Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018.
Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?
Les résultats provisoires de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo pourraient être annoncés d’ici « 24 à 48 heures », a indiqué mardi soir la Commission électorale, après avoir annoncé le début de ses délibérations.
La majorité favorable au président Joseph Kabila a accusé vendredi 4 janvier la Conférence épiscopale d’avoir une « attitude partisane » et de « violer gravement la Constitution», après avoir affirmé la veille qu’elle connaissait le vainqueur de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo.
Si la coalition au pouvoir en RDC semble reconnaître la défaite de son candidat à Kinshasa lors de la présidentielle du 30 décembre, elle revendique une écrasante victoire de ce dernier dans les milieux ruraux. Ce qui ne serait pas le cas, selon l’opposant Moïse Katumbi, qui soutient le candidat Martin Fayulu.
Le Conseil de sécurité des Nations unis va se réunir à huis clos ce 4 janvier sur les élections en République démocratique du Congo, selon des diplomates.
Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, a mis en application le 3 janvier la grâce présidentielle ordonnant la libération de centaines de prisonniers dont certains sont des personnalités politiques emblématiques, comme l’opposant Jean-Claude Muyambo.
Alors que la RDC attend l’annonce par la Ceni des premiers résultats des élections générales du 30 décembre, Jean-Jacques Lumumba, le petit-neveu de Patrice Lumumba, appelle à un sursaut patriotique de l’opposition politique congolaise.
La commission électorale nationale indépendante (Ceni) envisage un report de la publication des résultats provisoires des élections en République démocratique du Congo (RDC). Son président, Corneille Nangaa, a évoqué jeudi 3 janvier des difficultés dans la collecte des résultats électoraux.
Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, qui s’apprête à publier des arrêtés d’application de la grâce présidentielle annoncée, a indiqué le 31 décembre à Jeune Afrique que les condamnés dans l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila n’étaient pas concernés par cette mesure.
À moins de deux heures de la fermeture officielle des bureaux de vote en RDC, Corneille Nangaa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a indiqué à Jeune Afrique que « tous les incidents » constatés « ont été pris en charge » par ses agents.
Le vote pour les élections générales, qui doivent permettre de désigner un successeur à Joseph Kabila, a débuté dans le calme à Kinshasa, malgré des retards parfois importants. Les bureaux de vote doivent en principe rester ouverts jusqu’à 17h, ce qui pourrait ne pas permettre à tous les inscrits de voter.
Les législatives du 30 décembre en RDC, organisées concomitamment avec la présidentielle, pourraient donner lieu à des batailles intéressantes à travers le pays. Florilège.
Pour l’élection du 30 décembre, l’Église catholique a mis sur pied un dispositif inédit : ses quelque 40 000 observateurs doivent lui permettre de centraliser tous les résultats. Si ces données révèlent une fraude, l’abbé Donatien Nshole devra s’exprimer. Sera-t-il prêt à aller au bras de fer ?
Le discret vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Norbert Basengezi Katintima, est aussi membre du premier cercle du président Joseph Kabila. Pour de nombreux observateurs, il a joué un rôle déterminant dans l’organisation du scrutin du 30 décembre.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, a donné 48 heures à l’Union européenne pour rappeler son ambassadeur à Kinshasa. Cette « mesure de rétorsion » intervient suite au renouvellement des sanctions de l’UE contre Kinshasa, le 10 décembre.
Les chefs d’État et ministres des Affaires étrangères de l’Afrique australe (SADC) et de la région des Grands Lacs (CIRGL) étaient réunis à Brazzaville, ce 26 décembre, pour examiner la situation en RDC. Ils devraient dépêcher une délégation à Kinshasa le 27 décembre.
Carbone Beni, le coordonnateur du mouvement citoyen Filimbi, ainsi que trois de ses camarades, sont sortis de la prison de Makala ce 25 décembre, après avoir purgé une peine d’une année de prison. Ils entendent très vite reprendre leurs activités.
L’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a mis en garde dans son homélie de Noël contre tout nouveau report des élections prévues le dimanche 30 décembre en République démocratique du Congo et contre toute fraude.
Alors que la campagne électorale pour la présidence de la RDC a pris fin le 21 décembre à minuit, , très peu de candidats ont battu campagne, notamment en dehors de Kinshasa. Pour expliquer ce phénomène, certains invoquent des raisons financières, d’autres les difficiles conditions de sécurité, quand ils ne dénoncent pas un scrutin favorable au candidat du président sortant, Joseph Kabila.
Au lendemain de l’annonce du nouveau report des élections en RDC, Néhémie Mwilanya Wilondja, directeur de cabinet du président Joseph Kabila et coordonnateur du Front commun pour le Congo (FCC), revient pour Jeune Afrique sur les derniers rebondissements de l’actualité électorale congolaise. Et charge l’opposition.
Face à un continent en pleine mutation, Bruxelles joue la carte de l’intégration européenne pour continuer à tenir son rôle, au nord comme au sud du Sahara.
Corneille Nangaa, le président de la commission électorale, aurait annoncé aux candidats à la présidentielle en RDC le probable report du scrutin prévu le 23 décembre. Deux candidats, Théodore Ngoy, Marie-Josée Ifoku, et Jacquemin Shabani, représentant de Félix Tshisekedi, l’ont confirmé à Jeune Afrique.
Les musées du continent sont-ils aptes à accueillir les œuvres restituées ? Les politiques culturelles mises en œuvre sont-elles à la hauteur ? Tour d’horizon.
L’accord mort-né de Genève, le « ticket » qu’il forme avec Vital Kamerhe, sa vision de la campagne et ses priorités s’il remporte la présidentielle du 23 décembre… Félix Tshisekedi se livre.
Violences contre des partisans de Martin Fayulu, incendie de l’entrepôt de la Commission électorale, machines à voter… À quelques jours de la présidentielle du 23 décembre, Olivier Kamitatu, directeur de la communication du candidat commun de l’opposition, réagit aux derniers événements qui ont marqué la campagne.
Un incendie s’est déclaré dans un entrepôt de la commission électorale de la République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa, dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 décembre, à dix jours des élections présidentielle, législatives et provinciales.
Pourtant promulguée avec enthousiasme en mars 2015, la libéralisation du secteur des assurances n’est toujours pas effective en RD Congo. Et la Société nationale d’assurances (Sonas) conserve pour l’instant le monopole de fait qu’elle détient depuis 1966.
Alors que le chef de l’État s’apprête à laisser sa place, l’incertitude politique inquiète le secteur privé. Pourtant, depuis deux ans, l’économie, dans le sillage des mines, s’est refait une santé. Réformes et projets en cours pourraient conforter la tendance, à condition qu’ils aboutissent.
Le président de la RDC, Joseph Kabila, a dressé le bilan de son action dans une interview accordée le 9 décembre à Reuters, et livré sa vision concernant la place qu’il compte occuper en politique durant les prochaines années.
Il aura été le candidat commun de l’opposition pour la présidentielle du 23 décembre durant vingt-quatre heures. Mais ce politique au parcours atypique veut croire en ses chances.