Le célèbre maréchal égyptien est décédé le 21 septembre. Durant 20 ans, il a été l’homme fort de l’armée de son pays et a joué un rôle crucial lors de la révolution de 2011.
Censée « sauver la Tunisie », la décision du président, Kaïs Saïed, de s’octroyer des pouvoirs exorbitants pourrait conduire à la guerre civile ou à l’instauration d’un régime dictatorial.
« Le barrage de la discorde » (1/4). Alors que le Conseil de sécurité doit se réunir ce jeudi 8 juillet sur l’épineux dossier du barrage de la Renaissance, la tension est encore montée d’un cran : Addis-Abeba a annoncé lundi avoir entamé la deuxième phase du remplissage du réservoir qu’elle construit sur le Nil Bleu. Le Caire menace d’utiliser la force.
Le Maroc et les États-Unis ont lancé le 7 juin une session d’exercices militaires conjoints près du Sahara. Les opérations doivent s’achever le 18 juin. Reportage.
Vague migratoire, intervention militaire, chaos maritime… L’échec des dernières négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte autour du barrage de la Renaissance pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la région, et pour le monde.
« Le barrage de la discorde » (3/4). L’Égypte envisage de plus en plus sérieusement une opération militaire contre l’Éthiopie pour le contrôle des eaux du Nil. Une question de survie politique pour son président.
Depuis plus de dix ans, la question du Grand Barrage de la renaissance éthiopienne construit en amont du Nil Bleu empoisonne les relations entre Le Caire, Addis-Abeba et Khartoum. Au point que l’option militaire semble aujourd’hui plus que jamais sur la table.
« Premières dames du monde arabe » (2/3). Longtemps cachée derrière la figure du maréchal Sissi, la première dame d’Égypte aspire à jouer un rôle public auprès de son époux. Une stratégie de communication qui oscille entre vernis moderne et discours conservateur.
Rôle protocolaire, discrétion volontaire ou pouvoir de l’ombre, Asma al-Assad, Intissar al-Sissi et Ichraf Chebil Saïed incarnent chacune une façon distincte d’appréhender le rôle – non-officiel – de Première dame. Portraits.
Le président tunisien se rend au Caire entre le 9 et 11 avril. La Libye et sa reconstruction devrait être au cœur des discussions entre les deux chefs d’État.
Donald Trump parti, le maréchal Sissi a perdu un allié de poids à Washington. Des lobbyistes américains tentent de redorer l’image de son régime auprès de l’administration démocrate, plus sensible que ne l’a été l’ancien président à la question des droits de l’homme.
Les trois jours de discussions intenses à Kinshasa n’ont pas suffit. L’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie n’ont pas trouvé d’accord. Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine, n’est pas parvenu à sortir de l’impasse.
L’explosion des violences à Benghazi marque la perte de contrôle de Khalifa Haftar sur l’Armée nationale libyenne (ANL). Constituée par des alliances tribales et des milices, l’ANL se morcèle au moment où son patron est fragilisé.
Les deux pays sont-ils parvenus à un point de non-retour après l’échec de la médiation américaine ? Une réunion de la dernière chance doit se tenir ces prochains jours à Kinshasa, sous les auspices de Félix Tshisekedi.
Le président congolais, qui a pris la tête de l’Union africaine en février, doit accueillir un premier round de dialogue entre Le Caire, Khartoum et Addis-Abeba autour du conflit qui les oppose sur le barrage de la Renaissance.
Un porte-conteneurs, enlisé depuis quatre jours en raison de vents violents, bloque le passage de plus de 200 navires sur cet axe qui voit passer près de 10 % du commerce maritime international.
Le Parlement et le Sénat égyptiens ont rejeté en bloc samedi les accusations de violations des droits humains portées la veille par 31 pays contre Le Caire au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, première condamnation internationale de cette envergure depuis 2014.
Figure de la révolution de 2011, Gigi Ibrahim évoque ses souvenirs du mouvement, qui a débuté il y a dix ans jour pour jour. Et livre un diagnostic sans concession sur l’évolution de son pays.
Depuis son avènement en 2013, le président égyptien a mis en place un réseau efficace chargé de surveiller internet et de répandre la bonne parole du régime.
Le président égyptien tenterait-il, comme son prédécesseur Hosni Moubarak, de faire monter son fils aîné ? Haut cadre des services de renseignement, ce dernier est aussi puissant que secret.
Lors de la réception à Paris du président égyptien Sissi, Emmanuel Macron a laissé apparaître toute sa considération pour son homologue. Loin du ton employé avec ses autres pairs africains.
Établi chaque année, le classement mondial de Global Firepower montre que l’Afrique est toujours largement militarisée. Et pas uniquement pour des questions de défense…
Alors que Félix Tshisekedi poursuit ses consultations, Joseph Kabila mène depuis plusieurs semaines une offensive diplomatique. Il a adressé une lettre à plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont JA vous dévoile le contenu.
Alors que Le Caire se montre prêt à intervenir en Libye face à l’annonce d’une offensive du GNA sur Syrte, quelle est la part de bluff et de réalité dans ces menaces ? Éléments de réponse.
Avec une loi obligeant les militaires à solliciter l’aval du conseil militaire qu’il dirige pour entrer en politique, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi étend ses pouvoirs, déjà renforcés par des amendements justifiés par la pandémie de coronavirus.
Soutien du maréchal Khalifa Haftar, l’Égypte a présenté le 6 juin une nouvelle initiative de paix pour la Libye et joue un rôle influent dans le conflit. Pour quelle raison ? L’explication est à chercher dans la relation historique entre ces deux voisins.
À la demande des autorités égyptiennes, une rencontre en vidéoconférence entre les 22 membres de la Ligue arabe doit se tenir la semaine prochaine. Allié du maréchal Khalifa Haftar, Le Caire veut obtenir le soutien arabe à son plan de paix.
Les arrestations et les perquisitions visant les médias se multiplient en Égypte. Elle-même interpellée le 17 mai au Caire, Lina Attalah co-fondatrice de Mada Masr, raconte le quotidien de plus en plus difficile de ce site d’investigation et de sa profession.
Le 3 avril, dix présidents africains se sont entretenus en visioconférence, à laquelle s’est joint leur homologue français Emmanuel Macron. Un plan de riposte à la pandémie de Covid-19, dont Jeune Afrique a obtenu en exclusivité les détails, a été évoqué.