Plutôt associée au monde arabe qu’au continent, l’Égypte se tourne pourtant résolument vers le Sud depuis plusieurs années. Avec un double objectif : offrir des débouchés à ses entreprises et faire valoir son point de vue dans le différend qui l’oppose à l’Éthiopie.
C’est ce que laisse entendre un document présenté comme le procès verbal fuité d’une réunion entre responsables égyptiens et tunisiens en avril, au Caire. Explications.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Rivalité dans la Corne de l’Afrique, positions opposées s’agissant de l’Égypte, du Qatar, des conflits en Libye et en Syrie… Entre Ankara et Abou Dhabi, la mésentente était totale depuis neuf ans. Pourquoi se reparlent-ils aujourd’hui ?
En un mois, l’homme fort du Soudan a démis le Premier ministre, puis l’a réinstallé dans ses fonctions. Objectif : faire mine de partager le pouvoir, mais continuer à décider seul ou presque, en dépit des pressions internationales. Y parviendra-t-il ?
Le célèbre maréchal égyptien est décédé le 21 septembre. Durant 20 ans, il a été l’homme fort de l’armée de son pays et a joué un rôle crucial lors de la révolution de 2011.
Censée « sauver la Tunisie », la décision du président, Kaïs Saïed, de s’octroyer des pouvoirs exorbitants pourrait conduire à la guerre civile ou à l’instauration d’un régime dictatorial.
« Le barrage de la discorde » (1/4). Alors que le Conseil de sécurité doit se réunir ce jeudi 8 juillet sur l’épineux dossier du barrage de la Renaissance, la tension est encore montée d’un cran : Addis-Abeba a annoncé lundi avoir entamé la deuxième phase du remplissage du réservoir qu’elle construit sur le Nil Bleu. Le Caire menace d’utiliser la force.
Le Maroc et les États-Unis ont lancé le 7 juin une session d’exercices militaires conjoints près du Sahara. Les opérations doivent s’achever le 18 juin. Reportage.
Vague migratoire, intervention militaire, chaos maritime… L’échec des dernières négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte autour du barrage de la Renaissance pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la région, et pour le monde.
« Le barrage de la discorde » (3/4). L’Égypte envisage de plus en plus sérieusement une opération militaire contre l’Éthiopie pour le contrôle des eaux du Nil. Une question de survie politique pour son président.
Depuis plus de dix ans, la question du Grand Barrage de la renaissance éthiopienne construit en amont du Nil Bleu empoisonne les relations entre Le Caire, Addis-Abeba et Khartoum. Au point que l’option militaire semble aujourd’hui plus que jamais sur la table.
« Premières dames du monde arabe » (2/3). Longtemps cachée derrière la figure du maréchal Sissi, la première dame d’Égypte aspire à jouer un rôle public auprès de son époux. Une stratégie de communication qui oscille entre vernis moderne et discours conservateur.
Rôle protocolaire, discrétion volontaire ou pouvoir de l’ombre, Asma al-Assad, Intissar al-Sissi et Ichraf Chebil Saïed incarnent chacune une façon distincte d’appréhender le rôle – non-officiel – de Première dame. Portraits.
Le président tunisien se rend au Caire entre le 9 et 11 avril. La Libye et sa reconstruction devrait être au cœur des discussions entre les deux chefs d’État.
Donald Trump parti, le maréchal Sissi a perdu un allié de poids à Washington. Des lobbyistes américains tentent de redorer l’image de son régime auprès de l’administration démocrate, plus sensible que ne l’a été l’ancien président à la question des droits de l’homme.
Les trois jours de discussions intenses à Kinshasa n’ont pas suffit. L’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie n’ont pas trouvé d’accord. Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine, n’est pas parvenu à sortir de l’impasse.
L’explosion des violences à Benghazi marque la perte de contrôle de Khalifa Haftar sur l’Armée nationale libyenne (ANL). Constituée par des alliances tribales et des milices, l’ANL se morcèle au moment où son patron est fragilisé.
Les deux pays sont-ils parvenus à un point de non-retour après l’échec de la médiation américaine ? Une réunion de la dernière chance doit se tenir ces prochains jours à Kinshasa, sous les auspices de Félix Tshisekedi.
Le président congolais, qui a pris la tête de l’Union africaine en février, doit accueillir un premier round de dialogue entre Le Caire, Khartoum et Addis-Abeba autour du conflit qui les oppose sur le barrage de la Renaissance.
Un porte-conteneurs, enlisé depuis quatre jours en raison de vents violents, bloque le passage de plus de 200 navires sur cet axe qui voit passer près de 10 % du commerce maritime international.
Le Parlement et le Sénat égyptiens ont rejeté en bloc samedi les accusations de violations des droits humains portées la veille par 31 pays contre Le Caire au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, première condamnation internationale de cette envergure depuis 2014.
Figure de la révolution de 2011, Gigi Ibrahim évoque ses souvenirs du mouvement, qui a débuté il y a dix ans jour pour jour. Et livre un diagnostic sans concession sur l’évolution de son pays.
Depuis son avènement en 2013, le président égyptien a mis en place un réseau efficace chargé de surveiller internet et de répandre la bonne parole du régime.
Le président égyptien tenterait-il, comme son prédécesseur Hosni Moubarak, de faire monter son fils aîné ? Haut cadre des services de renseignement, ce dernier est aussi puissant que secret.
Lors de la réception à Paris du président égyptien Sissi, Emmanuel Macron a laissé apparaître toute sa considération pour son homologue. Loin du ton employé avec ses autres pairs africains.
Établi chaque année, le classement mondial de Global Firepower montre que l’Afrique est toujours largement militarisée. Et pas uniquement pour des questions de défense…
Alors que Félix Tshisekedi poursuit ses consultations, Joseph Kabila mène depuis plusieurs semaines une offensive diplomatique. Il a adressé une lettre à plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont JA vous dévoile le contenu.
Alors que Le Caire se montre prêt à intervenir en Libye face à l’annonce d’une offensive du GNA sur Syrte, quelle est la part de bluff et de réalité dans ces menaces ? Éléments de réponse.