Le climat se crispait à Libreville ce dimanche, au lendemain des élections générales. Le gouvernement a annoncé un couvre-feu et la suspension de l’accès à Internet pour parer à « la propagation d’appels à la violence ». L’opposition, elle, dénonce des fraudes.
La campagne électorale aura officiellement duré deux semaines et, ce 26 août, les Gabonais étaient appelés aux urnes pour choisir notamment leur président et leurs députés.
Au Gabon, ce 26 août, parmi les trois scrutins qui se déroulent simultanément, l’un d’entre eux concentre tous les efforts et les regards : l’élection présidentielle, que compte bien remporter le chef de l’État sortant.
Soupçonné de s’être insuffisamment mobilisé lors de la dernière présidentielle, le Parti démocratique gabonais aura été, cette fois, en première ligne pour les élections générales de ce 26 août 2023.
Pendant son dernier septennat, le président gabonais s’est attelé à diversifier une économie largement dominée par l’industrie pétrolière, avec des réalisations notables. Cependant, nombre de ses engagements restent à tenir.
L’ancien ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, professeur d’économie, a été désigné non sans surprise pour représenter l’opposition lors du scrutin présidentiel du 26 août.
Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Canada, Ghana… Plusieurs bureaux de vote où étaient inscrits des électeurs vivant à l’étranger ont été fermés à quelques jours des scrutins du 26 août.
Ces dernières semaines, à mesure que la date des élections présidentielle, législatives et locales se rapproche, une certaine fébrilité semble peu à peu gagner les autorités gabonaises. Plusieurs mesures et décisions suscitent des questions.
Samedi 26 août, trois scrutins doivent se dérouler simultanément, dont l’élection du président de la République, un poste convoité à nouveau par Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009. Face à lui, l’économiste Albert Ondo Ossa, candidat de la plateforme d’opposition Alternance 2023.
Choisi comme candidat du consensus par la plateforme d’opposition Alternance 2023 le 18 août, l’économiste Albert Ondo Ossa a bénéficié de l’appui d’Alexandre Barro Chambrier pour favoriser sa candidature.
Le chef de l’État gabonais, au pouvoir depuis 2009, a placé ses pions pour mener deux intenses semaines de campagne. Elles s’achèveront, le 26 août, avec la tenue de trois scrutins simultanés, dont l’élection présidentielle, pour laquelle dix-neuf candidats sont en lice.
En vue de la présidentielle, des législatives et des locales, les principaux partis en lice se battent pour obtenir les voix de la première communauté du Gabon, les Fangs. À Oyem, capitale du Woleu-Ntem, bassin de cette ethnie, les candidats sont sur le qui-vive.
Alors que beaucoup – y compris dans son propre camp – doutaient de sa capacité à briguer un nouveau mandat, le chef de l’État est plus résolu que jamais à l’emporter à l’occasion de la présidentielle. Il débute sa campagne ce 11 août.
L’ex-première dame, mère d’Ali Bongo Ondimba, est sur la liste du PDG face à sa nièce, à l’occasion des élections locales pour la mairie du 3e arrondissement de la capitale gabonaise.
Le candidat du Parti social-démocrate, qui se présente pour la cinquième fois à l’élection présidentielle, revient sur les tensions préélectorales qui traversent le Gabon et sur les tentatives d’union de l’opposition.
Alors que les membres d’Alternance 2023 ont déjà mis en commun une partie de leurs listes pour les élections législatives et locales du 26 août, les discussions pour désigner le candidat qui représentera la coalition à la présidentielle doivent débuter dans les prochains jours.
Annoncée par le Centre gabonais des élections, l’adoption d’un bulletin unique pour l’élection du chef de l’État et des députés accentue un peu plus les critiques suscitées par les nombreuses réformes promulguées ces derniers mois.
Le groupe Kasada, spécialiste de l’investissement hôtelier en Afrique subsaharienne, s’engage pour développer une série d’hôtels au Gabon en partenariat avec le Fonds gabonais d’investissements stratégiques.
La transition tchadienne entrera dans sa dernière phase avec le référendum constitutionnel du 17 décembre. L’ultime étape sera la tenue, d’ici à octobre 2024, d’une élection présidentielle à laquelle nul ne doute que Mahamat Idriss Déby Itno se présentera.
Pour s’imposer dans la course à un troisième mandat à la tête du pays, le chef de l’État devra notamment affronter Alexandre Barro Chambrier et Paulette Missambo.
Ancien conseiller du chef de l’État, le président du Centre gabonais des élections (CGE) s’est affairé, en toute discrétion, à préparer les trois scrutins – présidentiel, législatifs et locaux – du 26 août 2023. Il est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Portrait.
Exilé pendant près de sept ans après avoir démissionné du parti au pouvoir pour soutenir Jean Ping, l’ancien ministre du Budget a accepté le poste de haut-commissaire de la présidence. Un revirement qu’il explique à Jeune Afrique.
L’avocat et militant de l’opposition, connu pour être le conseil de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien tout-puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, est candidat aux élections législatives à Libreville.
À quelques semaines des élections générales – présidentielle, législatives et locales – prévues le 26 août au Gabon, les défections de dernière minute et la confusion qui a longtemps entouré la tenue du scrutin déstabilisent l’opposition, qui peine à se rassembler face au président sortant.
Pionnier en matière de préservation de l’environnement, le Gabon a su faire jouer ses atouts majeurs, à savoir son immense couvert forestier et sa biodiversité, pour construire un soft power inédit sur le terrain de la lutte contre le réchauffement climatique.
Dans les textes et dans la vie publique, les lignes bougent en faveur des droits des femmes. Mais, au quotidien, au travail comme en famille, nombre de Gabonaises continuent de subir des discriminations de genre, les diktats du patriarcat, voire la mysoginie.
Fille préférée de son président de père, Pascaline Bongo est devenue, à la mort de ce dernier, la sœur encombrante de son président de frère. Entre les deux aînés de la première famille du Gabon, la hache de guerre est enterrée, mais l’on ne s’apprécie toujours que modérément.