Proche de Nasser mais jaloux de son indépendance, le grand journaliste égyptien a fait de son quotidien, « Al Ahram », un titre phare de la région, et reste un modèle pour beaucoup.
Des pharaons aux présidents, en passant par les sultans, l’Égypte reste le pays de la démesure urbanistique. La nouvelle Sissi-City voulue par l’actuel chef de l’État vient confirmer cette tradition multimillénaire.
Le 18 décembre, le président russe a salué la victoire de son homologue égyptien… et a profité de l’occasion pour louer le rapprochement entre leurs pays.
Vingt-quatre heures après le début des opérations de vote, qui s’étendent sur trois jours, les autorités annonçaient déjà une victoire écrasante du président Sissi et un taux de participation record. L’opposition, elle, dénonce des pressions et une « farce électorale ».
Ce dimanche, les Égyptiens se rendent aux urnes pour élire leur président. Le sortant, Abdel Fattah al-Sissi, devrait sans surprise être reconduit. En soixante-dix ans de régime républicain, il n’est que le sixième chef de l’État du pays.
La victoire d’Abdel Fattah al-Sissi à la présidentielle du 10 et 12 décembre ne fait à peu près aucun doute. Sa popularité est cependant bien moindre que celle qu’ont pu avoir Nasser ou Sadate. Retour sur une lignée de dirigeants tous – à une exception près – issus des rangs de l’armée.
À quelques jours de la présidentielle égyptienne, les délégations venues des pays du Golfe se succèdent au Caire, venant promettre investissements et assistance. Une façon pour ces États d’afficher leur solidarité alors que l’Égypte est sous pression pour accueillir des réfugiés palestiniens. Et une aubaine pour le président candidat al-Sissi.
L’accord conclu sous l’égide du Qatar pour une trêve humanitaire à Gaza et la libération d’otages enlevés par le Hamas a été salué à travers le monde comme une avancée importante.
Éphémère candidat à la présidentielle qui se déroulera du 10 au 12 décembre, celui qui faisait figure de concurrent le plus crédible pour le président al-Sissi avait dû se retirer, ne parvenant pas à réunir les parrainages nécessaires.
Candidat à un troisième mandat, le maréchal-président égyptien est assuré de se succéder à lui-même tant il a étouffé toute opposition. Mais la colère du peuple, éreinté par la crise économique, pourrait le rattraper.
Conseiller principal du président Erdogan, Akif Çagatay Kiliç est l’une des personnalités les plus influentes du pouvoir turc. Position d’Ankara sur les putschs, groupe Wagner, situation au Soudan ou en Libye… Il évoque ces dossiers chauds, en exclusivité pour JA.
Aide médicale et solution à deux États : le président français a bouclé sa tournée au Moyen-Orient sans que son idée de coalition internationale ait été reprise par ses homologues arabes.
Le chef de l’État français va appeler à « préserver les populations civiles » à Gaza tandis qu’Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre. Il doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Après avoir réussi leur implantation diplomatique et économique sur le continent, les Turcs sont aujourd’hui contraints de composer avec l’instabilité qui affecte les pays du Sahel. Leur stratégie : un pragmatisme à toute épreuve.
Huit partisans du candidat d’opposition à la prochaine présidentielle ont été arrêtés « pour avoir falsifié des formulaires d’enregistrement », d’après le ministère de l’Intérieur. Des accusations que rejette Ahmed al-Tantawi.
Le 5 octobre, les eurodéputés ont voté une résolution s’inquiétant de l’état des libertés en Égypte et appelant à la libération de certains opposants. L’un des promoteurs de ce texte explique pourquoi, à deux mois de l’élection présidentielle, il faut maintenir la pression sur Le Caire.
Candidat à un troisième mandat, le président égyptien voit émerger face à lui des concurrents crédibles, dont le socialiste Ahmed al-Tantawi. Et doit surtout affronter une colère populaire inédite, sur fond de grave crise économique.
Le chef de l’État égyptien s’est félicité de « dix ans de succès », alors que les prix à la consommation ont grimpé de 40 % et que la monnaie a été dévaluée de 50 %.
La Commission électorale vient d’annoncer les dates du scrutin. Si le président sortant n’a pas officiellement présenté sa candidature, celle-ci ne fait guère de doute. Face à lui, l’opposition peine à exister et subit une répression sévère.
Un tribunal égyptien a condamné le chef de Courant libre, la principale coalition d’opposition, à six mois de prison ferme, l’empêchant de fait de participer à la campagne pour l’élection, prévue au printemps 2024.
Si les interventions égyptiennes dans la crise soudanaise restent le plus souvent discrètes, Le Caire suit de près l’évolution de la situation chez son voisin du Sud. Un intérêt qui s’explique par les liens anciens et très étroits entre les deux pays.
Alors que les négociations entre Khartoum, Le Caire et Addis Abeba avaient repris le 27 août dernier, l’annonce éthiopienne de la fin du remplissage du mega barrage sur le Nil relance les hostilités.
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue début 2024, et même si l’opposition peine à s’organiser, le président Abdel Fattah al-Sissi est fragilisé par la violente crise économique qui frappe le pays, mais aussi par plusieurs scandales de corruption très médiatisés.
Les dirigeants malien et burkinabè ont annulé le séjour pourtant imminent du président de l’Union africaine à Bamako et Ouagadougou. En cause : le boycott par plusieurs présidents de la photo de famille à Saint-Pétersbourg. Explications.
La course à la présidentielle égyptienne, prévue au début de l’année 2024, a commencé très tôt dans un contexte économique et politique compliqué. Si plusieurs candidats d’opposition se sont dévoilés, la plupart d’entre eux sont considérés comme de simples faire-valoir.
Réunis pour le sommet régional concernant la crise soudanaise, Égyptiens et Éthiopiens se sont mis d’accord pour relancer les négociations concernant le remplissage du barrage. Si la marge de manœuvre est faible, il s’agit d’un vrai signe de détente.
Malgré sa réputation sulfureuse, le benjamin de la fratrie de Khalifa Haftar, maître de l’Est libyen, fait aujourd’hui figure de possible successeur, et ne cache pas sa volonté de se présenter à la prochaine élection présidentielle.