Jean Ping, qui se revendique toujours « président élu » du Gabon, a demandé vendredi aux Gabonais « de se lever comme un seul homme pour marquer solennellement [son] arrivée au pouvoir ». « À partir de ce jour, je ne vous retiens plus », a-t-il ajouté dans un message à la Nation.
Le pouvoir gabonais brandit un courrier officiel français qui semble indiquer qu’Emmanuel Macron reconnaît Ali Bongo comme son homologue légitime. Bourrasque sur les réseaux sociaux. Tempête dans un verre d’eau ?
Alors que les législatives doivent se tenir au plus tard en avril 2018, date butoir fixée par la Cour constitutionnelle, certains se préparent déjà à la bataille. Parmi eux : Mike Jocktane, qui s’active à fonder son propre parti, Le Gabon nouveau.
Le président du mouvement d’opposition Héritage et Modernité, Alexandre Barro Chambrier, songe à incarner une troisième voie entre Ali Bongo Ondimba et Jean Ping, et le fait savoir.
Plusieurs personnalités proches du président Ali Bongo Ondimba lancent un mouvement dont l’objectif est double. Répliquer au discours de l’opposition et rénover le Parti démocratique gabonais.
Plainte devant la Cour pénale internationale, lobbying en Occident… L’opposant gabonais Jean Ping, qui se revendique président élu depuis le scrutin contesté d’août 2016, n’a pas l’intention de baisser les bras. Interview.
En vacances dans la ville de Tanger, le président gabonais a visité lundi le musée des cultures méditerranéennes. Virée artistique d’un habitué du royaume.
Paris, Berlin, Genève, Bruxelles, New York, Addis-Abeba… Jean Ping, 74 ans, ne lâche plus son bâton de pèlerin. Objectif ? Convaincre la communauté internationale de faire pression, sans lui épargner les sanctions, sur Ali Bongo Ondimba, son rival, afin de l’amener à lui céder son fauteuil de président.
La Cour constitutionnelle du Gabon a décidé ce mardi 18 juillet que les élections législatives se tiendraient « au plus tard en avril 2018 ». Déjà repoussé, le scrutin était prévu avant la fin du mois de juillet.
L’industriel franco-espagnol, Jacques Dupuydauby, ennemi juré de Vincent Bolloré, n’en finit plus de s’enliser. Le pire est pourtant peut-être à venir.
Une juge d’instruction française a retenu la qualification de « crime contre l’humanité » dans l’enquête sur les violences postélectorales à Libreville. Un rebondissement de plus dans le duel qui s’éternise entre Ali Bongo Ondimba et son opposant Jean Ping.
En convoquant durant près de deux mois (28 mars-25 mai) à Libreville, à grands frais et en grande pompe, un « dialogue politique inclusif et sans tabou », Ali Bongo Ondimba et son parti, le Parti démocratique gabonais (PDG), espéraient un dénouement heureux à la crise inédite et multiforme que traverse le Gabon depuis la présidentielle ratée d’août 2016.
Du Gabon, on peut dire tout et son contraire. Qu’il a la beauté du diable. Que sa puissance est inversement proportionnelle à la taille de sa population. Que sa richesse est à la fois une bénédiction et une malédiction. Que son or noir lui cause bien des nuits blanches.
Secoué par une double tourmente politique et financière en 2016, le Gabon, bien que convalescent, semble désormais en mesure de surmonter la crise protéiforme à laquelle il est confronté.
Les législatives, qui doivent se tenir avant la fin de l’année, verront s’affronter nombre de formations, dont certaines viennent de se constituer. Si les forces d’opposition sont déterminées à remporter le scrutin, leurs divisions pourraient profiter à la majorité présidentielle.
En avril, la justice française a ouvert une enquête sur d’éventuels crimes contre l’Humanité, perpétrés lors des violences qui ont suivi la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle en 2016. Mais Libreville, qui invoque notamment « l’égalité souveraine des États », s’oppose fermement à cette initiative.
Alors que les six pays de la zone Cemac se sont engagés à redresser leurs comptes, Libreville est le premier à voir son plan validé par le FMI, qui s’engage à lui verser 642 millions de dollars.
Roland Désiré Aba’a Minko, ancien candidat à la présidentielle gabonaise, avait menacé mi-juin de faire exploser les locaux de plusieurs chaines de télévision et plusieurs bâtiments administratifs à Libreville si le président Ali Bongo ne quittait pas le pouvoir. Ce mardi, il a été placé en détention préventive mardi 27 juin.
Les conclusions de la mission préliminaire des experts mandatés par la Cour pénale internationale au Gabon vont être transmises au parquet qui décidera ou non de l’ouverture d’une enquête pour « crime contre l’humanité ».
« You make me feel like a brand new man », entonne une voix de baryton. Ali Bongo Ondimba n’a que 18 ans et se rêve en star du funk plutôt qu’en président du Gabon.
Juldas Biviga, journaliste de la radio Massanga, a été arrêté samedi 17 juin dans le sud-ouest du Gabon. Il avait diffusé l’interview de Marcel Libama, un syndicaliste qui, lui, a été arrêté le 15 juin. Le journaliste serait poursuivi pour diffamation.
Des hommes armés et cagoulés ont investi plusieurs rédactions de médias audiovisuels à Libreville, ce vendredi, pour réclamer la diffusion d’un message vidéo de Roland Désiré Aba’a Minko. Cet ancien candidat à l’élection présidentielle, qui a rallié par la suite la cause de Jean Ping, lance un ultimatum à Ali Bongo.
Après la brutale mise au ban du Qatar par l’Arabie saoudite, les réactions sur le continent vont du soutien à Riyad à la neutralité gênée. Revue de détail, par région et par pays.
La nouvelle crise entre l’Arabie saoudite et le Qatar a donné lieu à une série de réactions dans certains pays africains. Le vôtre a-t-il réagi, et si oui, comment ? Jeune Afrique fait le point, avec une carte interactive.
Alors que deux de ses soutiens ont récemment appelé à un dialogue avec Ali Bongo Ondimba, Jean Ping a pris la parole vendredi et refusé fermement cette idée. « Je refuse de dialoguer avec ce monstre », a lancé l’ancien président de la Commission de l’Union africaine.
À peine le dialogue national politique achevé, la classe politique gabonaise s’agite autour de la possibilité d’une nouvelle concertation, proposée par deux proches de Jean Ping. Le gouvernement y est opposé mais a laissé la porte ouverte à ceux « qui ont contribué à ce qu’il y ait apaisement dans le pays ».
Le président Ali Bongo Ondimba a disparu de Twitter, Facebook et Instagram, où il n’a eu aucune activité depuis février. Que se passe-t-il donc à la communication du président gabonais ?
Le dialogue politique national s’achève au Gabon. Les commissions ont rendu leurs conclusions et majorité et opposition se sont mises d’accord sur un certain nombre de propositions qui concernent l’élection présidentielle, le Parlement ou encore la Cour constitutionnelle. Donnez votre avis sur les mesures-phares préconisées.