du président Ali Bongo en août 2016.
Tensions, manifestations, ralliements, dialogue, remaniements… En un an, depuis l’officialisation par la Cour constitutionnelle de la réélection, toujours contestée, d’Ali Bongo Ondimba, le Gabon a presque tout vécu de la politique. Jeune Afrique revient sur douze mois qui ont fragilisé le pouvoir d’ABO.
Le principal opposant gabonais Jean Ping et plusieurs leaders de l’opposition, interdits le 3 septembre de sortie du territoire, ont de nouveau le droit de voyager, a annoncé le ministère gabonais de l’Intérieur.
Le ministre de l’Habitat Bruno Ben Moubamba a été écarté du gouvernement, a indiqué jeudi soir un communiqué du Premier ministre. Un limogeage prévisible tant le ministre multipliait les attaques contre plusieurs de ses collègues au gouvernement.
Cette interdiction de sortie du territoire, annoncée dimanche soir, qui vise Jean Ping et d’autres leaders de l’opposition gabonaise, fait suite à ce que les autorités qualifient d’appels au « trouble à l’ordre public ».
Candidat à la présidentielle à quatre reprises, Pierre-Claver Maganga Moussavou avait représenté l’opposition au dialogue politique national. Il voit sa nomination au poste de vice-président, le 21 août, comme une évolution cohérente.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des check-up réguliers. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les chefs d’État africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Et s’ils sont vraiment malades, ils ne l’avouent qu’en dernier recours. Jeune Afrique a passé en revue l’état de santé de dix-huit dirigeants du continent.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Ce n’est qu’une demi-surprise. Alors que l’on pouvait attendre René Ndemezo’o Obiang, c’est finalement l’autre représentant de l’opposition au dialogue politique national, Pierre-Claver Maganga Moussavou, qui a été nommé lundi au poste de vice-président. Portrait.