Où étaient l’État, ses lois et procédures, ses mécanismes de contrôle budgétaire ? L’affaire Santullo apparaît symptomatique de l’ampleur des dysfonctionnements dus à la corruption endémique qui sévit dans la haute fonction publique gabonaise.
Après avoir remporté de juteux marchés publics, Guido Santullo est au cœur d’une véritable affaire d’État. Soupçonné, entre autres, d’avoir corrompu de hauts responsables gabonais, ce riche homme d’affaires italien continue de réclamer 350 milliards de F CFA aux autorités.
Après de longs mois au cours desquels le président gabonais, Ali Bongo Ondimba est, à l’exception d’une visite d’État en Chine en décembre 2016, resté dans son pays pour gérer la situation politique et le dialogue national avec une partie de l’opposition et de la société civile, son agenda international évolue.
Le rival du président gabonais Ali Bongo Ondimba, Jean Ping, a profité de la prise de fonctions du nouveau président français pour tenter d’attirer son attention sur « la grave crise politique que traverse le Gabon ».
L’ombre de l’ex-tout-puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrombessi, victime d’un accident vasculaire cérébral en août 2016, quelques jours avant l’élection présidentielle, plane toujours sur le Palais du bord de mer.
Près de 200 militants du syndicat Dynamique unitaire ont été dispersés par les forces de l’ordre alors qu’ils manifestaient à Libreville ce lundi 1er mai.
Alors que le dialogue national se poursuit à Libreville, l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong refuse toujours d’y participer. Aux côtés de Jean Ping, il affirme toujours que le point de départ d’un apaisement du climat gabonais serait qu’Ali Bongo Ondimba reconnaisse sa défaite à la présidentielle de 2016.
L’ancien coordinateur de la campagne de Jean Ping est l’un des vice-présidents du dialogue national, à la tête de la délégation de l’opposition. Traître pour les uns, réalistes pour les autres, il assume sa participation et sa rupture avec Jean Ping, en espérant obtenir des réformes essentielles.
Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition congolaise, a appelé ce lundi les chefs d’État africains, notamment ceux qui sont à la tête d’organisations continentales et régionales, à s’impliquer dans la recherche d’un « dénouement rapidement à la crise » politique en cours en RDC.
Ce n’est pas encore officiel, mais plus personne ne semble douter du fait que les législatives gabonaises ne se tiendront pas en juillet, comme c’était prévu.
Le rival du président gabonais Ali Bongo Ondimba, Jean Ping, qui se proclame toujours « président élu » a tenu un premier rassemblement d’ampleur depuis décembre ce samedi à Libreville, alors que le pouvoir organise un « dialogue politique » pour apaiser les tensions post-électorales.
Beyoncé, Selena Gomez, Justin Bieber, Cristiano Ronaldo… Si vous êtes sur Instagram, vous n’avez sans doute pas échappé aux clichés de ces stars, « likés » plusieurs millions de fois. Mais vous auriez tort de croire qu’il n’y a que des people sur ce réseau social.
Je dialogue… moi non plus. À la veille des assises censées dénouer la crise postélectorale, qui ont commencé mardi 28 mars, les chances étaient minces de voir ABO et Jean Ping s’asseoir autour d’une même table.
Le dialogue politique s’est ouvert mardi 28 mars au Gabon et les discussions doivent débuter ce mercredi par une phase citoyenne. Une deuxième phase, politique, s’ouvrira le 11 avril, sans Jean Ping mais avec quelques personnalités de l’opposition. Voici ce qu’il faut savoir juste avant le coup d’envoi des travaux.
Historien et politologue, Wilson-André Ndombet enseigne à l’université Omar-Bongo de Libreville. Auteur de plusieurs ouvrages, il est spécialiste des développements politiques au Gabon depuis l’indépendance. Selon lui, il ne faut pas attendre beaucoup des remaniements gouvernementaux et du dialogue national. Ils seraient avant tout stratégiques.
Après la tempête électorale, les jeunes loups de l’opposition cherchent une place au soleil, alors qu’Ali Bongo Ondimba a radicalement recomposé son camp. En ligne de mire : les prochaines législatives, mais aussi la présidentielle de… 2023.
Martin Boguikouma a hérité des clés du cabinet présidentiel, mais ne s’est pas installé dans le bureau de son prédécesseur, l’incontournable Maixent Accrombessi.
Le « dialogue politique » pouvoir-opposition, voulu par le président du Gabon Ali Bongo Ondimba après sa réélection contestée en août, s’ouvrira le 28 mars, sans son principal rival Jean Ping qui a d’ores et déjà annoncé qu’il boycotterait ce forum.
Depuis quelques mois déjà, Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale et principal soutien – avec Casimir Oyé Mba – de Jean Ping lors de la présidentielle d’août 2016, voulait lancer sa propre formation politique.
Le calendrier politique s’est accéléré mardi au Gabon, avec la fin des préparatifs du dialogue national voulu par le président Ali Bongo Ondimba après sa réélection contestée en 2016. Un événement auquel n’a pas souhaité participer le parti de son rival Jean Ping.
Le président gabonais ne s’est pas rendu au sommet de la Cemac, le 17 février à Djibloho (Guinée équatoriale). Et pour cause. Ali Bongo Ondimba (ABO) s’est blessé lors d’une partie de football avec le roi du Maroc.
Depuis la mi-février, des réunions techniques définissent les contours du dialogue national que le président Ali Bongo Ondimba (ABO) appelle de ses vœux et qui est censé se dérouler durant ce premier semestre.
Malgré l’élimination de son équipe au premier tour de la CAN, l’Espagnol José Antonio Camacho devrait rester le sélectionneur des Panthères du Gabon. Avec le même salaire confortable qu’il touchait auparavant.
Les relations se sont tendues entre le Parlement européen et le Gabon après l’adoption jeudi d’une résolution qui remet en cause la réélection d’Ali Bongo Ondimba. Cette décision témoigne, selon le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, d’un « acharnement sans précédent » de la part des eurodéputés.
L’équipe de football gabonaise a reçu les encouragements du président Ali Bongo Ondimba, passé outre son élimination lors de la compétition de football panafricaine, accueillie cette année par le pays.
Ali Bongo Ondimba entamerait-il une guerre contre la corruption ? La justice gabonaise a arrêté trois membres de l’exécutif, les accusant de gestion financière frauduleuse.
Le numéro double de Jeune Afrique, du 25 décembre au 8 janvier, illustre à merveille l’ambivalence d’un continent que nous décryptons chaque semaine depuis maintenant plus de cinquante-six ans.
Les parlementaires européens et leurs homologues des pays ACP ( Afrique, Caraïbes, Pacifiques) devaient voter une résolution commune sur la situation post-électorale au Gabon lors de la 32e asssemblée parlementaire paritaire UE-ACP qui s’est tenue en début de semaine à Nairobi. Mais après trois jours de négociations serrées, aucun accord n’a été trouvé.