Fils du président Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila succède à son père après l’assassinat de ce dernier, en 2001. Il fonde alors le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et est élu président de la République démocratique du Congo (RDC) en 2006. Il sera réélu en 2011, mais en 2016, alors qu’il ne peut se présenter pour un 3e mandat, il ajourne sine die la présidentielle et provoque une crise politique qui se soldera par l’élection de Félix Tshisekedi, en décembre 2018.
Joseph Kabila a quitté la présidence mais il est loin d’avoir quitté la politique. Et c’est désormais depuis son immense domaine agricole de Kingakati, situé à 50 km à l’est de la ville, que l’ancien chef de l’État congolais tire les ficelles. À la tête du Front commun pour le Congo (FCC), il s’érige en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi ». Mais en retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, et délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ?
Étienne Tshikedi, éternel opposant et figure politique majeure de la RDC est décédé ce mercredi en fin d’après-midi à Bruxelles, à l’âge de 84 ans. Voilà quarante ans que l’homme s’opposait aux régimes successifs.
Arrêtés par la Garde républicaine sous le régime de Kabila, Frédéric Boyenga Bofala et Pablo Diumbu Ndjeka sont portés disparus depuis plus de deux mois. Leurs familles ont porté plainte.
Art contemporain, José Eduardo dos Santos et sa fille, Joseph Kabila et Moïse Katumbi, Sonangol… Loin d’esquiver les questions délicates, le collectionneur Sindika Dokolo répond sans tabou à Jeune Afrique.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères de la RD Congo a représenté son pays au sommet Afrique-France de Bamako. Un come-back sur le devant de la scène après dix ans dans l’ombre.
Plus de vingt jours après la signature de l’accord politique global et inclusif en RDC, les modalités de son application tardent à être adoptées. Principal blocage : le partage des postes. Au grand dam des évêques congolais, médiateurs de ces tractations, qui l’ont fait savoir dimanche.
Le président Joseph Kabila et les principaux leaders de l’opposition sont parvenus à un accord inédit, mais fragile, pour organiser les élections d’ici à la fin de 2017. Qui ne résout pas tous les problèmes, tant s’en faut.
François Hollande tenait à approuver la décision de Joseph Kabila, d’être parvenu à un consensus politique en RDC. Le président français avait pourtant émis, il y a quelques mois, des remarques qui incriminait le chef d’Etat congolais.
Les ultimes tractations relatives au document additif de l’accord politique conclu le 31 décembre butent essentiellement sur la nomination du prochain Premier ministre. Entre le camp du président Joseph Kabila et celui de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, personne ne veut concéder de terrain.
C’est la fin d’un long exil pour Roger Lumbala. Le président du Rassemblement congolais pour la démocratie-Nationaliste (RCD-N), qui vivait en Europe depuis 2012, est rentré en RD Congo le 15 janvier dernier, rapporte Radio Okapi.
La Majorité présidentielle (MP) a lancé lundi à Kinshasa sa « Centrale électorale », une structure technique devant l’aider à « gagner les élections à tous les niveaux » en RDC. Mais le nom du candidat à la prochaine présidentielle, désormais prévue avant la fin de l’année 2017, n’a pas été dévoilé.
À la tête du Front pour le respect de la Constitution et secrétaire générale du MLC, Ève Bazaiba n’a toujours pas apposé sa signature sur l’accord politique global et inclusif conclu le 31 décembre 2016 à Kinshasa. La dame de fer explique les raisons de sa réticence à Jeune Afrique.
Pressé par l’Église, le pouvoir congolais a aussi subi des mesures de rétorsion de la part des chancelleries occidentales. Et l’arrivée de Donald Trump ne devrait pas changer la donne.
Ce jeudi, l’opposant et proche de Moïse Katumbi, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, était auditionné au tribunal de Lubumbashi par un magistrat instructeur. Il est accusé d’avoir insulté le président Joseph Kabila dans un enregistrement audio jamais rendu public.
