Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018.
Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?
Deux militaires congolais et quatre miliciens ont été tués ce samedi 24 juin lors de combats entre l’armée et une milice dans une cité du territoire de Lubero dans la province troublée du Nord-Kivu.
Nous sommes en 1992. La famille Kabila vit en exil en Tanzanie. À 21 ans, Joseph et sa sœur jumelle, Jaynet, s’apprêtent à s’engager pour une formation militaire d’une année. Mais un détail tracasse le jeune homme : le bizutage.
Dans une lettre rendue publique le 16 juin, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies demande à l’État congolais de prendre les « mesures nécessaires » pour permettre à l’opposant Moïse Katumbi de participer au scrutin présidentiel prévu avant la fin de l’année.
Dans un communiqué publié jeudi sur le site de sa fondation, l’ex-Secrétaire général des Nations unies et neuf anciens chefs d’État du continent ont lancé un appel à la tenue d’élections d’ici la fin de l’année, comme le prévoit l’accord politique de la Saint-Sylvestre, conclu entre l’opposition et le camp présidentiel.
C’est un lourd héritage que le fils de l’opposant historique tente d’assumer. Désormais président du Rassemblement de l’opposition, Félix Tshisekedi a dû subir l’épreuve du feu. Non sans quelques accrocs.
Une policière a été tuée dans la nuit de vendredi à samedi dans l’attaque d’un parquet de l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source judiciaire.
Après l’introduction de la biométrie en RDC, le passeport congolais est devenu l’un des plus onéreux du monde. Mais même à 164 euros pièce, ce n’est pas le le plus cher d’Afrique !
Silence radio à Kinshasa à propos des nouvelles sanctions que l’UE a adoptées, le 29 mai, à l’encontre de plusieurs responsables congolais, et de celles que les États-Unis ont prises, le 1er juin, à l’encontre du général François Olenga, chef de la maison militaire de Joseph Kabila.
Le 28 mai, Emmanuel Macron a téléphoné à Joseph Kabila. Le président français a félicité son homologue pour « la mobilisation et l’efficacité des autorités congolaises » dans la libération, la veille, d’un otage français dans l’est de la RDC.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a appelé jeudi 1er juin les chefs d’État à faire pression sur le régime du président congolais Joseph Kabila, pour assurer la tenue d’une élection présidentielle cette année en RDC.
Quatre jours après les nouvelles sanctions de l’Union européenne contre des officiels de la RDC, le Département du Trésor américain vient d’inscrire ce jeudi le général François Olenga, chef de la maison militaire du président Joseph Kabila, sur sa liste reprenant les noms des personnes avec lesquelles les États-Unis et leurs ressortissants ne peuvent engager des transactions financières. L’officiel congolais est également interdit de voyage sur le territoire américain.
Quelques jours après le dépôt de sa plainte devant la Cour constitutionnelle contre Joseph Kabila, président de la RDC, l’opposant Moïse Moni Della fait part de ses motivations à Jeune Afrique.
Plus de huit mois après le début d’une vague de violences meurtrières dans le Kasaï-central, le président congolais Joseph Kabila s’est rendu ce mardi à Kananga, capitale de la province.
Honoré Ngbanda vit aujourd’hui en exil, dans un lieu tenu secret. Entouré d’un petit cercle de fidèles organisés et déterminés, il propage des théories du complot.
Vingt ans après la chute de Mobutu, peu de compagnons de lutte de Laurent-Désiré Kabila, alors chef de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), sont encore aux affaires. Que sont-ils devenus ?
Ce jeudi, les autorités congolaises ont annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour élucider les circonstances de l’attaque nocturne ayant visé la veille la prison de Kinshasa, Makala. Sans donner plus de détails.
L’un est radicalement opposé à tout accord avec le pouvoir, l’autre est prêt à négocier. Le dialogue est donc rompu entre Moïse Katumbi et son frère et ex-mentor, Raphaël Katebe Katoto. Dernier épisode en date d’une saga politico-familiale tumultueuse en République démocratique du Congo.
Opposition divisée face au président Joseph Kabila, accord de la Saint-Sylvestre mis à mal… Delly Sesanga, cadre influent du Rassemblement, a livré lundi à Jeune Afrique sa lecture des derniers rebondissements de la crise politique en RDC. Entretien.
Vital Kamerhe a bien du mal à retrouver sa place dans le microcosme politique de Kinshasa. Côté opposition, on le soupçonne d’avoir gardé des liens avec le clan du président Joseph Kabila, quand du côté de la majorité il est toujours considéré comme un « traître » par les caciques du pouvoir.
L’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), prévue pour fin 2017 afin de désigner un successeur à Joseph Kabila, risque d’être reportée en raison des violences de groupes armés dans le centre du pays, a annoncé vendredi la commission électorale.
Plus de quatre mois après la fin de son second mandat constitutionnel, Joseph Kabila paraît, plus que jamais, le maître du jeu politique congolais. Sa force : une opposition divisée qu’il n’a pas eu trop de peine à fragiliser davantage.
Selon plusieurs documents mis en ligne par le ministère américain de la Justice et que Jeune Afrique a pu consulter, Kinshasa se serait offert les services d’une société basée en Israël pour représenter la RDC à Washington de décembre 2016 à décembre 2017. Le tout pour 5,5 millions de dollars. Ces documents soulèvent aussi plusieurs questions.
Près de quatre mois après la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre, les parties prenantes ont paraphé ce jeudi à Kinshasa l’ « arrangement particulier », document additif de mise en oeuvre du compromis politique trouvé en décembre. Une « forfaiture », selon le Rassemblement de l’opposition, qui a boycotté la séance.
Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition congolaise, a appelé ce lundi les chefs d’État africains, notamment ceux qui sont à la tête d’organisations continentales et régionales, à s’impliquer dans la recherche d’un « dénouement rapidement à la crise » politique en cours en RDC.
Annoncé comme un rassemblement commémoratif de l’avènement du multipartisme en RDC, le meeting de l’opposition qui devait se tenir ce lundi à Lubumbashi a été interdit par les autorités locales. Une « dérive dictatoriale » du président Joseph Kabila, selon son organisateur, l’opposant Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
Le passeport congolais est parmi les plus chers au monde. Selon l’agence Reuters, Makie Makolo Wangoi, une proche du président Kabila, possède une compagnie basée aux Emirats arabes unis qui récupère une partie du coût de ce passeport, largement surestimé.
Un dirigeant syndical congolais a été libéré sous caution jeudi soir à Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, après quatre jours de détention, a fait savoir vendredi un de ses avocats.