Au Gabon, depuis le coup d’État qui a renversé Ali Bongo Ondimba, l’actualité politique se confond avec l’agenda judiciaire. La justice se concentre sur plusieurs transactions dans lesquelles l’entourage de Noureddin Bongo-Valentin, le fils de l’ex-président, est impliqué.
L’ancien ministre, proche d’Ali Bongo Ondimba avant de se rallier à Jean Ping en 2016, a été nommé président du Conseil économique, social et environnemental de transition après sept ans d’exil.
Le frère d’Ali Bongo Ondimba, ancien directeur des services spéciaux de la présidence, a été officiellement révoqué des forces de défense ce 23 octobre. Il est notamment sanctionné pour « faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux ».
Préoccupation du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba, les droits des minorités sexuelles et de genre sont remis en question par la Charte de la transition.
L’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba est finalement sorti de prison ce 20 octobre, après avoir passé près de quatre ans à l’isolement et plus d’une semaine après sa confrontation avec Sylvia Bongo Ondimba.
Le collectif diasporique régional s’investit corps et âme pour que plusieurs objets d’art, comme un masque Ngil vendu aux enchères pour plus de 5 millions d’euros, reviennent au Gabon.
La présidente de la Cour constitutionnelle, fidèle des Bongo, a quitté son poste après trente ans à la tête de l’institution. Mais ce départ signe-t-il pour autant la fin de son règne ?
L’ancien ministre des Eaux et Forêts a pris l’avion le 7 octobre, plus d’un mois après le coup d’État qui l’a déchu de son poste. Il a été auditionné à plusieurs reprises par la Direction générale des recherches.
Tidjane Thiam a proposé au nouveau pouvoir de l’aider à se financer à l’international. Mais son projet se heurte à celui du banquier gabonais, adepte d’un financement issu d’acteurs nationaux, voire sous-régionaux. Explications.
Après avoir réussi leur implantation diplomatique et économique sur le continent, les Turcs sont aujourd’hui contraints de composer avec l’instabilité qui affecte les pays du Sahel. Leur stratégie : un pragmatisme à toute épreuve.
Jusqu’ici en résidence surveillée, l’ex-première dame a été incarcérée à la prison centrale de Libreville dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 octobre.
Un face-à-face entre l’ex-Première dame et l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a été organisé par le Tribunal spécial de Libreville ce mercredi 11 octobre.
Six semaines après la chute d’Ali Bongo Ondimba, le président de la transition traverse une première crise, après la nomination des membres du Parlement. Si le temps n’est pas à l’orage, l’euphorie du putsch semble quelque peu retombée.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président de la transition du Gabon et tombeur d’Ali Bongo Ondimba devrait s’entretenir prochainement avec Paul Biya à Yaoundé.
Nommé par Brice Clotaire Oligui Nguema, le nouveau ministre gabonais de la Justice a su naviguer entre deux eaux. En rupture avec son ancien parti, l’Union nationale, il a osé dialoguer avec Ali Bongo Ondimba… avant de se rallier à son tombeur.
La concertation nationale, qui devrait débuter au printemps 2024, sera menée par le gouvernement de Raymond Ndong Sima. Cette première étape dans le chronogramme de la transition porte de grandes ambitions. Mais soulève nombre d’interrogations.
Le général Brice Oligui Nguema a nommé ce 7 octobre les membres d’une Assemblée nationale et d’un Sénat pour une transition dont la durée demeure inconnue avant des élections promises par les militaires.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon jusqu’au 30 août dernier, sera jugée début 2024 à Paris pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics passés en 2010 et 2011.
Conséquence du coup d’État du 30 août dernier, l’aéroport de Libreville voit débarquer d’anciens haut responsables qui avaient dû quitter le pays après l’élection présidentielle controversée de 2016.
L’ancien président gabonais, désormais libre de ses mouvements, pourrait décider de s’exiler. Parmi les destinations envisagées : le Maroc. Et c’est tout sauf un hasard, tant les relations entre Ali Bongo Ondimba et Mohammed VI sont à la fois fortes et anciennes. Décryptage en vidéo.
Le chef de la transition gabonaise a rendu visite au Congo à Denis Sassou Nguesso le 1er octobre. L’occasion de justifier auprès du président le coup d’État du 30 août, et de solliciter son aide sur le plan international.
Après avoir conquis le pouvoir en 2009, en écartant notamment sa sœur Pascaline, Ali Bongo Ondimba a tenté d’imposer sa méthode : déléguer le pouvoir à un bras droit. Au point de finir par le perdre ? Retour sur les années Accrombessi et Laccruche Alihanga.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba est renversé. Alors que le président est assoupi dans sa résidence, Brice Clotaire Oligui Nguema prend le pouvoir. Récit, heure par heure, de la dernière nuit d’un empire familial qui aura dirigé le Gabon pendant cinquante-six ans.
Victime d’un AVC en octobre 2018, Ali Bongo Ondimba voit définitivement le pouvoir lui échapper dans les quatre années suivantes. Alors que sa famille et son clan se déchirent, il assiste, impuissant, aux prémisses de sa chute. Les bases du coup d’État du 30 août 2023 sont jetées.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba était renversé par le patron de sa Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourquoi ce membre du clan Bongo est-il passé à l’action ? Pour le comprendre, il faut remonter au mois de juin 2009, alors qu’Omar Bongo Ondimba s’éteignait à Barcelone.
Pourquoi Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009, s’est-il retrouvé abandonné de tous ? Comment Brice Clotaire Oligui Nguema a-t-il pu renverser aussi facilement, le 30 août dernier, une dynastie vieille d’un demi-siècle ? D’élections contestées en règlements de comptes politiques, plongée dans la saga Bongo.
Faut-il décharger le président déchu de ses fonctions de Grand maître de la plus puissante obédience maçonnique gabonaise ? Les « frères » sont partagés. Coulisses.
Un élu communiste au conseil de Paris suggère que des propriétés de la famille Bongo soient converties en logements sociaux. Une proposition qui provoque l’incrédulité, tant en France qu’au Gabon…