Avec une loi obligeant les militaires à solliciter l’aval du conseil militaire qu’il dirige pour entrer en politique, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi étend ses pouvoirs, déjà renforcés par des amendements justifiés par la pandémie de coronavirus.
Soutien du maréchal Khalifa Haftar, l’Égypte a présenté le 6 juin une nouvelle initiative de paix pour la Libye et joue un rôle influent dans le conflit. Pour quelle raison ? L’explication est à chercher dans la relation historique entre ces deux voisins.
À la demande des autorités égyptiennes, une rencontre en vidéoconférence entre les 22 membres de la Ligue arabe doit se tenir la semaine prochaine. Allié du maréchal Khalifa Haftar, Le Caire veut obtenir le soutien arabe à son plan de paix.
Les arrestations et les perquisitions visant les médias se multiplient en Égypte. Elle-même interpellée le 17 mai au Caire, Lina Attalah co-fondatrice de Mada Masr, raconte le quotidien de plus en plus difficile de ce site d’investigation et de sa profession.
Le 3 avril, dix présidents africains se sont entretenus en visioconférence, à laquelle s’est joint leur homologue français Emmanuel Macron. Un plan de riposte à la pandémie de Covid-19, dont Jeune Afrique a obtenu en exclusivité les détails, a été évoqué.
Si les mesures de relance ont été saluées par le FMI, le pays est aussi confronté au blues des ménages et à une explosion de la pauvreté. Décryptage d’une reprise à deux vitesses.
Depuis deux ans, le torchon brûle entre Djibouti et Nairobi au sujet de ce fauteuil réservé à l’Afrique qui sera réattribué pour les années 2021-2022 à l’occasion d’un vote, en juin 2020, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Le média indépendant égyptien Mada Masr a annoncé dimanche 24 novembre faire l’objet d’une perquisition dans ses locaux au Caire, au lendemain de l’arrestation de l’un de ses journalistes.
L’Égypte a annoncé le 9 novembre avoir enregistré en octobre un taux d’inflation annuel de 2,4%, le plus bas depuis près de dix ans dans ce pays plongé dans une crise économique et sociale qui s’est accentuée ces trois dernières années.
Le régime Sissi accuse les islamistes d’être derrière les manifestations des dernières semaines. Peu probable tant les adeptes de Hassan al-Banna sont minés par les dissensions. État des lieux.
Un Égyptien sur trois vit aujourd’hui au-dessous du seuil de pauvreté. Une réalité qui n’empêche pas Abdel Fattah al-Sissi d’accuser les islamistes d’être derrière les manifestations qui secouent son pays.
L’Égypte appelle à une médiation, sous l’égide des États-Unis, pour trouver une issue à la querelle qui l’oppose depuis maintenant une décennie au Soudan et à l’Éthiopie à propos des eaux du Nil, notamment concernant le projet du super barrage de la Renaissance.
L’Afrique au nord du Sahara. Six pays qui comptent en tout plus de 200 millions d’habitants. Pour la première fois depuis des lustres, cette partie de l’Afrique qui s’étend sur toute la rive sud de la Méditerranée inspire de l’inquiétude, car les six pays qui la composent vont mal ou assez mal et risquent de voir leur situation empirer dans les prochaines années.
L’Égypte a appelé à une médiation internationale au sujet de la construction controversée d’un méga barrage sur le Nil par l’Éthiopie, après des négociations tripartites au Soudan ayant abouti à une « impasse » selon le Caire.
Des centaines d’Égyptiens ont bravé l’interdiction de manifester pour réclamer le départ du président Sissi… à l’appel d’un homme d’affaires en exil qui dénonce la corruption du régime militaire.
Des affrontements ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche à Suez, en Egypte, entre la police et des manifestants qui ont bravé pour la deuxième journée consécutive l’interdiction de protester contre le pouvoir et exigé le départ du président Abdel Fattah al-Sissi.
La conférence contre la torture, que l’Organisation des Nations unies (ONU) comptait organiser début septembre en Égypte, ne se tiendra finalement pas dans ce pays, où le régime du président Sissi est régulièrement accusé d’atteintes aux droits de l’homme.
Tout au long de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les autorités égyptiennes ont eu à cœur de promouvoir l’image d’un pays sous contrôle et ultrasécurisé. Au risque de casser l’ambiance…
Les circonstances de la mort de l’ancien président Mohamed Morsi ont jeté une lumière crue sur la répression de l’opposition égyptienne depuis 2013. S’il y a peu de risque que le président Abdel Fattah al-Sissi se trouve confronté à un soulèvement populaire, ce décès survient dans le pire des contextes régionaux pour le pouvoir.
Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, a remis mardi soir à l’Égypte un chef jihadiste égyptien très recherché par le Caire et qui avait été arrêté en Libye en octobre dernier.
Les nouveaux maîtres du pouvoir à Khartoum suivent la voie esquissée par Omar el-Béchir avec le Golfe persique. Le général qui dirige le Conseil militaire de transition a annoncé que les troupes soudanaises restaient engagées au Yémen. De son côté, l’Arabie saoudite enverra une aide humanitaire au Soudan.
Le général Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil militaire de transition au Soudan, s’est rendu samedi au Caire pour son premier déplacement à l’étranger depuis qu’il a pris les rênes du pouvoir dans son pays, a-t-on appris de source aéroportuaire.
Le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, a reçu jeudi le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors de sa deuxième visite au Caire en moins d’un mois.
La question du partage des eaux du Nil empoisonne les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, tentent vainement de trouver un terrain d’entente sur le fond.
Les accords signés à Pékin lors du forum « Ceinture et route pour la coopération internationale », le 27 avril, se chiffrent à 64 milliards de dollars, et le Kenya annonce en bénéficier à hauteur de 590 millions d’euros.
La révision constitutionnelle controversée permettant la prolongation de la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi, qui renforce ses pouvoirs et ceux de l’armée égyptienne, a été approuvée par référendum à 88,83%.
Alors qu’un sommet africain doit se tenir le 23 avril sur la situation en Libye sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, ce dernier a déjà plaidé la cause du général Khalifa Haftar auprès de certains dirigeants du continent.