Le nouveau cessez-le-feu, entré en vigueur lundi soir, est censé créer des passages pour les civils pris sous les feux croisés et pour le personnel humanitaire. Mais l’acheminement de l’aide est, pour l’heure, toujours impossible.
Si la guerre entre les généraux Burhane et Hemetti met une nouvelle fois en évidence la faiblesse des mécanismes internationaux de prévention des conflits, elle souligne avant tout l’absence de volonté politique, dénonce l’ancien Premier ministre du Tchad.
Les habitants de Khartoum continuent de vivre entre deux feux et aucun couloir humanitaire ne s’installe. Sur le terrain, les généraux rivaux ne lâchent rien et les médiateurs font chou blanc.
Sur fond de violents combats et de pillages à Khartoum, les belligérants ont signé un accord de cessation des hostilités sous les auspices de la diplomatie saoudienne.
Alors que le conflit dure depuis plus d’un mois entre les troupes d’Abdel Fattah al-Burhane et de Mohamed Hamdan Daglo, les tentatives de médiation se multiplient. Le chercheur Roland Marchal en décrypte les enjeux pour Jeune Afrique.