Le meeting de Nicolas Sarkozy à Marcq-en-Baroeul (Nord), qui clôturait une journée de déplacement commencée à Calais, a été perturbé mercredi par une dizaine d’étudiants gabonais opposés au président Ali Bongo.
Les avocats d’Ali Bongo et Jean Ping sont d’accord pour recompter des voix de l’élection présidentielle du 27 août , mais sans s’entendre sur les modalités alors que la Cour constitutionnelle doit se prononcer dans trois jours.
Sœur du président, aux côtés duquel elle a mis du temps à s’afficher, et ex-compagne de son challenger, elle est au cœur de toutes les rumeurs à Libreville. Une position bien inconfortable…
La bataille qui oppose Ali Bongo Ondimba à Jean Ping pour la présidence est sans doute la plus violente qu’ils se soient livrée. Mais, aussi loin que remonte leur relation, forgée dans l’ombre du roi Omar, les deux hommes ont toujours été rivaux.
Suite au recours déposé auprès de la Cour constitutionnelle par le camp de Jean Ping, Ali Bongo Ondimba et ses partisans ont formulé une réponse mercredi auprès de l’instance. Jeune Afrique a pu en consulter les fac-similés.
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise, est au centre de toutes les attentions. D’ici le 23 septembre, cette magistrate de 61 ans devra en effet rendre le verdict de la Cour concernant les résultats controversés de l’élection présidentielle du 27 août, donnant selon les chiffres officiels la victoire à Ali Bongo Ondimba face à son rival Jean Ping.
Selon l’enquête publiée jeudi par le quotidien régional français Midi Libre, Ali Bongo aurait passé une partie de son enfance à Alès, dans le sud de la France. Des informations qui remettent en cause la thèse selon laquelle il serait un enfant biafrais adopté par la famille Bongo à la fin des années soixante. Réactions.
Le score est trop serré pour que l’un ou l’autre fasse l’unanimité. Tour d’horizon des alliés, plus ou moins clairement déclarés, des deux adversaires.
Depuis l’annonce contestée de la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 27 août et les violents heurts post-électoraux, l’accès à internet reste très perturbé au Gabon. Si la connexion est rétablie à certaines heures de la journée, les réseaux sociaux semblaient quant à eux toujours inaccessibles mercredi 14 septembre.
La fête de l’Aïd El Kebir, ou Tabaski, la plus importante du monde musulman, a été célébrée sur tout le continent. L’occasion pour les chefs d’État de faire passer des messages auprès de leur électorat. Avec plus ou moins de tact et de réussite.
La crise qui secoue le Gabon depuis l’annonce des résultats de la présidentielle du 27 août – à savoir la victoire contestée d’Ali Bongo Ondimba (ABO), d’une très courte tête – est un cas d’école.
L’opposant Jean Ping a prévenu vendredi que le Gabon connaîtrait « une instabilité durable et profonde » si la Cour constitutionnelle qu’il vient de saisir ne lui donnait pas raison dans son contentieux électoral avec Ali Bongo.
Alors que Jean Ping a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle jeudi, le camp d’Ali Bongo devrait déposer une « demande reconventionnelle » pour répondre aux accusations formulées par son opposant.
Jean Ping a déposé un recours jeudi devant la Cour constitutionnelle pour contester la victoire de son rival Ali Bongo Ondimba. Chaque camp a indiqué ces derniers jours dans les médias soupçonner des fraudes dans certaines régions lors du vote du 27 août.
La division du parti au pouvoir et les attaques sur l’origine d’Ali Bongo Ondimba auraient pu le mener à la défaite. Elles ont surtout favorisé un retour du vote identitaire.
Accusé de fraudes et de répression violente, pressé par la communauté internationale, le président gabonais fraîchement réélu a donné sa version des faits mercredi matin sur les ondes de trois grandes radios françaises. Jean Ping, lui, s’est exprimé mardi après-midi sur France 24.
Un scrutin très serré, la victoire du président sortant et la colère qui gronde dans l’opposition. Le scénario était hélas prévisible, mais laisse le pays fracturé. D’un côté, les partisans de Ping, qui veulent avant tout rompre avec la dynastie Bongo. De l’autre, ceux qui veulent encore croire qu’ABO peut incarner le changement. Mais quoi qu’il arrive, rien ne sera plus comme avant…
Après plusieurs jours de silence, Ali Bongo et Jean Ping se sont exprimés dans les médias, tandis qu’à Libreville, un hommage était rendu hier soir aux victimes de la crise post-électorale, et que les audiences des personnes arrêtées se poursuivaient au palais de justice.
L’analyse des résultats définitifs de l’élection présidentielle au Gabon révèlent « une évidente anomalie », a annoncé mardi la mission d’observation de l’Union européenne dans une déclaration transmise à l’AFP.
L’Union africaine a annoncé mardi qu’une délégation « de haut niveau » devrait arriver au Gabon « dans les plus brefs délais » pour tenter un début de médiation dans la crise politique que connaît le pays depuis la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba.
Le ministère gabonais des Affaires étrangères a confirmé dans la nuit de lundi à mardi l’interpellation de citoyens franco-gabonais, après que Paris eut déclaré être sans nouvelle d’une dizaine de ses ressortissants.
C’est la première défection de haut niveau dans l’entourage d’Ali Bongo Ondimba. Séraphin Moundounga, également président du parti au pouvoir, a annoncé sa démission lundi, alors que la vie reprenait lentement à Libreville, et que les familles des personnes arrêtées cherchaient leurs proches.
5 jours après la réélection contestée d’Ali Bongo, le Gabon est toujours dans l’impasse, et l’opposition appelle les Gabonais à rester chez eux. Ce week-end, les violences ont diminué dans la capitale, internet a été partiellement rétabli, mais on déplore de nouvelles victimes.
Les troubles post-électoraux au Gabon ont fait au moins deux nouveaux morts, un policier et un civil, tandis qu’aucune solution ne se dessinait pour sortir du bras de fer entre Ali Bongo, proclamé vainqueur de la présidentielle, et Jean Ping, qui affirme avoir gagné.
Si les socialistes et les écologistes français n’ont pas manqué de s’exprimer après la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba, les ténors de la droite française commencent seulement à prendre position.
Après les violents heurts entre forces de l’ordre et manifestants opposés à la réélection d’Ali Bongo Ondimba, la tension n’était pas retombée jeudi 1er septembre. Ce vendredi matin, 26 personnes sont toujours retenues dans le QG de Jean Ping, selon l’AFP. Interpellations, déclaration d’ABO, réactions : Jeune Afrique fait le point.
Le scrutin serré de la présidentielle gabonaise et les heurts qui ont suivi n’ont provoqué que très peu de réactions officielles de la part des chefs d’État africains.
Au lendemain de la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba pour un second septennat avec 49,80% des voix, le Gabon est toujours sous haute tension. Plusieurs émeutes et pillages ont éclaté dans la capitale Libreville.