Si la guerre entre les généraux Burhane et Hemetti met une nouvelle fois en évidence la faiblesse des mécanismes internationaux de prévention des conflits, elle souligne avant tout l’absence de volonté politique, dénonce l’ancien Premier ministre du Tchad.
Cyril Ramaphosa, Macky Sall, Denis Sassou Nguesso… Depuis décembre, l’homme d’affaires français Jean-Yves Ollivier tente de mettre sur pied une médiation de chefs d’État africains entre la Russie et l’Ukraine. JA dévoile les dessous de cet intense lobbying.
Les initiatives diplomatiques se multiplient autour de la crise soudanaise. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi espère en prendre le leadership.
Quels sont les gouvernements africains les plus répressifs envers les journalistes ? Que risquent ces derniers lorsqu’il sont dans le viseur de la justice ? Et comment le droit de la presse a-t-il évolué ? État des lieux en infographies.
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
Au lendemain de l’arrestation nocturne du chef d’Ennahdha, l’opinion tunisienne se montre partagée. Si le chef des islamistes est peu apprécié, beaucoup craignent une offensive plus large contre les partis d’opposition à Kaïs Saïed.
En Centrafrique mais surtout au Soudan, où il joue la carte Burhane quand les Russes soutiennent Hemetti, William Burns, le patron de la CIA, accentue ses efforts pour limiter l’influence du groupe Wagner et de son financier.
Les militaires de Fattah al-Burhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo s’affrontent ce dimanche pour le deuxième jour consécutif à Khartoum, une lutte de pouvoir entre les deux généraux aux commandes du Soudan. La communauté internationale multiplie les appels au cessez-le-feu.
Le représentant spécial au Moyen-Orient de Vladimir Poutine a échangé avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Moscou et Le Caire désirent encore « renforcer leurs relations ».
À la suite du séisme qui, le 6 février, a frappé le sud-est de la Turquie, la plupart des États africains ont exprimé leur compassion et apporté une aide matérielle à Ankara. Un élan de solidarité qui traduit la réussite d’une diplomatie turque très active sur le continent.
Le séisme qui a frappé la Syrie a provoqué un certain réchauffement entre Damas et ses voisins arabes. L’arrivée de Sameh Shoukry dans la capitale syrienne ce 27 février est une première après une décennie de froid diplomatique.
En quête de financements extérieurs, Le Caire se tourne de plus en plus vers ses voisins du Golfe. Avec succès : les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar n’hésitent pas à investir dans les entreprises nationales. Tout en exigeant des réformes économiques et davantage de transparence.
Le groupe français cherche un partenaire stratégique en Égypte. Une option qui satisfait Le Caire et répond aux contraintes nées de la dégradation de la situation économique du pays.
Le ministre chinois des Affaires étrangères en tournée sur le continent a voulu rassurer les partenaires habituels. Tout en consolidant l’influence de son pays en Afrique francophone.
Un nouveau fonds gérant une partie des infrastructures du canal va pouvoir vendre certaines installations au secteur privé ou à des investisseurs étrangers. Une perte de souveraineté qui ne passe pas.
Deuxième pays le plus endetté au monde, l’Égypte traverse une crise grave liée au conflit en Ukraine mais aussi à la mainmise de l’armée sur l’économie nationale. Le président Abdel Fattah al-Sissi dit vouloir régler le problème. Mais en a-t-il les moyens ?
À l’initiative d’une réunion africaine en marge de la conférence des Nations unies pour le climat, les présidents sénégalais et congolais, ainsi que leur hôte égyptien, ont convié plusieurs de leurs pairs.
Il sera le grand ordonnateur de la COP27, qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh. Voici ceux qui l’aident à ancrer l’influence de son ministère.
Nommé ministre des Affaires étrangères dès l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi, en 2014, le diplomate égyptien a su à la fois imposer son style et composer avec l’appareil sécuritaire. Il sera le grand ordonnateur de la COP27, qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh.
Abdel Fattah al-Sissi s’est rendu à Doha pour une rencontre qui scelle le rétablissement des relations avec les Qataris, et qui a nourri les spéculations sur un éventuel accord libyen, où les deux pays sont impliqués.
Les grandes fêtes d’anniversaire du fils aîné de Yoweri Museveni ont révélé ses connexions. Parmi les organisateurs et les invités figuraient les proches et les fidèles du commandant des forces terrestres, qui rêve déjà d’être candidat en 2026.
La guerre russo-ukrainienne a mis en évidence les failles de l’économie égyptienne. Face au risque de contestation sociale, le pouvoir a pris une série de mesures d’urgence. Explications.
Plutôt associée au monde arabe qu’au continent, l’Égypte se tourne pourtant résolument vers le Sud depuis plusieurs années. Avec un double objectif : offrir des débouchés à ses entreprises et faire valoir son point de vue dans le différend qui l’oppose à l’Éthiopie.
C’est ce que laisse entendre un document présenté comme le procès verbal fuité d’une réunion entre responsables égyptiens et tunisiens en avril, au Caire. Explications.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Rivalité dans la Corne de l’Afrique, positions opposées s’agissant de l’Égypte, du Qatar, des conflits en Libye et en Syrie… Entre Ankara et Abou Dhabi, la mésentente était totale depuis neuf ans. Pourquoi se reparlent-ils aujourd’hui ?
En un mois, l’homme fort du Soudan a démis le Premier ministre, puis l’a réinstallé dans ses fonctions. Objectif : faire mine de partager le pouvoir, mais continuer à décider seul ou presque, en dépit des pressions internationales. Y parviendra-t-il ?