Un an après son élection à la tête de l’Égypte, le président islamiste est déposé sous la pression de la rue, qui a reçu l’appui de l’armée. Voici le récit qu’en fit alors notre correspondant au Caire.
Au nom de la lutte contre le terrorisme, Abdel Fattah al-Sissi, arrivé au pouvoir il y a dix ans, tient le pays d’une main de fer, étouffant toute opposition et expression publique.
Le chef de l’État congolais souhaite profiter de la présence de ses pairs en France, les 22 et 23 juin, pour les fédérer autour du sommet des trois bassins tropicaux de la planète et de la biodiversité, prévu fin octobre dans son pays.
Ami de longue date de Jean-Yves Ollivier, le magnat de l’armement africain a joué un rôle dans l’organisation de la médiation que les chefs d’État africains tentent d’établir entre la Russie et l’Ukraine.
En déplacement en Côte d’Ivoire, le président congolais a déclaré que les dirigeants africains qui doivent rencontrer en fin de semaine Volodymyr Zelensky puis Vladimir Poutine désirent « faire comprendre aux belligérants quelles sont les souffrances causées par cette guerre ».
Des fans de foot et des partisans d’un candidat à la présidentielle incarcérés, des militants des droits humains classés « terroristes »… L’Égypte poursuit son implacable répression un mois après le début du « dialogue national ».
Si la guerre entre les généraux Burhane et Hemetti met une nouvelle fois en évidence la faiblesse des mécanismes internationaux de prévention des conflits, elle souligne avant tout l’absence de volonté politique, dénonce l’ancien Premier ministre du Tchad.
Cyril Ramaphosa, Macky Sall, Denis Sassou Nguesso… Depuis décembre, l’homme d’affaires français Jean-Yves Ollivier tente de mettre sur pied une médiation de chefs d’État africains entre la Russie et l’Ukraine. JA dévoile les dessous de cet intense lobbying.
Les initiatives diplomatiques se multiplient autour de la crise soudanaise. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi espère en prendre le leadership.
Quels sont les gouvernements africains les plus répressifs envers les journalistes ? Que risquent ces derniers lorsqu’il sont dans le viseur de la justice ? Et comment le droit de la presse a-t-il évolué ? État des lieux en infographies.
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
Au lendemain de l’arrestation nocturne du chef d’Ennahdha, l’opinion tunisienne se montre partagée. Si le chef des islamistes est peu apprécié, beaucoup craignent une offensive plus large contre les partis d’opposition à Kaïs Saïed.
En Centrafrique mais surtout au Soudan, où il joue la carte Burhane quand les Russes soutiennent Hemetti, William Burns, le patron de la CIA, accentue ses efforts pour limiter l’influence du groupe Wagner et de son financier.
Les militaires de Fattah al-Burhane et les paramilitaires de Mohamed Hamdane Daglo s’affrontent ce dimanche pour le deuxième jour consécutif à Khartoum, une lutte de pouvoir entre les deux généraux aux commandes du Soudan. La communauté internationale multiplie les appels au cessez-le-feu.
Le représentant spécial au Moyen-Orient de Vladimir Poutine a échangé avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Moscou et Le Caire désirent encore « renforcer leurs relations ».
À la suite du séisme qui, le 6 février, a frappé le sud-est de la Turquie, la plupart des États africains ont exprimé leur compassion et apporté une aide matérielle à Ankara. Un élan de solidarité qui traduit la réussite d’une diplomatie turque très active sur le continent.
Le séisme qui a frappé la Syrie a provoqué un certain réchauffement entre Damas et ses voisins arabes. L’arrivée de Sameh Shoukry dans la capitale syrienne ce 27 février est une première après une décennie de froid diplomatique.
En quête de financements extérieurs, Le Caire se tourne de plus en plus vers ses voisins du Golfe. Avec succès : les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar n’hésitent pas à investir dans les entreprises nationales. Tout en exigeant des réformes économiques et davantage de transparence.
Le groupe français cherche un partenaire stratégique en Égypte. Une option qui satisfait Le Caire et répond aux contraintes nées de la dégradation de la situation économique du pays.
Le ministre chinois des Affaires étrangères en tournée sur le continent a voulu rassurer les partenaires habituels. Tout en consolidant l’influence de son pays en Afrique francophone.
Un nouveau fonds gérant une partie des infrastructures du canal va pouvoir vendre certaines installations au secteur privé ou à des investisseurs étrangers. Une perte de souveraineté qui ne passe pas.
Deuxième pays le plus endetté au monde, l’Égypte traverse une crise grave liée au conflit en Ukraine mais aussi à la mainmise de l’armée sur l’économie nationale. Le président Abdel Fattah al-Sissi dit vouloir régler le problème. Mais en a-t-il les moyens ?
À l’initiative d’une réunion africaine en marge de la conférence des Nations unies pour le climat, les présidents sénégalais et congolais, ainsi que leur hôte égyptien, ont convié plusieurs de leurs pairs.
Il sera le grand ordonnateur de la COP27, qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh. Voici ceux qui l’aident à ancrer l’influence de son ministère.
Nommé ministre des Affaires étrangères dès l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi, en 2014, le diplomate égyptien a su à la fois imposer son style et composer avec l’appareil sécuritaire. Il sera le grand ordonnateur de la COP27, qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh.
Abdel Fattah al-Sissi s’est rendu à Doha pour une rencontre qui scelle le rétablissement des relations avec les Qataris, et qui a nourri les spéculations sur un éventuel accord libyen, où les deux pays sont impliqués.
Les grandes fêtes d’anniversaire du fils aîné de Yoweri Museveni ont révélé ses connexions. Parmi les organisateurs et les invités figuraient les proches et les fidèles du commandant des forces terrestres, qui rêve déjà d’être candidat en 2026.
La guerre russo-ukrainienne a mis en évidence les failles de l’économie égyptienne. Face au risque de contestation sociale, le pouvoir a pris une série de mesures d’urgence. Explications.