Les Gabonais devront encore attendre quelques heures avant de savoir qui d’Ali Bongo Ondimba, candidat à sa succession, ou de son principal adversaire Jean Ping, sortira vainqueur de l’élection présidentielle à un tour.
La capitale gabonaise vit des lendemains de vote sous haute tension. Jean Ping, le principal rival du président sortant, Ali Bongo Ondimba, s’est proclamé élu, alors même que les opérations de compilation des votes se poursuivent.
À la veille du scrutin présidentiel, les Gabonais ont eu un jour de congés, tandis que les deux principaux candidats tenaient leur dernier meeting – tous deux bondés.
À la veille de l’élection présidentielle, les partisans du président sortant Ali Bongo Ondimba et son principal rival Jean Ping s’accusent mutuellement d’organiser le rachat de cartes d’électeurs, un document pourtant non-obligatoire pour aller voter. Samedi 27 août, chaque électeur pourra en effet se rendre au bureau de vote muni une simple pièce d’identité.
Samedi 27 août, 628 124 électeurs gabonais sont appelés aux urnes pour choisir leur futur président. Biométrie, annonce des résultats, observateurs internationaux déployés… Jeune Afrique fait le point sur les principales modalités d’un scrutin présidentiel à un seul tour.
La campagne en vue du seul et unique tour de l’élection présidentielle du samedi 27 août prend fin vendredi soir. Les candidats lancent leurs dernières forces pour espérer convaincre les 628 124 électeurs.
Malgré la chute des cours de l’or noir, le pays résiste. En explorant de nouveaux secteurs tout en améliorant la gestion de ses finances. Entretien avec Jean-Fidèle Otandault, directeur général du budget et des finances publiques depuis décembre 2014.
Par tribunes interposées, Flavien Enongoué, conseiller spécial du chef de l’État, et Dieudonné Minlama Mintogo, candidat à l’élection présidentielle du 27 août, se répondent sur la question sensible du respect de la démocratie et des droits de l’homme au Gabon.
Le président Ali Bongo Ondimba a décliné l’appel de son principal challenger pour un débat télévisé contradictoire aux derniers jours de la campagne présidentielle gabonaise. L’équipe de communication du président sortant estime qu’une telle initiative n’est pas prévue par les textes de la République.
Frappée par la crise du pétrole, la ville est maintenue sous respiration artificielle grâce aux investissements publics. En attendant que les réformes économiques produisent enfin leurs effets.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, et l’ancien Premier ministre, Casimir Oyé Mba, tous deux candidats de l’opposition à l’élection présidentielle gabonaise du 27 août ont officiellement annoncé mardi à Libreville leur ralliement à la candidature de Jean Ping.
Ali Bongo Ondimba, le président gabonais sortant, candidat à sa propre succession, a lancé samedi sa campagne au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé près de Libreville.
Artisan de l’élection d’Ali Bongo Ondimba en 2009, Paul Biyoghé Mba, désormais vice-Premier ministre, rempile en 2016. Cette fois-ci, il a été chargé de mettre en ordre de bataille la plateforme « Dynamique plurielle » pour mener son candidat à la victoire.
Réformes, avenir, polémique sur sa nationalité, renouvellement de la classe politique… À moins d’un mois de la présidentielle du 27 août, le chef de l’État défend les réformes engagées durant son premier mandat et répond à une opposition décidée à en découdre.
Des militants de la société civile au Gabon ont réclamé jeudi 4 août la libération de leur chef de file et d’une quinzaine d’autres activistes, arrêtés selon eux début juillet en marge d’un rassemblement de l’opposition.
La validation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba a suscité l’agitation dans les rangs de l’opposition gabonaise. Le président de la Commission électorale préfère s’assurer de la bonne tenue du scrutin.
Les recours introduits par Jean Ping et Guy Nzouba-Ndama contre la candidature d’Ali Bongo Ondimba ont été rejetés par la Cour constitutionnelle gabonaise.
Ali Bongo Ondimba remettra son mandat en jeu le 27 août. Face à lui, moins d’une vingtaine de candidats, mais quelques poids lourds décidés à tout faire pour mettre le chef de l’État à la retraite.
Periscope, Twitter, Instagram ou encore Snapchat : peu utilisés ou encore inexistants lors de la campagne de 2009, les réseaux sociaux bousculent celle de 2016.
Ils avaient jusqu’au 12 juillet au soir pour déposer leurs candidatures auprès de la Commission électorale nationale autonome et permanente gabonaise (Cenap). Sauf désistement ou invalidation par la commission, ils devraient donc être 18 sur la ligne de départ face à Ali Bongo Ondimba. Revue des prétendants.
Le pléthorique clan Bongo – 54 héritiers d’Omar officiellement répertoriés – n’est pas en rangs serrés derrière Ali pour la présidentielle du 27 août. Certains, comme son frère Christian, l’ancien patron de la Banque gabonaise de développement, ne cachent pas leur défiance. D’autres, comme sa sœur aînée, Pascaline, semblent avoir baissé les armes. Et puis il y a ceux qui sont à ses côtés, le soutiennent et jouent un rôle de premier plan.
Le chef de l’État, qui brigue un deuxième mandat en août, est à la fois surexposé et méconnu. Comment et avec qui dirige-t-il ? Que pense-t-il vraiment ? Portrait en forme de bilan.
Ce devrait être un grand moment de démocratie et de débats. Un cycle éphémère mais ô combien fécond au cours duquel les citoyens comparent, écoutent, interrogent et se forgent un avis sur la base d’un projet politique ou de société.
Il fut l’un des principaux soutiens d’Ali Bongo Ondimba en 2009. Aujourd’hui, l’ancien président de l’Assemblée nationale se retourne contre lui et a décidé de l’affronter à la présidentielle du 27 août.
Le 30 juin, au tribunal de grande instance de Nantes (ouest de la France), la juge Marie-Thérèse Monchy-Dubuis a été désignée pour instruire la plainte avec constitution de partie civile déposée en mars par Onaida Maisha Bongo Ondimba concernant l’acte de naissance de son demi-frère, Ali Bongo Ondimba.
Face au Parlement réuni en Congrès mardi 28 juin, Ali Bongo Ondimba, candidat à un deuxième mandat, a passé en revue son septennat à moins de deux mois de l’élection présidentielle gabonaise du 27 août.