Après la clôture des discussions avec Brazzaville, la compagnie aérienne a trouvé en la personne du patron d’Advens-Geocoton son nouvel actionnaire providentiel.
Le champion de l’or blanc, en difficultés ces dernières années, a mené un redressement remarqué. Mais il doit encore consolider sa reprise dans un contexte qui demeure tendu.
Le groupe Advens veut devenir l’actionnaire de référence du principal opérateur agro-industriel du septentrion camerounais. Face à lui, une partie des élites locales et des producteurs montent au créneau.
La compagnie publique sénégalaise Sonacos peine à s’approvisionner en graines d’arachide face à une forte concurrence chinoise. De quoi remettre en question son plan stratégique 2020-2024 ?
Si le bilan du volet commercialisation de la campagne arachidière 2017-2018 reste mitigé, il est en bonne partie dû aux difficultés des deux principaux transformateurs de la filière.
L’homme d’affaires Abbas Jaber, président du groupe Advens-Geocoton, s’exprimait dans l’émission « Le grand invité de l’économie », diffusée vendredi sur RFI, en partenariat avec Jeune Afrique.
Privatisation, accord avec le groupe Avril, Karim Wade… En exclusivité pour « Jeune Afrique », l’homme d’affaires franco-sénégalais s’explique, alors qu’il finalise la cession de Suneor à l’État.
Joint par Jeune Afrique, le patron d’Advens, qui a accepté le 26 octobre de sortir du capital de Suneor, estime que l’huilier français est le seul capable de structurer une filière arachide.
En dix ans, Abbas Jaber, le patron du groupe Advens est passé – avec talent – du négoce à l’agro-industrie, avec des fortunes diverses. Portrait d’un homme dont la capacité de résistance n’a d’égale que le nombre de ses adversaires.
Le groupe agro-industriel panafricain Advens, contrôlé par Abbas Jaber, fait son entrée au capital des Grands Moulins de Strasbourg, troisième meunier français, et grand exportateur de farine en Afrique. En ligne de mire : des développements conjoints sur le continent.
La société, propriété depuis 2008 du groupe Advens, traîne derrière elle une vieille querelle avec un entrepreneur local. Dernier épisode en date : la saisie des titres de participation dans sa filiale sénégalaise.
La libéralisation de la filière, en gestation depuis de nombreuses années, a fini par aboutir. Au grand dam des producteurs, qui sonnent la mobilisation contre les pouvoirs publics. Et prennent à témoin le reste du pays.