Les évêques congolais ont été reçus ce mercredi par Joseph Kabila, qui a reconduit leur mission de médiation, en vue de la mise en œuvre de l’accord politique conclu le 31 décembre.
La coalition au pouvoir en République démocratique du Congo a conditionné mardi sa participation aux négociations sur l’application de l’accord de cogestion du pays avec l’opposition à une reconduction par le président Joseph Kabila de la médiation des évêques qui a permis une sortie de crise in extremis.
En République démocratique du Congo, un contact est prévu ce mardi entre le pouvoir et l’opposition afin de définir les modalités d’application de l’accord signé le 31 décembre. Celui-ci doit poser les jalons de la cogestion du pays après la fin du mandat du président Joseph Kabila le 20 décembre dernier.
La Banque centrale a indiqué dans un communiqué publié dimanche 1er janvier que la croissance devrait atteindre 2,9% cette année, contre 7,7% de croissance annuelle moyenne entre 2010 et 2015.
Dans un an, Joseph Kabila sera-t‑il toujours au pouvoir en RD Congo ? La Gambie se sera-t‑elle enfin dotée d’un nouveau président en la personne d’Adama Barrow ? La Libye aura-t‑elle réussi la synthèse entre les partisans de Tripoli et ceux de Tobrouk ? Tour d’horizon des dossiers qui rythmeront 2017.
Sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo, les pourparlers de la dernière chance pourraient aboutir d’ici vendredi à la signature d’un accord de sortie de crise, confortant ainsi la place immuable de l’Église dans le jeu politique congolais. Décryptage.
La morosité des cours des matières premières continue de peser lourdement sur le pays grand producteur de cuivre, de cobalt ou de zinc. Ce lundi, la Banque centrale de RDC a discrètement ramené sa prévision de croissance à 2,5%, moitié moins que les 5,3% évoqués en juin.
Si les pourparlers entre les signataires de l’accord du 18 octobre et le Rassemblement de l’opposition avancent, quelques points divisent encore les protagonistes, notamment le sort de l’opposant Moïse Katumbi. Décryptage à cinq jours de la signature annoncée de l’accord.
Malgré 48 heures d’intenses négociations, pouvoir et opposition se sont séparés samedi à Kinshasa sans s’être entendus sur un accord pour sortir la République démocratique du Congo de la crise provoquée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
L’armée congolaise a tué dans la nuit de mercredi à jeudi cinq soldats burundais dont le contingent avait pénétré en territoire congolais, dans l’est du pays, a annoncé vendredi un porte-parole local de l’armée.
Selon l’ONU, au moins 40 personnes ont été tuées et 460 arrêtées en RDC cette semaine pendant les manifestations de protestation. La police congolaise de son côté a fait état de 31 morts.
Jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi, les délégués du camp des signataires de l’accord du 18 octobre et ceux du Rassemblement procédaient aux derniers réglages du compromis politique trouvé entre le président Joseph Kabila et l’opposant Étienne Tshisekedi. Sauf coup de théâtre, la signature de l’accord doit avoir lieu ce vendredi.
Face à la crise dans laquelle est plongée le pays depuis la fin théorique du mandat du président Kabila, l’Allemagne décide de suspendre les négociations sur un accord de coopération avec la RDC. La Belgique compte « réexaminer ses relations » avec Kinshasa et la France demande à l’UE de faire de même.
Le petit-neveu du héros de l’indépendance congolaise, Patrice Lumumba, ancien cadre de banque à l’origine de l’affaire BGFI, a accordé une interview exclusive à Jeune Afrique.
L’opposant Martin Fayulu, cadre du Rassemblement, est revenu mercredi pour Jeune Afrique sur les voies de sortie de crise en RD Congo préconisées par la principale plateforme de l’opposition. Interview.
Le gouverneur de la province du Haut-Katanga a dû fuir mercredi sous des jets de pierres à Lubumbashi, au lendemain de violences qui ont fait au moins huit morts dans cette ville du sud-est du pays. Selon des habitants, l’armée congolaise a bouclé jeudi matin un quartier de la ville et procédé à des arrestations massives.