Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018.
Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?
Si la 73e Assemblée générale des Nations unies a été marquée par l’absence de nombreux chefs d’État africains, ceux qui ont fait le déplacement ont multiplié les rendez-vous bilatéraux. Tour d’horizon.
Dans un contexte de rapports tendus entre leurs deux pays, le Premier ministre belge, Charles Michel, et le président congolais, Joseph Kabila, se sont entretenus ce vendredi à New York. De quoi ont-ils parlé ?
Alors que les contorsions du régime de Joseph Kabila pour se maintenir au pouvoir focalisent l’attention, la politique congolaise a subi ces dernières années, dans son arrière-cour provinciale, de profonds bouleversements passés largement inaperçus, mais dont les implications sont potentiellement lourdes de conséquences.
Figure du mouvement citoyen Filimbi, l’activiste Carbone Beni a été condamné mardi 25 septembre à un an de prison ferme, en même temps que trois autres militants. Tous étaient poursuivis pour avoir participé à une campagne de sensibilisation de la population en vue de la marche du 31 décembre 2017.
La commission électorale l’a confirmé le 19 septembre : à 59 ans, ce vieux routier de la politique congolaise est l’un des rares ténors de l’opposition autorisés à concourir à la présidentielle prévue pour décembre.
Le président congolais Joseph Kabila a réclamé le 25 septembre devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies « le début effectif et substantiel du retrait » des Casques bleus de son pays, affirmant le caractère « irréversible » du scrutin présidentiel prévu le 23 décembre.
La liste définitive des candidats à la présidentielle, ultime étape du processus électoral en République démocratique du Congo, a été publiée mercredi 19 septembre. Parmi les candidatures retenues, celles d’Emmanuel Ramazani Shadary et de Félix Tshisekedi. La liste officialise également l’exclusion de Moïse Katumbi et de Jean-Pierre Bemba.
Exclu de la course à la magistrature suprême, l’ancien chef rebelle ne baisse pas pour autant les bras. Ses dix années de prison et son acquittement inattendu lui ont appris la patience. Sévère avec le président et déterminé à donner de la voix, il pourrait apporter son soutien à un autre candidat.
À l’ouverture de la troisième conférence minière de la RDC, le président congolais Joseph Kabila a insisté le 12 septembre sur la « mise en œuvre effective du nouveau code minier » et l’application de certaines mesures de préférence nationale.
Les deux historiens comptent parmi les intellectuels les plus respectés en République démocratique du Congo, mais leurs positions antagonistes sur la succession de Joseph Kabila font désormais d’eux des ennemis politiques irréconciliables.
L’Allemand Jobst von Kirchmann succède à Jean-François Valette à la tête de la délégation de l’UE en Côte d’Ivoire, Joseph Kabila a assisté à l’investiture d’Emmerson Mnangagwa, Joël Meyer, l’ambassadeur de France en Mauritanie, devrait rejoindre le Mali… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
La Commission électorale congolaise a invalidé six candidatures à la présidentielle de décembre prochain. Mais les fondements juridiques à quatre des six rejets ne sont pas réunis, estime Botethi Beya Liandja, consultant indépendant qui participe à l’élaboration de rapports sur le processus électoral en RDC.
Remarqué lors de la sortie de « Mathématiques congolaises », il y a dix ans, l’écrivain congolais, Jean Bofane évoque aujourd’hui la condition des migrants en Afrique du Nord avec son nouveau livre : « La Belle de Casa ». Et reste obsédé par la situation politique en RD Congo.
La commission électorale nationale et indépendante (Céni) a rejeté six des 25 candidatures à la présidentielle de décembre prochain en RDC. Celle de Jean-Pierre Bemba a été jugée « irrecevable » suite à sa condamnation par la CPI pour subornation de témoins.
«Bonjour général ! » Suzy Muka Okonofua se lève d’un bond pour saluer Jean-Claude Kifwa – officier supérieur connu pour ses méthodes controversées alors qu’il servait à Kisangani –, accompagné ce jour-là de son épouse et de son fils aîné. En femme d’affaires aguerrie, la restauratrice échange quelques amabilités avec son hôte de marque avant de le conduire au bar, où il semble avoir ses habitudes.
Aux yeux du président du Sénat Léon Kengo Wa Dondo, l’opposant Moïse Katumbi doit pouvoir rentrer en République démocratique du Congo afin de participer à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain.
Qu’en est-il de la nomination de Thabo Mbeki comme envoyé spécial de l’Afrique du Sud en RDC ? L’annonce a été faite dimanche 19 août par plusieurs médias sud-africains, avant d’être démentie dès le lendemain par les autorités congolaises. Mais après une légère cacophonie. Explications.
Le patriarche ne sait plus se mouvoir tout seul. Sa voix est inaudible, son ouïe défaillante et ses gestes lents. Nonagénaire, Antoine Gizenga est tout de même candidat à la présidentielle prévue le 23 décembre en RDC.
Le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu, a accusé Moïse Katumbi, qui affirme avoir été empêché de rentrer en République démocratique du Congo pour se présenter à l’élection présidentielle, d’avoir une « identité confuse ».
Filimbi, la Lucha, les Congolais debout, l’Aeta et l’Acaj, cinq des principales organisations de la société civile de la RDC, ont lancé le 14 août une plateforme citoyenne pour le suivi du processus électoral.
Pour la présidentielle, la majorité vient de désigner un champion auquel personne ne s’attendait. Face à lui, une vingtaine de challengers, dont Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe. Mais pas (pour l’instant) Moïse Katumbi.
Sur les rives du fleuve Congo, les bonnes nouvelles sont trop rares pour bouder son plaisir lorsque l’une d’elles pointe le bout du nez. Réjouissons-nous donc – avec la réserve et la modération requises.
André-Alain Atundu Liongo, qui fut le patron du renseignement sous Mobutu, estime que la Majorité présidentielle (MP) n’a pas à rougir de son bilan et qu’elle est prête à affronter le verdict des urnes en décembre. Contrairement à l’opposition
Rarement on aura autant parlé de dauphins en RDC. Un sujet plutôt étonnant dans un pays où l’animal est peu commun. D’où l’émotion des aficionados, le 8 août, à l’annonce de l’arrivée d’un nouveau venu dans la grande famille des cétacés. Son nom : Emmanuel Ramazani Shadary.
Finalement, ils ne voteront pas en décembre, si élections il y a. Comme en 2006 et comme en 2011, les Congolais résidant à l’étranger ne pourront prendre part aux prochains scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux.
Luanda va accueillir mardi 14 août un sommet régional consacré à la République démocratique du Congo et au Soudan du Sud notamment, a annoncé le ministre des Affaires étrangères angolais Manuel Agosto.