Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018.
Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?
Le gouverneur de Kinshasa a autorisé l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à organiser un meeting mardi 24 avril à l’occasion des 28 ans de l’ouverture du pays au multipartisme, dans un contexte où les dernières manifestations contre le pouvoir ont été réprimée dans le sang.
Son mouvement citoyen Les Congolais debout n’a pas eu le succès escompté et son influence en Angola a faibli, mais Sindika Dokolo, le mari d’Isabel dos Santos, demande toujours le départ du président Kabila. La pression, insiste-t-il, doit venir de tous les côtés.
Selon un document que s’est procuré Jeune Afrique, la Banque centrale du Congo a versé 7,5 millions de dollars à une société détenue par des proches du président Joseph Kabila en mai 2016.
Le Botswana persiste et signe. Un peu moins de deux mois après la diffusion d’un communiqué au vitriol du gouvernement botswanais contre le régime de Joseph Kabila, le nouveau président Mokgweetsi Masisi a appelé à une alternance politique à la tête de l’État congolais.
Ces derniers mois, le directeur de cabinet du chef de l’État a dû affronter bien des tempêtes. Mais Néhémie Mwilanya Wilondja en est ressorti plus puissant que jamais, y gagnant même le surnom de « vice-président ».
Pour couper court aux « rumeurs persistantes » autour de sa nomination imminente au poste de Premier ministre, Félix Tshisekedi, fraîchement désigné président de l’UDPS, a indiqué mardi qu’il n’était pas intéressé par « une quelconque offre politique de ce genre ».
Le président Joseph Kabila a reçu lundi les députés de la Majorité présidentielle (MP) et du Parti lumumbiste unifié (Palu), pour évoquer la situation sécuritaire dans le pays et la question du processus électoral.
Le conseiller spécial de Joseph Kabila en matière de sécurité est mandaté pour discuter avec la famille de l’opposant qui s’est éteint en février 2017, et dont la dépouille n’a toujours pas été rapatriée.
Conférence internationale des donateurs à Genève, controverse autour des machines à voter et du ficher électoral à Kinshasa, choix du dauphin du président Joseph Kabila… De passage à Paris, André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) en RDC, s’est confié à Jeune Afrique.
Le juge Jean-Louis Esambo a confirmé ce lundi à Jeune Afrique avoir démissionné, avec un autre collègue magistrat, de la Cour constitutionnelle de la RDC. Une double décision qui intervient au moment où cette juridiction s’apprête à procéder à un tirage au sort pour renouveler sa composition.
Quelques jours après le vote par le Conseil de sécurité d’un nouveau mandat d’un an de la Monusco, Kinshasa a fait savoir qu’elle souhaitait le départ en 2020 de la force onusienne.
Alors que le nouveau code minier qui vient d’être ratifié par Joseph Kabila déclenche la colère des entreprises étrangères, on apprend que les recettes publiques tirées des ressources naturelles (mines, hydrocarbures, forêts) ont progressé de 45% en 2017 pour s’établir à 1,029 milliard de dollars.
Après l’article de Jeune Afrique sur les dessous du contrat entre la Commission nationale électoral indépendante (Ceni) et le sud-coréen Miru Systems pour les « machines à voter », l’ambassade de Corée du Sud se désolidarise du fabricant et prévient des risques de « retard additionnel » à la tenue des élections.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé mardi à l’unanimité de renforcer le rôle du plus grand contingent de Casques bleus du monde, afin de préparer les élections prévues en décembre en République démocratique du Congo (RDC), lesquelles devraient marquer le départ du président Joseph Kabila.
À officiellement neuf mois de l’élection présidentielle, Joseph Kabila semble envisager de céder son fauteuil. Mais à qui ? En coulisses, l’agitation grandit entre les prétendants.
Si Joseph Kabila décidait de ne pas briguer de troisième mandat lors de la prochaine présidentielle, il devrait bénéficier de nombreux avantages et continuer d’être fortement présent dans la vie politique du pays.
Si la candidature de l’ancien Premier ministre de la RD Congo pourrait faciliter l’acceptation du prochain scrutin à l’international, Matata Ponyo Mapon reste peu apprécié d’une grande partie des caciques du régime.
Président de l’Assemblée nationale et bénéficiant de la confiance de Joseph Kabila, Aubin Minaku Ndjalandjoko semble être le candidat le mieux placé pour succéder au chef de l’État sortant.
L’ancien ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, désormais au secrétariat permanent du parti au pouvoir, a porté certaines réformes controversées.
Et si le dauphin de Joseph Kabila était, à son image, issu des rangs de l’armée ? Le général d’armée Didier Etumba Longila a, en tout cas, plusieurs atouts dans son jeu.
Si certains candidats à la succession de Joseph Kabila font déjà figure de favoris à la prochaine présidentielle, le chef de l’État a assuré à Antoine Gizenga, le chef du Parti lumumbiste unifié (Palu), qu’il pouvait élargir ses choix.
Dans une correspondance qui a fuité vendredi sur les réseaux sociaux, le procureur général de la République sollicite de la Cour suprême de justice la fixation d’audience dans l’affaire dite des mercenaires qui l’oppose depuis 2016 à Moïse Katumbi. Ce document le désigne comme un citoyen « congolais ».
Le patriarche Antoine Gizenga, chef du Parti lumumbiste unifié (Palu), a été reçu lundi par le président congolais Joseph Kabila à Kinshasa. Si rien n’a filtré de l’entretien entre les deux hommes, une photo de la rencontre permet d’en comprendre les enjeux.
Tirs à balles réelles dans la foule, arrestations arbitraires, dissimulation de cadavres… Un rapport des Nations unies revient sur la répression menée pendant un an par les forces de sécurité congolaises face aux manifestations contre le régime du président Joseph Kabila.
« Plus de 200 individus » ne remplissant pas les conditions d’accès à la magistrature congolaise ont été identifiés par une commission d’enquête mise en place fin 2017. Les faussaires seront poursuivis, a annoncé ce mardi Alexis Thambwe Mwamba, le ministre de la Justice.
Les proches de l’opposant congolais en exil Moïse Katumbi ont écarté samedi tout « plan B » à sa candidature à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, pour ne pas céder à « Dieu le père », le président Joseph Kabila.
Le président congolais Joseph Kabila a promulgué le nouveau code minier qui prévoit une forte hausse des taxes sur les « substances stratégiques », et demandé au gouvernement d’ouvrir des « concertations » pour tenir compte de l’inquiétude des entreprises étrangères, a-t-on appris dimanche auprès de la présidence.